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157. GODARD Jules : 2 lettres manuscrites
signées à en-tête des ballons Postes Jules
Godard. L’une datée du 21 décembre 1881 où il demande à son interlocuteur une
avance afin de partir en voyage. Soit 2 documents.
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158. HERIAT Philippe (Georges Raymond Payelle) : Importante correspondance
entre l’écrivain Philippe Hériat et son secrétaire, le journaliste Jean PANE.
45 lettres et cartes postales écrites par Philippe Hériat du 22 décembre 1937 au
30 octobre 1940. Il lui parle de ses écrits (
«
les enfants gâtés »
, futur Prix
Goncourt 1939 :
« comme j’avais déjà interrompu à quatre reprises pour des
raisons cinématographiques ou autres, quand je l’ai récemment repris pour la cinquième
fois, je n’y voyais plus clair. Sur le conseil même de Gallimard je l’ai laissé dormir
deux mois »
, le succès viendra en décembre 1939 avec
« 40.000 ex. sous pres-
ses »
), puis il lui parle de ses travaux cinématographiques, en particulier avec Jean
Delannoy, avec lequel il écrira les scènes de deux films, lui qui avait été avant-
guerre acteur de cinéma et de théâtre. Il évoque ses relations littéraires (il joue les
intermédiaires avec Kessel pour le manuscrit de
« Belle de jour »
, lui parle de
Tino Rossi, joue les intermédiaires avec le Prince Michaguine pour des droits d’au-
teur). Dans un second temps, mobilisé pour la
« drôle de guerre »
, Hériat lui
donne des nouvelles régulières du front (défense passive à Reuilly, puis Toulon), ce
qui ne l’empêche pas de poursuivre ses travaux (manuscrit de
« Toulouse-
Lautrec »
). Le 2 septembre 1939, il lui écrit pour annoncer la mort de sa mère et
lui adresse en juin 1940 une lettre où il évoque Colette et Moreno. Enfin, dans
une dernière partie, il continue à correspondre depuis la Zone Libre (Le Lavandou)
où il s’est réfugié (lui parle de Paris occupé, de Delannoy, de Gallimard, de
Beckers, de ses projets d’édition ou de réédition).
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159. Général LAFAYETTE (Gilbert du Motier de La Fayette) : Lettre manuscrite
datée du 29 mai 1828. Une page in-8. Il recommande à son interlocuteur un
mémoire présenté par un avocat parisien et une jeune demoiselle
« dont
l’histoire m’a paru intéressante »
. Alors député de la Sarthe, il effectue ici son
travail de terrain.
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