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230.
Amédée de PASTORET
(1791-1857) homme politique et écrivain. Manuscrit autographe,
Raoul de
Pellevé. Esquisses du tems de la Ligue. 1593-1594,
[juin 1833] ; un volume in-4 de 400 pages, rel. demi-
toile beige.
800/1 000
Manuscrit complet de ce roman historique publié en 1834 par Renduel, se déroulant au temps de la Ligue.
Le manuscrit présente quelques corrections d’un ou plusieurs mots, et plusieurs suppressions importantes ; la
plupart de ces modifications ont été entérinées par l’édition.
On joint un manuscrit calligraphié du XVIII
e
siècle,
Recueil de différentes pièces en vers
(cahier cousu
in-4 de 94 pp.).
231.
POLITIQUE
. Environ 210 lettres, la plupart L.A.S. de Présidents, ministres et hommes politiques de
la Troisième République.
400/500
Emm. Arène, E. Barbey, J. Barni, D. Barodet, Barthélemy Saint-Hilaire, L. Barthou, H. Bérenger, G. Berger,
M. Berteaux, M. Berthelot, L. Bourgeois, H. Brisson (5), Broglie, A. Burdeau, J. Casimir-Périer (15), G. Cavaignac,
E. Chautemps (4), Chesnelong, G. Clemenceau, G. Cluseret, G. Cochery (6), D. Cochin, E. Combes, J. Delafosse,
Delcassé, Paul Deschanel (3), Camille Dreyfus, A. Dubost, D. Dufay (4), Ch. Dupuy (9), Eug. Étienne (4),
A. Fallières (3), Félix Faure (5), J. Favre, J. Ferry, Flourens, C. de Freycinet, A. Grévy, P. Grousset, Yves Guyot
(4), Ch. Humbert (4), Jean Jaurès, Jonnart, C. Krantz, G. Laguerre, E. Landrodie, F. Laur, Le Myre de Villers,
E. Le Royer, Lockroy, Émile Loubet (3), Mackau, H. Maret, J. Méline, A. Mézières (4), A. Naquet, M. Ordinaire,
C. Pelletan, E. Picard, S. Pichon, R. Poincaré (3), E. de Pressensé, A. Ranc, Raoul-Duval, J. Reinach,
P. de Rémusat, Tony Révillon (4), Alex. Ribot (4), L. Ricard, L. Say, J. Simon, A. Sorel, J. Steeg, L. Trarieux,
E.M. de Vogüé, H. Wallon, etc. Plus qqs cartes de visite et signatures découpées.
On joint 3 documents : instructions pour l’installation d’un paratonnerre (1809), la copie d’un
bulletin des lois (1809), et p.s. par Pastoret pour les comptes de la duchesse de Parme (1850).
232.
Jacques-François Sibot, dit SIBAUD
(1753-1807) général. 5 L.A.S., 1793-1794, à son frère aîné (une à
sa mère), à Dôle ; 12 pages in-4, 2 vignettes, 3 adresses avec cachets
Armée du Rhin
.
1 000/1 200
Belle correspondance du jeune général de brigade à l’Armée du Rhin.
Reichsteil à l’avant-garde de l’Armée du Rhin 30 brumaire II
(20 novembre 1793)
. « Vive la Republique […] les
esclaves fuyent devant les hommes libres, il y a deux jours nos armées de la Mozelle et du Rhin, ont attaqué
l’ennemy, nous apprenons que le succès a couronné leurs operations »… Il explique la manœuvre à Saverne ;
en ce moment même, « le general de l’avant-garde Desaix est allé s’emparer de la Wantznau un village très
important qu’ils viennent d’évacuer »…
Dahn 25 pluviose (13 février 1794)
. Il a quitté Lembach pour commander
des troupes à Limberg, Münichweiler, etc. : « rien ne doit resister à un peuple qui veut sa liberté, et nous l’aurons,
et pour plus grand bonheur nous la procurerons à d’autres qui prenant exemple sur nous se soulevent contre le
joug des oppresseurs, et leurs tyrans disparoissent devant eux ». En Pologne, le peuple, oppressé par les tyrans,
« va se relever il chassera ses tyrans ses magnats, et ses prêtres, et le bonheur luira pour lui. Il le devra à la nation
française »…
Otterstadt près Spire 4 prairial (23 mai)
. Sur la bataille de Kaiserslautern : les ennemis « etoient
sortis de Manheim, et de tous les environs avec toutes leurs forces que l’on nous dit etre assez considerables,
mais nous ne les avons compté que par le nombre de ses morts, notre cavalerie a chargé sur un de leurs meilleurs
regiments d’infanterie qui avoit forcé un passage, et elle les a taillés en pieces »…
Frankenstein 29 messidor (17
juillet)
. L’ennemi abandonne les plus belles positions : « rien ne resiste au courage et à la valeur de nos troupes,
les actions heroïques y sont si communes qu’il faudroit rapporter autant de belles actions pour ainsi dire qu’il
y a eu d’hommes. […] Des redoutes herissées de canons, défendues par de nombreuses troupes entourées
d’une immense quantité d’arbres abbattus, tout cela n’etoit pas capable de retarder le pas de charge de nos
republiquains et les cannoniers prussiens ont tous été tués sur leurs pieces ; un des commandants de la redoute
se battoit à coups de pierre, avec un des notres, et nos soldats lasses de tirer ont mis le fusil en bandoulierre, et
le sabre à la main ont sauté dans la redoute, et ont tout immolé »… Et il raconte les horreurs de la déroute de
l’ennemi : « Français libres voila votre ouvrage »…
Kaiserslautern 4
e
des sans culottides (20 septembre)
. L’ennemi
a attaqué vigoureusement à 11 h du soir, il y a trois jours, à la droite de Kaiserslautern : « Je pense que leur projet