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CHALLEMEL-LACOUR
Paul
(1827-1896) homme politique,
diplomate, ministre des Affaires étrangères.
125 lettres autographes signées, 1866-1896, la plupart à son ami
Dionys Ordinaire, rédacteur en chef de
La Petite République
française
puis député, ; 291 pages la plupart in-8, nombreux en-têtes
Revue moderne
,
Revue des deux mondes
,
La Revue politique
,
Cabinet du
préfet du Rhône
,
Ambassade de France à Londres
,
Sénat
, nombreuses
enveloppes, le tout monté sur onglets et relié en un volume in-8 demi-
chagrin brun (rel. très usagée) .
Importante correspondance politique.
Correspondance du publiciste, du préfet, de l’ambassadeur et du
sénateur, parlant d’articles, de sa joie à la chute de l’Empire, de
l’administration de Lyon et du Rhône (une quarantaine de lettres,
de l’époque de sa préfecture, sont écrites à la suite de lettres détaillées
de son secrétaire, sur ses activités), de sa grande admiration pour
Gambetta, de ses débuts à la Chambre et de quelques-uns de ses
collègues (Blanqui, Louis Blanc, Albert de Mun, etc.)…. Quelques
lettres sont adressées à une « bien-aimée » et un « trésor », proche des
Ordinaire, et une lettre à Léon Gambetta Relevons surtout sa longue
lettre « confidentielle » à Gambetta, du 20 juin 1881, confiant des
« choses intimes qu’il est utile » qu’il sache : engagements militaires et
républicains de son père, souvenirs de son grand-père, une tentative
de chantage qu’il attribue à ses adversaires. « Je souffre à remuer ces
souvenirs, et j’éprouve tout à la fois une sorte de soulagement à les
confier à votre amitié. Qui m’eût dit qu’un père auquel je ne puis
penser qu’avec respect, avec tendresse, et dont la mort a été mon
premier malheur, serait pour moi l’occasion de telles attaques et le
sujet d’atroces douleurs »…
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