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11 LA JUMENT VERTE 1933
La jument verte paraît en juin 1933, le roman se compose de 16 chapitres, il fait partie du cycle des
romans sur la campagne. Aymé introduit une touche de fantastique avec la naissance de la jument
verte. Ce roman a été porté à l’écran en 1959 par Claude Autant-Lara avec Bourvil, Valérie Lagrange et
Sandra Milo.
Ensemble de 3 manuscrits
70 000 / 90 000
- Manuscrit autographe
de 39 pages 20/31 cm, sans lieu ni date, avec de très nombreuses ratures et corrections, ainsi
que de nombreux rajouts. Joint 4 pages 20/31 cm et 4 demi pages qui sont des réécritures de certains passages. Quelques
pages ont été consolidées avec du scotch au verso, une trentaine de petits visages à l’encre en marge ou au verso des
pages.
Il s’agit du
manuscrit de premier jet
de la Jument verte d’une petite écriture très serrée à l’encre bleue. Cette version est
assez différente du texte publié, il manque de plus plusieurs propos de la jument
- Manuscrit autographe signé
avec page de titre signée, sans lieu ni date (1933), 135 pages (20/30 cm) d’une écriture
fine mais très lisible. La page de titre et la dernière page ont les bords abimés, 2 déchirures ne nuisant pas au texte p.133
et 134 ; page de titre et dernière page fragiles, quelques ratures et corrections.
Ce manuscrit est très proche de la version éditée
dans la pléiade jusqu’au chapitre IX, puis les variantes deviennent
plus importantes. Le passage dans lequel le vétérinaire annonce la « mort » de Philibert Masselon (p.971 à 979 de la
Pléiade) n’existe pas dans le manuscrit original. Des paragraphes entiers du manuscrit ont été supprimés dans l’édition,
notamment p.77 (5 lignes), p.78 (4 premières lignes et les 2 dernières), p.79 ((4 premières lignes), p.80 (17 lignes), p.86
(une demi- page), p.88 (les dialogues), p.95 à 97 (2 pages et demi), p.99-100 (2 pages), p.101-103 (2 pages), p.124 (un
quart de page). Le chapitre XII ne correspond pas à l’édition.
- Fragment de manuscrit autographe,
5 pages 20/31 cm, papier fragile, perte de texte en page 44 et 45, très peu de
corrections. Il s’agit du
chapitre XII
, pratiquement identique à la version éditée.
Le roman a pour cadre le village franc-comtois de Claquebue, vers 1860, où nait une jument verte, couleur de jade, qui
fera la fortune de son propriétaire, le maquignon Jules Haudouin. L’histoire raconte les rapports des membres de la famille
Haudouin entre eux ainsi qu’avec avec les autres familles du village sous le regard et les commentaires amusés de la
jument verte immortalisée dans un tableau accroché au mur de la salle à manger. On assiste aux ébats amoureux, aux
luttes politiques entre républicains et cléricaux, aux haines entre familles, aux rivalités entre frères, …