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34.
Jean-Jacques François LE BARBIER aîné
(1738-1826) dessinateur, peintre et littérateur. L.A.S., 24 juin
1824, à Julien Boilly ; 1 page in-4, adresse (portrait lithographié par Julien Boilly joint).
200/300
« Vous allez rendre mon nom inéffacçable, recevez en l’expression de ma reconnaissance ». Il donne une courte
biographie reprenant les dates marquantes de sa carrière et ses titres… « Le talent que vous avez mis dans mon
image rendra précieux pour moi l’épreuve que vous avez la bonté de me promettre »…
35.
François-Frédéric LEMOT
(1772-1827) sculpteur. L.A.S., Paris 11 mai 1808, à Vivant Denon, Directeur
général des Musées ; 2 pages in-4, adresse (portrait lithographié par Julien Boilly joint).
500/600
Sur l’arc de triomphe de la place du Carrousel. « Le modèle de la deuxième statue de la Victoire, destiné
pour le quadrige de l’Arc de Triomphe de la place du Carrousel, étant terminé », il demande le paiement du 4
ème
acompte de 10.000 francs sur la somme allouée pour cet ouvrage, ainsi que du 3
ème
acompte sur « la statue de
S.A. le grand duc de Berg [Murat], le marbre étant ébauché, […] afin que je puisse accéllerer la confection des
travaux que vous avez daigné me confier »…
36.
Guillaume Guillon LETHIÈRE
(1760-1832) peintre. L.A.S., au comte Auguste de Forbin, Directeur
général des Musées Royaux ; 1 page in-4, adresse (portrait lithographié par Julien Boilly joint). 150/200
« À l’Institut dernièrement vous m’avez fait esperer que vous viendriez à mon atelier lorsque mes petits tableaux
seraient terminés. Je suis maintenant en mesure et vous me flateriez beaucoup de tenir la promesse que vous
m’avez faite »…
37.
Achille-Etna MICHALLON
(1796-1822) peintre. L.A.S., Paris 29 novembre 1821 ; 1 page et demie in-4
(portrait lithographié joint).
600/800
Très rare lettre de ce peintre mort à 26 ans.
Durant son séjour à Rome, il a toujours profité, pour l’envoi de ses études, des expéditions que le Directeur
de l’Académie de France faisait à l’Institut Royal. Or, son dernier envoi est incomplet : « J’ai revu ici et
rigoureusement examiné tout ce que Mr Francin [son oncle], à la consignation duquel étaient mes envois, a
retiré de l’Institut. Il me manque un paquet contenant des livres de croquis. Il est entouré de papier gris et
marqué à mon nom. C’est avec les tableaux de 1820 que je l’avais expédié. Cette perte m’affligerait beaucoup ». Il
demande qu’on en fasse la recherche dans le dépôt de l’Institut…
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