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275. WEYGAND
Maxime [Bruxelles, 1867 - Paris, 1965], général français.
Ensemble de 5 lettres autographes signées et d’une lettre signée [adressées à M. de Raissac]. De 1963 à 1964 ; formats in-8° :
— 3 juin 1963 : «
Je pense comme vous que le texte de la lettre que le Gal Catroux m’a adressée à Alger doit être intégrale-
ment publié ; c’est d’autant plus indiqué que votre œil exercé s’est aperçu que la coupure pratiquée avait enlevé un passage
important de la lettre. J’ai fouillé les Atlas dont l’un très moderne que je possède. Je n’espère plus trouver d’indication capable
de nous permettre de mieux situer Garlitz que dans les petits cahiers de souvenirs écrits par ma femme, qui fourmillent de détails
que je n’ai pas retenus.
»
— Coatamour, le 1
er
septembre 1963 : il termine la lecture du livre qu’a écrit son correspondant sur sa vie. «
Je veux sans
tarder vous dire que mon coeur déborde de reconnaissante émotion. L’image que laissera “ un soldat dans la tourmente”
est toute de droiture, de fidélité au devoir, de constance dans les convictions, de fermeté de caractères dans l’histoire,
j’apparaîtrai, grâce à vous, tel que je me suis efforcé de vivre et de servir.
»
— Paris, le 9 septembre 1963. Il a remis à son fils “un soldat dans la tourmente” : «
Sur l’ensemble de l’ouvrage, il partage le
sentiment très favorable que mon fils Édouard et moi en gardons. C’est l’essentiel. Mais il estime
[…]
que le 1
er
chapitre est de
nature à nuire à cet ensemble.
[…]
Ce chapitre gagnerait à être réduit à 2 ou 3 pages, où seraient sobrement rappelées les
différentes hypothèses mises sur ma naissance et l’absence totale de preuves permettant de donner jour à l’une ou l’autre de
ces hypothèses.
»
— Paris, le 16 septembre 1963 : «
En ce qui concerne le résumé de ma carrière militaire, mes observations avaient une grande
importance. Beaucoup de militaires liront, je le souhaite, votre livre. Il ne fallait pas qu’ils trouvent dans ce résumé des erreurs
de chronologie ou fonctions qui auraient pu nuire à leur confiance.
[…]
J’ignore si vous vous rendez exactement compte de la
somme de souffrances, de désespoirs dont j’ai cruellement pâti au cours de la partie de mon existence, dont je n’étais pas
responsable. Ni père, ni mère. Ce premier chapitre m’a revivre les plus pénibles années de ma vie
. »
— Paris, le 23 décembre 1963 : «
Voici ce que Xavier Vallat m’écrit de votre livre : “ Il (M. Guy Reisser) a écrit un ouvrage qui
dépasse de loin, pour la compréhension des années tragiques que nous avons connues, toute la bibliothèque que chacun de
nous a pu se constituer, et son objectivité vous a élevé un beau et juste monument”.
»
— Paris, le 15 janvier 1964 : «
Vous m’aviez fait part de votre intention de lui offrir un exemplaire de votre livre, et je vous l’avais
déconseillé. J’ai été mal inspiré et je suis sûr qu’elle serait heureuse de le recevoir de vous.
»
— Paris, le 9 juin 1964 : Toujours au sujet de son livre, il a reçu une longue lettre de Félix Bonafé : «
“ Le livre de Raïssac est
clair, vivant, ordonné.... Et bien, il fallait que tous ces détails fussent connus à travers la plume d’un honnête homme comme
Guy Raïssac. Il y a de très belles gravures dans le livre. J’aime les portraits lointains du jeune sous-lieutenant à Brandebourg du
30° Dragons.”
».
500/600
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