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267.
Étienne VIDALIN
(1773-1794) conventionnel (Allier). L.A.S., Paris 25 prairial II (13 juin 1794), à ses collègues
Dupin et Reverchon ; 2 pages et demie in-fol.
100/150
Belle et rare lettre prenant la défense de son oncle, accusé de conspiration et de complicité avec les rebelles de
Lyon. Il ne peut croire à sa culpabilité : « la vérité a toujours été dans sa bouche et dans ses écrits, je n’aurais pas été jusque là
à m’apercevoir qu’il n’étoit pas dans le sens de la Révolution ». Il faut enquêter, frapper les coupables, mais ne pas accuser les
innocents ; son oncle lui a appris à secouer les préjugés de classe, « méprisant la noblesse et la robe dans lesquelles il ne voyoit
que la morgue et l’ambition de dominer, détestant les prêtres parce qu’il n’appercevoit en eux que fanatisme et envie de tromper
les hommes pour mieux les subjuguer ». Reverchon connaît les actions patriotes de cet oncle de Moulins, qui a secouru des
indigents et donné du travail aux malheureux… [Un mois et demi plus tard, Vidalin décédait de maladie, trois jours avant la
chute de Robespierre.]
268.
VIGNETTES
. 15 feuillets vierges de papier à lettres illustrés de grandes vignettes militaires en couleurs ;
15 ff. in-8.
200/300
10 sont édités par E. Ferry à Nancy, pour des régiments de chasseurs, cuirassiers et hussards : scènes de caserne, de parade,
de charges, etc. D’autres scènes de cuirassiers et hussards en chromolithographie.
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