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207 [REBOUL (Guillaume)]. Les Actes du synode
universel de la saincte Reformation. Tenu à
Mompelier [sic] le quinziesme de May, 1598.
Satyre Menipaee.
Mompelier, chez le Libertin,
1600.
In-12, vélin (
Reliure moderne
).
400 / 500
€
Seconde et rare édition de cette violente satire
contre les protestants, la première édition ayant
paru l'année précédente.
Elle est l'œuvre de Guillaume Reboul, protestant
converti originaire de Nîmes, dont le goût pour
les pièces satiriques était fort prononcé. Il fut
exécuté à Rome, en 1611, sur ordre de la
papauté, contre laquelle il avait dirigé ses cri-
tiques.
L'ouvrage est divisé en trois « nuictées » et com-
prend à la fin des passages en patois languedo-
cien.
Petit grattage en haut du feuillet de titre.
208 RECUEIL DE DIVERSES POËSIES des plus celebres Autheurs de ce temps. Reveu, corrigé & augmenté.
Paris,
Louis Chamhoudry, 1654.
In-8, vélin souple (
Reliure de l'époque
).
200 / 300
€
Réimpression de ce recueil de pièces poétiques et de stances, donné pour la première fois par Chamhoudry en 1652.
On y trouve par exemple le
Temple de la Mort
de Philippe Habert, un sonnet et une épigramme de Paul Scarron, et
La
Vieille amoureuse
composée par Hugues Salel.
Ex-libris manuscrit de l'époque sur le titre :
A. Ruffy Chanoine
.
Rousseurs et mouillure claires, déchirure avec manque de papier aux feuillets F
3
et M
4
, feuillet A
4
réparé, pliure angu-
laire sur la page de titre. Petits manques au second plat et en queue de dos, ouvrage détaché du dos.
209 REQUESTE PRÉSENTÉE À MONSIEUR LE PRÉVOST DES MARCHANDS, par cent-mil provinciaux ruinez,
attendant l'entrée. Avec le souhait des mesmes Provinciaux pour l'entrée du Roy, & de la Reyne.
Paris, Jean
Baptiste Loyson, 1660.
In-4, plaquette de 7 pages brochée, sous couverture de papier marbré du XIX
e
siècle.
300 / 400
€
Édition originale, fort rare, de ces deux pièces anonymes en vers qui relatent les tribulations des provinciaux montés à
Paris pour l'entrée de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche :
Grand Roy qu'avecque tant de soin / Nous venons
tous voir de si loin, /
(…)
Depuis pour le moins trois semaines / Nous salüons à tasses pleines / Les deux agreables
santez / De vos Augustes Majestez ; / Iour & nuit dedans nos Auberges / Les Pigeonneaux & les Asperges, / Les melons,
& les artichaux / Marchent pour les Provinciaux.
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