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vous voulez, une nuance encore plus tendre et plus sensible; je souffrais de le voir parfois,
lui, si délicat, si raffiné exposé aux vulgarités et aux brutalités; j'étais prêt à payer pour lui de
ma personne - C'est en fonction de ces sentiments que je le déteste avec force". Élu dans
le secteur de Puteaux, "Une cabale était déclanchée [sic] [...], à l'instigation de quelques
vagues professionnels du socialisme [...]. Ils ont gagné - Qu'ils s'appellent Paul Faure ou
Compère Morel, qu'ils m'aient fait attaquer par des femmes ou en tant que juif, cela importe
peu [...]. Pour m'évincer, ils m'ont fait surtout grief d'avoir accepté - je m'en honore - de
défendre Klotz déchu, que j'avais combattu dans sa prospérité au temps où Compère Morel
et d'autres siégeaient avec lui dans le gouvernement Clémenceau [...]". Il reproche à Blum
d'avoir signé contre lui dans le Populaire un article "diffamatoire", l'attaquant non sur le plan
politique mais sur le plan personnel "et presque dans ma vie privée [...] je ne pardonnerai
jamais à Léon Blum de m'avoir infligé la plus atroce déception sentimentale que j'aie jamais
ressentie [...]".
D'autre part, il précisé qu'il a "été l'avocat des communistes et même après avoir quitté leur
parti, je l'étais resté. Je leur avais rendu des services qui ne peuvent être contestés". Suivent
de longues et précises récriminations contres les communistes et leurs manoeuvres.
296 — (France, Politique) 
7 lettres ou billets autographes.
Est.
 : 
150/ 200 €
TALLEYRAND-Périgord, Charles-Maurice prince de (1754-1838).- L.a.s. à son secrétaire
privé Colmache, s.d.l., in-8° : Il lui demande de lui procurer un portrait de Benjamin Franklin
"en gravure (non coloriée)" et lui donne les dimensions très précises qu'il souhaite, cadre
compris mais "je n'ai pas besoin que ces grandeurs soient rigoureusement exactes [...] Le
cadre doit être doré comme ceux de la grande galerie". Ce cadre est peut-être destiné à
l'Hôtel de l'ambassade de France à Londres.— GUIZOT, François (1787-1874).— Billet,
183[3 ?], en-tête du Cabinet du Ministère de l'Instruction publique : Invitation à manger avec
le duc de Broglie et Cousin.— SALVANDY, Narcisse-Achille comte de (1795-1856).- L.a.s.,
s.l.n., in-8° : Il soutient son correspondant dans son entreprise "honorable et utile" bien
qu'il manque de temps pour y participer et "voudrais espérer que son nom fut de quelque
utilité".— FAVIER, Mathieu, "Ordonnateur en Chef".- L.a.s., in-8°, 14-2-1814 : il donne
la composition des divisions de l'armée.— BARTHOU, Louis (1862-1934).- Carte de
visite signée "avec ma vive gratitude".— BOULANGER, général Georges-Ernest (1837-
1891).- Signature.— [À] GRANIER de CASSAGNAC, Paul (1843-?).- Le président du
Conseil lui demande un entretien.
297 — (France, Politique) 
-
Ens. 9 doc
.
-
Correspondance saint-simonienne signée
d'Édouard Séguin (7 lettres et 1 livret).— Discours de Lucien-Anatole de Prévost-
Paradol (22 pp.).
Est.
 : 
200/ 250 €
(1). Édouard Seguin (France 1812-1880 New York) est un des précurseurs dans la prise
en charge de l'éducation des déficients mentaux. Il émigra aux EU en 1852 après le coup
d'état : 3 lettres à "sa bonne soeur" la saint-simonienne comtesse Véturie d'Espagne
(Compiègne 1798-1867 Mey au château Espagne) dont une très intéressante (19-1-1832,
4 pp. in-4°) sur sa position divergente sur la doctrine et ses âpres discussions avec le
père Talabot,- une lettre amoureuse (31-3-1832, 3 pp. in-8°) et une lettre de rupture (1 p.
in-12° abîmée).— Lettre à "Mon père" (1-9-1831, 4 pp. in-4° à en-tête "Religion Saint-
Simonienne", ratures) : déclaration de foi saint-simonienne ("Je suis tout entier à la famille
saint-simonienne") et règlement de compte avec son père qui ne le comprend pas.— Lettre
(Paris, 2-3-1831, 2 pp. in-4°) : discussion sur la prise de position libérale et catholique