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99.
Giuditta PASTA
(1798-1865) cantatrice italienne. L.A.S., Milan 15 novembre 1821, à Giovanni Battista
Viotti, Directeur de l’Académie Royale de Musique à Paris ; 3/4 page in-4, adresse avec marques
postales (beau portrait lithographié par L. Dupré joint).
700/800
Belle lettre pour ses débuts au Théâtre Italien.
« L’envie de vous prouver que je suis autant raisonable que vous m’avez conseillée de l’être, m’a fait surpasser
tout obstacle qui pouvoit s’opposer à mon arrengement avec M
r
Herold. Me voila donc engagée, et animée par
le desir de vous temoigner ma reconnoissance pour la preference que vous avez bien voulu me demontrer, et
brulante de revoir la Capitale de l’univers qui a degné autrefois couroner par son indulgence mes feibles efforts.
Comme M
r
Herold dans mon engagement […] m’a laissé le choix de l’opera de mon debut, je m’empresse de
vous prevenir que j’aimerai donner
la Gazza Ladra
de M° Rossini »….
100.
Giuditta PASTA
(1798-1865) cantatrice italienne. L.S., Paris octobre 1831, à « Sa Majesté, La Reine des
Français » Marie-Amélie ; 1 page in-fol.
300/350
« L’administration des Italiens a cru devoir m’accorder une représentation à bénéfice qui a été fixée à lundi
prochain 24. Veuillez me permettre, en cette occasion, de venir adresser à Votre Majesté la prière de voir honorer
cette soirée de son auguste présence et d’espérer qu’elle daignera l’accueillir de toute sa bienveillance ; cette
faveur seroit pour moi un témoignage bien flatteur et comblerait tous mes vœux »…
101.
Antonin REICHA
(1770-1836) compositeur tchèque. L.A.S., Paris 19 octobre 1817 ; 1 page in-4
(portrait gravé joint).
500/700
Rare lettre pour sa nomination de professeur au Conservatoire.
Il vient d’adresser au comte de Pradel « la demande de la place de professeur de composition, vacante par le
décès de M
eur
Méhul ; mais comme je n’ignore pas que cette nomination dépendera de Vous en grande partie, et
que cette influence dépend autant de la nature de vos fonctions que de la juste confiance due à vos connaissances
et à votre impartialité, je ne balance pas à vous prier instamment de vouloir bien seconder mes démarches et à
appuyer des réclamations que je crois justes. Je ne répèterai point ici, Monsieur, les causes qui parlent peut-être
hautement en ma faveur ; je me flatte que vous ne les ignorez pas »…
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