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254. LETTRE DE SOLDAT
.
Lettre autographe signée, du soldat Jourdain, adressée à ses parents. Oviédo (Espagne), le 10 juin 1811 ; 3 pages in-8°, adresse
au dos, avec marque postale, deux fentes. Il se porte bien et souhaite que la santé de ses parents et de sa soeur en soit de même.
«
Je vous dirais que j’ai recu largent que vous mavez envoyé qui ma fait un grand plaisir car nous entouchons pas souvent. Voilà
14 mois que lon nous a pas donne un sous ainsi voyez si nous pouvons être bien aisé, le pain vaut 12 sous la livre et le vin vaut
3 francs la bouteille
. […]
S’il y a quelque chose nouveau aux pays de me le faire à savoir.
» Une rare découpure représentant
un cavalier du Premier Empire accompagne cette lettre.
On joint 4 imprimés de l’époque : Suite du procès de Moreau, Georges [Cadoudal] et autres généraux ; Articles de paix entre la France
et l’Autriche ; XXXI bulletin officiel de la Grande Armée ; Détails de la capitulation proposée aux Russes (An 14).
300/400
255. MAURIAC
François [Bordeaux, 1885 - Paris, 1970], écrivain français.
Ensemble de 4 lettres signées (dont 1 autographe signée), adressées à Henri Amouroux :
— 28 août 1965 ; 1 page in-8°. Demande de rendez-vous pour recevoir son correspondant à Malagar.
— 4 octobre 1965 ; 1 page in-4°. «
La citation exacte de Sollers est : “De Gaulle, Malraux, c’est le romantisme au pouvoir !
»
— 31 janvier 1967 ; 1 page in-4°. «
Je vous attendrai le mercredi 8 à 16 heures
».
— «
Malagar, 21 avril
» ; 90 x 140 mm. «
Quel bel article vous avez consacré à ce petit livre, mon cher confrère
[…]
et comme
je me réjouis à l’idée qu’il aura été lu par
[…]
nombreux alliés et autres landais si chatouilleux dès qu’on touche à la région
et à la caste !
»
200/250
253.
[
LAVAL
Pierre]
Pages tapuscrites datant de 1945 sur l’affaire Laval.
— Plan de la salle d’audience sur l’affaire Laval à la Haute Cour de Justice.
— Documents sur sa tentative de suicide 15 octobre 1945, au matin de son exécution.
— Copie de la lettre de Laval d’octobre 1945 «
Je n’ai maintenant aucun doute sur le sort qui m’attend. Le Général de Gaulle
n’hésite pas à ordonner mon assassinat
», etc.
— Pages tapuscrites sur le transfert du corps de Pierre Laval du cimetière de Thiais au cimetière de Montparnasse. 200/300