Page 104 - cat-vent_drouot18-12-2012

Version HTML de base


.
François-René de CHATEAUBRIAND
(1768-1848). L.A.S., Val-de-loup 31 octobre 1811,
à M. de L
ALLY
-T
OLENDAL
; 1 page in-4, adresse.
. ⁄ .
« Comme je ne lis plus les journaux, Monsieur, j’avais ignoré ce qui s’était passé au
Journal de l’empire
» (après la
publication d’une lettre de Mme D
U
D
EFFAND
au sujet de l’exécution de Lally-Tolendal [voir n° 162]). Il a reçu sa
lettre dans laquelle il retrouve « votre éloquence ordinaire et les sentimens élevés qui sont la base de votre talent. Votre
seul tort, Monsieur, est de vous être donné la peine de répondre à une femme sans cœur, et à ses dignes interprètes.
Tout ce qu’on dit, tout ce qu’on fait aujourd’hui dans cette noble France ne mérite que votre mépris »…
.
François-René de CHATEAUBRIAND
(1768-1848). M
ANUSCRIT
(copie de la main de Trophime-Gérard
de LALLY-TOLENDAL),
Discours de M
r
de Chateaubriant pour sa réception à l’Académie
; cahier de
12 pages in-4.
 ⁄ 
Copie du célèbre discours de Chateaubriand, élu à l’Académie le 20 février 1811 en remplacement de Chénier.
Sa critique de son prédécesseur régicide, son exaltation de la liberté et ses attaques contre le pouvoir, en firent
interdire la lecture, par ordre de Napoléon, et Chateaubriand ne fut jamais reçu, formellement, sous la Coupole.
Lally a ajouté en marge les noms des personnages désignés par allusion.
