Page 172 - cat-vent_drouot18-12-2012

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

.
Ambroise SICARD
(1742-1822) le célèbre prêtre, instituteur des sourds-muets. L.A.S.,
Paris
1
er
pluviose IX (21 janvier 1801), à M. de M
ONTALEMBERT
; 3 pages in-8, en-tête
Le Directeur de l’Institution nationale des sourds-muets de naissance
.
 ⁄ 
Il lui aurait apporté le paquet lui-même, si ses occupations le lui avaient permis, « car je sents bien que, quelque
faible que puisse être mon influence, il serait à propos peut-etre de nous réunir pour servir de concert nos bons amis,
M. et Mad
e
G
EORGET
»… Il est occupé tous les matins, et il dîne souvent en ville. « Si vous aviés occasion, pendant
votre sejour, à Paris, de passer dans le quartier que j’habite, qui est le fauxbourg S
t
Jacques, vous series excessivement
bon de vous donner la peine de passer à l’institution des Sourds-muets. Je quitterais tout pour vous voir et pour
causer avec vous des moyens de faire appeler ici par le gouvernement M
r
Georget »…

.
Charles Maurice de TALLEYRAND
(1754-1838). L.A.S., 8 germinal VI (28 mars 1798),
à Emmanuel H
ALLER
, administrateur général de l’armée d’Italie ; 1 page in-4 (mouillures).
 ⁄ 
Il lui adresse le « citoyen B
ROUQUENS
ancien administrateur général des subsistances militaires. Il est en Italie pour
affaires personnelles et objets de liquidations importantes […] Vous le trouverez tout à fait digne de vôtre intérêt et
vous m’en donnerez la preuve en lui procurant toutes les facilités et lui rendant tous les services qui dépendront de
vous »…
O
N JOINT
2 L.S., même date, aux citoyens T
ROUVÉ
, ambassadeur de la République française à Milan,
et G
INGUENÉ
, ambassadeur à Turin, leur recommandant Brouquens (in-fol., vignette et en-tête, mouill.).

.
Louis-Thomas VILLARET-JOYEUSE
(1750-1812) amiral. L.A.S. comme vice-amiral, à bord
de
la Montagne
en rade de Brest 17 floréal III (6 mai 1795), à son cher B
ROUQUENS
; 3 pages et demie
in-4 (mouill., plis, lettre en partie biffée d’un trait).
 ⁄ 
Le Nestor
,
le Zélé
et
le Fougueux
avec quatre frégates ont ordre de se porter à couvert de la rivière de Bordeaux, d’y
prendre le convoi destiné aux Pyrénées occidentales et de ramener du passage les bâtiments qui sont bloqués à Bor-
deaux et Bayonne par des frégates anglaises ; le contre-amiral V
ENCE
qui commande la division doit protéger aupa-
ravant « l’arrivage » du convoi réuni à l’île d’Aix et destiné à Brest. « Je pense comme toy qu’il serait très instant et
très interessant pour la republique et pour les capteurs qu’on vendît les prises qui deperissent dans tous nos ports ;
j’en ai déjà souvent ecrit au commissaire de la marine, l’agent maritime et les corps constitüés meme ainsi que l’agence
commerciale ont fait à ce sujet des representations qui ont resté jusqu’à ce jour sans reponse du comité de Salut pu-
blic. Vois mon cher Brouquens si tu seras plus heureux et assure la commission des approvisionemens que touts les
marins et le commerce desirent ardament cette mesure »… Il regrette de ne pouvoir employer son ami dans la sta-
tion de la Gironde, et le prie de lui faire passer le tonneau de vin promis par le premier bâtiment partant de Bor-
deaux. « Nous travaillons ici à force mais la sortie d’hiver nous a ecrasés à peine l’armée pourra-t-elle etre dehors en
aout, et Dieu scait encore comme elle sera outillée. Oh quelle galere et quelle misere »…
