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[MANUSCRIT].
De la correction des mœurs
.
S.l.,
vers 1770
.
Manuscrit in-8 de 203 pages. Maroquin rouge, encadrement d’un
filet et de roulettes dorés et fleurons d’angle dorés sur les plats, dos
lisse orné, roulette dorée intérieure, doublures et gardes de papier
orné de points et d’étoiles dorés, tranches dorées (
reliure de l’ époque
).
Beau manuscrit du XVIII
e
siècle, parfaitement calligraphié et sans
rature. Le texte est celui d’un directeur de conscience qui s’adresse
à une dame d’un rang élevé pour lui donner des règles de vie : “ce
que vous trouverés ici sera le resultat de ce que j’ai eu l’honneur de
vous dire, soit de vive voix, soit par écrit, depuis plusieurs années, et
surtout depuis que vous avés bien voulu me faire part des dispositions
de votre ame”. Il articule son texte en 7 parties : Amour de la vérité.
- Amour pour l’Église, avec des chapitres concernant les parents, les
amis, les domestiques, les serviteurs, le roi, etc. - Amour de la prière. -
Amour de la pénitence et de la mortification. - Amour de la pauvreté
et des humiliations. - Amour de l’ordre. - Amour des biens du ciel.
Exemplaire très bien relié en maroquin rouge de l’époque.
Début de fente à un mors, léger manque en coiffe de tête. Quelques
notes dans la marge ont été légèrement coupées au moment de la reliure.
Provenance
: Docteur Lucien-Graux, avec ex-libris (cat. mars 1958,
sixième partie, n° 69).
500 / 600
€
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GODARD D’AUCOURT (Claude).
Le Berceau de la France
.
Paris : imprimerie de Didot l’aîné, 1780.
In-18, 175 pp. ; 152 pp. Maroquin rouge, triple filet doré en
encadrement et armes dorées au centre sur les plats, dos lisse orné,
roulette dorée intérieure, tranches dorées (
reliure de l’ époque
).
Édition sortie des presses de François Ambroise Didot, parue dans la
collection d’ouvrages français imprimés par ordre du comte d›Artois.
Cette collection ne fut tirée qu’à un très petit nombre d’exemplaires
destinés à être donnés comme présent. Elle se compose de 64 volumes.
Claude Godard d’Aucourt, bien que considéré comme un écrivain
de second ordre, est l’auteur du célèbre roman licencieux
Thémidore
ou Mon Histoire et celle de ma maîtresse
(1745). Avec
Le Berceau de la
France
, paru pour la première fois en 1744, il propose une histoire de
France particulière, où il considère l’Égypte comme l’origine de la
civilisation française : “Paris, & toute la France (…) va se voir à son
berceau. Peut-être traitera-t-elle de fable son origine, & refusera-t-
elle à l’Égypte, qu’elle regarde à présent comme barbare, la gloire de
l’avoir civilisée : mais qu’elle se souvienne que les Égyptiens sont les
peuples les plus anciens de la terre” (page 8).
Exemplaire aux armes du baron de Viefville.
Bel exemplaire. Réparation pages 7 et 13 du premier volume.
600 / 800
€
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