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138.
Jean RICHEPIN
. M
anuscrit
autographe, [
Toutes mes vies
, vers 1924-1925] ; 287 pages in-4 avec de nombreux béquets, paginées et
lettrées.
2.000/2.500
M
émoires
en
partie
inédits
,
composés
de
souvenirs
de
jeunesse
,
d
épisodes
de
la
vie
littéraire
,
anecdotes
et
portraits
, regroupés par Richepin en
quatre parties. On remarquera notamment les chapitres consacrés à la genèse et la publication de
La Chanson des Gueux
, ou aux
souvenirs sur Théodore de B
anville
, Arthur R
imbaud
, Germain N
ouveau
, Paul V
erlaine
, ou Jules V
allès
.
La plupart de ces récits ont paru dans la revue mensuelle de Raymond Escholier,
Demain
. Toute la première partie, sauf l’épisode
Un
Labadens
, parut dans le n
o
6 (septembre 1924), avec le sous-titre « De la caserne à la roulotte » ; elle fut d’ailleurs augmentée alors des
pages consacrées à
Vallès
, initialement prévues pour la troisième partie. La deuxième partie fut répartie dans les n
os
9 et 11 (décembre
1924 et février 1925), avec les sous-titres « Poètes et bohêmes » et « Autour de la
Chanson des Gueux
 », et la troisième, dans les n
os
 13
et 16 (avril et juillet 1925), avec les sous-titres « Des copains » et « Copains et copines ». Un seul épisode annoncé,
Juvénal
, publié dans
le n° 16, ne se trouve pas dans le manuscrit ; y figurent cependant deux récits supplémentaires,
Les écrevisses du petit Auguste
et
Le
Bourgeron
. La revue
Demain
ayant cessé de paraître après le n° 17, la quatrième partie, composée de 8 épisodes, resta inédite, soit,
avec les deux récits en annexe, 69 pages sur le total de 287 que comporte le manuscrit.
Le manuscrit, à l’encre noire au recto de feuillets de papier ligné, présente des ratures et corrections (parfois au crayon bleu), et de
nombreux béquets collés. Les sommaires des parties II à IV sont dressés au crayon bleu, avec le décompte des lignes.
Ces mémoires s’ouvrent par
Élève-tambour
, souvenirs d’écolier : « Avant de partir pour l’expédition de Crimée, qu’il suivait en qualité
de médecin aide-major, mon père nous avait installés, ma mère et moi, rue de Belleville, où nous habiterions pendant son absence
dont il ne prévoyait pas la durée, et qui dura de longs mois. Il y avait alors, au 38 de cette rue, une école tenue par M. Lucron, à laquelle
me mit ma mère. […] J’ai obtenu, à cette école primaire, vers 1854-1855, des prix de lecture, de littérature, et même de calcul. J’aurais,
sans aucun doute, oublié ces premiers succès scolaires, sans quelques bouquins vieillots, aux couvertures gaufrées et rehaussées d’or,
de couleur pâle, bleu de chine passé ou rose tendre, et imprimés en gros caractères, retrouvés, beaucoup plus tard, dans un coin de la
bibliothèque de mon père »… Suivent les chapitres :
Dans l’enseignement
 ;
Besançon, 1870
 ;
Souvenirs de la Commune
 ;
Un Labadens
 ;
À Sainte-Pélagie
 ;
Les Vivants
 ;
Ma Légende
 ;
Forains
 ;
Romanichels
. Deuxième partie :
Banville
 ;
Deux portraits
 ;
Ma statue
 ;
Cabaner
 ;
Le Poëte boiteux
[Pierre-Paul Poulalion] ;
Les Pouillards
 ;
Deux Chinois
 ;
Sur l’Hirondelle
 ;
Hammams
 ;
La Chanson des Gueux
. Troisième
partie :
Pages d’album
 ;
Nicolardot
 ;
Dans les casemates
 ;
Les Dessous du feuilleton
 ;
Les Blasphèmes
 ;
L’ancien
Gil Blas ;
Paul Alexis
 ;
Bibliophilie
 ;
L’éditeur Lacroix
 ;
Filles de brasserie
. Quatrième partie :
Un dominicain
 ;
Le paria Gustave Puissant
 ;
Un portefeuille
 ;
La
sauce Romarin
 ;
La colle de pâte
 ;
Ténèbres
 ;
Germain Nouveau, Rimbaud
(avec insertion de copies de lettres et de vers de Nouveau) ;
Paul Verlaine
 ;
Après ses obsèques
. Enfin :
Les écrevisses du petit Auguste
 ;
Le Bourgeron 
;
Vallès
.
…/…