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en attendant l’invention
.
artiste romantique français
Esplanade du château d’eau, marché au fleurs
Boulevard Saint Martin, Paris, vers
1830
Aquarelle et encre,
233x158
mm. Signature illisible en bas à droite
Le château d’eau était construit à la Porte du Temple, à la limite de la ville.
Et c’est là, près du théâtre du Vauxhall que le Diorama fondé par Daguerre
et Bouton, fut détruit par un incendie au début de 1839. Le batiment se
situait rue de Bondy, au nord du marché aux fleurs, où se trouve actuelle-
ment la caserne de la garde républicaine, place de la République (à gauche
derrière les arbres sur l’aquarelle).
Watercolor and ink, illegible signature right corner
edme quenedey (1756-1830)
Portrait de femme coiffée en porc-épic, grand-trait
Paris, vers
1792
Grand trait pour physionotrace,
373x248
mm, graphite, craie, pastel
Ayant appris l’invention du physionotrace, Quenedey s’associe à Chrétien en
avril 1788. Le 26 juin, il publie une publicité dans le Journal de Paris pour
annoncer son activité au 45 rue des Bons-Enfants puis après 1801, 15 rue des
Petits Champs. Le portrait grandeur nature, appelé « grand trait » coûte 6
livres, pour 15 livres, on obtient 12 épreuves du portrait réduit et gravé.
Quenedey reçoit les clients et réalise les grands traits en quelques minutes à
l'aide d'un pentographe, confiant à ses assistants la réduction sur plaque de
cuivre afin d’obtenir le profil de petites dimensions : le physionotrace. Gisèle
Freund le définit comme un «précurseur idéologique» de la photographie.
Cette coiffure fut instituée en solidarité avec des condamnés à l’échafaud, cette
coupe imitant celle de ces derniers ou dernières avant de passer à la guillotine.
On parle aussi de «coiffure à la victime».
Full size physionotrace profile outline, graphite, charcoal and pastel
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