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397 [GRAPPIN (dom Pierre-Philippe)]. Mémoires sur l’abbaye de Faverney, qui contiennent en abrégé l’histoire de la
ville.
Besançon, Daclin, 1771.
In-8, demi-basane granitée, dos lisse orné, pièce de titre orange, tranches jaunes (
Reliure
de l’époque
)
.
150 / 250
Aligny,
370
— Perrod,
1488
/
56
.
Première édition.
De la bibliothèque de Raincourt, avec ex-libris gravé.
398 GRAPPIN (dom Pierre-Philippe). — Recueil de pièces et documents divers. In-8, demi-veau cerise serti d’un filet doré
et estampée d’une roulette à froid, dos orné, non rogné (
Reliure du XIX
e
siècle
)
.
200 / 300
Recueil factice comprenant
5
pièces imprimées.
WEISS.
Notice sur Dom Grappin
. S.l.n.d. Extrait des Mémoires de l’Académie de Besançon. — JOUFFROY.
Proposition
adressée à l’Académie de Besançon
. — GRAPPIN.
Quelle est l’origine des droits de Main-morte dans les provinces qui
ont composé le premier Royaume de Bourgogne
? Besançon, Couché,
1779
. Dissertation qui a remporté le prix de
l’Académie de Besançon le
24
août
1778
. — GRAPPIN.
Mémoires historiques sur les guerres du XVI
e
siècle dans le comté
de Bourgogne
. Besançon, Couché,
1788
. —
Procès-verbal des délibérations de la Commune de Besançon, du 28 juillet 1789
et éloge funèbre de M. Blanc prononcé le même jour
. Besançon, Couché, s.d.
La liste des pièces a été rédigée à la plume sur la première garde.
Reliure frottée, traces de plume sur le premier plat.
399 GRAY. —Armorial enluminé du XVII
e
siècle. Manuscrit de 62 feuillets non chiffrés sur papier. [270 x 170 mm], vélin
souple du XVIII
e
siècle.
5 000 / 6 000
SUPERBE ARMORIAL ENLUMINÉ CONSACRÉ À LA VILLE DE GRAY, EN HAUTE-SAÔNE.
Le recueil comprend les armoiries de chanoines, clercs, curés, marquis, barons, procureurs, gens d’armes, avocats et
médecins de la ville franc-comtoise. Elles sont précédées ou suivies des noms et fonctions de leurs propriétaires,
soigneusement calligraphiés à la plume à l’encre brun clair, d’une écriture très lisible. La plupart de ces «entrées» ont été
complétées postérieurement, de leur date de mort jusqu’à la fin des années
1660
, la plupart à l’encre noire.
LE MANUSCRIT EST ORNÉ DE PRÈS DE 190 MAGNIFIQUES BLASONS ET ARMOIRIES, FINEMENT GOUACHÉS
ET DONT LES COLORIS SONT, DANS L’ENSEMBLE, PARFAITEMENT PRÉSERVÉS.
Parmi ces figures héraldiques, nous remarquerons les belles armoiries de la ville de Gray qui ouvrent le volume, dont l’écu
au
1 d’azur semé de billettes d’or, au lion couronné ravissant d’or, armé et lampassé de gueules, et au 2 d’argent chargé
de 3 flammes de gueules
, est posé sur les armes du Royaume d’Espagne, coiffées d’une couronne royale et entourées du
collier de l’ordre de la Toison d’Or. Citons également à titre d’exemples les jolies pièces de l’abbé François de la Folle, curé
de Gray (f.
2
r°), de Sanson d’Alteriet chanoine de la ville (f.
16
r°) ou de Jean-Baptiste Maudinet, lieutenant général du
bailliage d’Amont au siège de justice de Gray (f.
42
r°). Toutes les compositions, habilement dessinées, ont été exécutées par
une personne douée d’un certain sens artistique.
Notons enfin, au feuillet
6
r°, une pièce versifiée sur le
Trépas de Monsieur du Pin, 1665
.
LE MANUSCRIT EST DATABLE DES ANNÉES 1654-1660, ÉPOQUE À LAQUELLE LA CITÉ DE GRAY EST ENCORE
SOUS DOMINATION ESPAGNOLE.
Des cahiers de notes manuscrites ont été reliés à la suite de l’armorial. Celles-ci, rédigées entre
1710
et
1732
, ont
probablement été ajoutées par l’un des propriétaires du manuscrit qui a couché sur le papier des mémoires sur sa vie
personnelle (naissances de ses enfants) et son activité professionnelle. Selon ces notes, il pourrait s’agir d’un armurier
franc-comtois ; ainsi, par exemple, le
18
janvier
1710
le rédacteur parle d’un “mémoire de l’ouvrage” (une commande) fait
pour le neveu d’un lieutenant colonel de dragons et nous informe avoir
repoly les pistolets
et
remis en estat
, plus
avoir
racomodé son espey
ou encore
fait un chien neuf au fusil
.
Deux premiers feuillets (le second étant déchiré dans sa partie inférieure), non compris dans le calcul de la foliotation, ont
servi de support pour les dessins modernes d’un enfant. Au feuillet
8
, une armoirie a été contrecollée sur une autre, petite
déchirure au verso ; l’armoirie du feuillet
22
v° est abîmée, petit manque de papier à l’angle supérieur du feuillet
49
, avec
atteinte à la composition au verso. Les feuillets
19
,
24
-
26
,
41
,
43
et
59
(croquis d’armoiries à la pierre noire sur celle-ci)
sont vierges.
Vélin froissé et taché, petit manque en queue de dos.
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