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62
f
250.
Victor de Riquetti, marquis de MIRABEAU
(1715-1789) économiste, dit « l’Ami des hommes ». L.A.S., 18 mai 1778, [à la princesse de
L
igne
] ; 1 page in-4, petit manque en bas à gauche avec légère perte de texte.
300/400
« Je prends la liberté de mettre sous la protection de Madame la princesse de Ligne, le précis de mes folles idées sur l’affaire
dans laquelle Madame la comtesse de Brienne a bien voulu se servir de moy pour ouvrir la voye. Je ne vaux rien du tout pour traiter
et discuter de vive voix, ou je me range tout entier à l’avis d’autruy, ou j’entraine les autres dans le mien. Ce n’est point ainsy qu’on
discute »… Il est, pour ses affaires importantes, son seul conseiller, mais la Princesse a depuis longtemps « la tête quarrée qui seule
a le droit et l’habitude et la force de me redresser, de me contrarier, dépiter et soumettre à la raison contradictoire […]. Si je luy
soumettois le radotage cy joint il seroit mis en pièces et je prends le party de l’envoyer pour me débarasser de la conversation ». Ces
dames ne devront voir dans ce geste que son zèle et la marque de son inexorable respect…
f
251.
Victor de Riquetti, marquis de MIRABEAU
. 2
notes
autographes ; 1 page et demie in-4 chaque.
300/400
Notes et comptes concernant un litige avec son gendre le marquis de L
asteyrie du
S
aillant
(1740-1815), qui avait épousé en 1763 sa fille
Charlotte (1747-1820), au sujet des revenus de terres et de fermes.
Notte sur le conte a tenir
, puis
Errements de conte du relicat actuel
,
calculant les montants de ses dettes et arriérés consécutifs au baillage de a ferme, et rectifiant à la baisse les comptes des montants
réclamés par M. du S
aillant
...
État juste des revenus
, àla suite d’une note d’une autre main, faisant l’état des ressources et des revenus
que M. du Saillant tire de la terre et ferme de Dujardin, et des travaux à y faire…
O
n
joint
une L.A.S. de sa belle-mère Thérèse Ferrières de S
aulveboeuf
de
V
assan
(1690-1770), à M. Juge, avocat à Limoges (avec sceau
de cire rouge à ses armes).
252.
Bon-Adrien Janot de Moncey
(1754-1842) maréchal. L.A.S., Q.G. de Bayonne 15 germinal V (4 avril 1797), au marquis B
londel
de
D
rounat
, capitaine général de la province de Guipuzcoa ; 2 pages in-fol., en-tête
Le Général Divisionnaire, commandant en chef la
onzieme Division militaire
, vignette.
250/300
B
elle
lettre
sur
son
séjour
au
pays
basque
. Il espère revoir le général à Bayonne, à l’époque des courses de taureaux, et il le taquine
gentiment sur ses infirmités : « vous aves encore, Monsieur le marquis, votre gaieté de trente ans ; tout ce que je vous souhaite c’est
la prolongation de votre maladie pendant une trentaine d’années »... Quant à la goutte, il lui propose de le rejoindre aux eaux de
Bagnières... « Je suis bien sensible à tout ce que vous me dites de flatteur sur la bienveillance dont m’honorent les habitans de S
t
Sebastien, adoucir, le plus possible, le fleau déjà trop terrible de la guerre a toujours été le vœu de mon cœur ; le temoignage que
vous me donnés que j’ÿ ai reussi est ma plus douce récompense. Les souhaits que vous aves fait pour nos assembléés se sont realisés ;
partout elles ont été calmes et tranquilles, partout le bon choix des électeurs nous fait esperer de bons legislateurs. Puisse [...]
Minerve présider toujours parmi nous ; puisse t’elle aussi cette déésse, dont on a trop méconnu les avis, présider a tous les conseils
des rois et, éteignant les flambeaux de la discorde, unir toutes les nations par les liens d’une heureuse et longue paix »...
253.
Philippe de Montauban
(vers 1455-1514) chancelier de Bretagne et conseiller d’Anne de Bretagne. L.A.S., Nantes, à M. de R
ohan
 ;
1 page in-4, adresse.
150/200
Il évoque ses démarches pour hâter son affaire : « jespere que vostre affaire nen sera plus tarde. Il vous plaira touzjours me mander
vos bons plaisirs pour a mon pouvoir les accomplir »... R
are
.
254.
MOSELLE
. 25 numéros du
Journal du Département de la Moselle
, 10 septembre 1808-20 novembre 1809 ; 8 pages petit in-4 chaque.
40/50
255.
napoléon i
er
(1769-1821). P.S. « NP » (fragment), Compiègne 9 avril 1810 ; 1 page in-12.
250/300
Belle signature découpée en marge d’une lettre où Napoléon a dicté des éléments de réponse, reprochant au maréchal Oudinot
de ne pas avoir « montré plus de fermeté »…
256.
Suzanne
C
urchod
, Mme Jacques NECKER
(1739-1794) femme de lettres suisse, mère de Mme de Staël. 5 L.S. et une lettre dictée, plus
19 lettres (minutes) ou manuscrits à elle adressées ou la concernant, 1786-1787 ; 50 pages, formats divers.
700/800
À
propos
de
la
fondation
par
M
adame
N
ecker
de
l
hospice
de
charité
à
M
ontpellier
. [Elle y séjourna, pour sa santé, au cours de l’hiver de
1784-1785, et se lia alors avec Eustache P
oitevin
, fondateur de la Société des Sciences et Belles-Lettres de la ville. Poitevin deviendra
l’un des cinq commissaires de l’hospice, qui semble avoir reçu des patients dès le 1
er
novembre 1785.]
* Suzanne Curchod N
ecker
. 5 L.S. et 1 lettre dictée à Poitevin, 1786-1787 : remerciements pour son travail, envoi de la copie d’une
lettre élogieuse de Mme Cassegrain, félicitations sur l’excellente administration de l’hospice : « si cet esprit pouvoit inspirer tous
les administrateurs du Royaume, bientôt le peuple ne connoitroit plus le malheur […] et je ne doute pas que les triomphes de la
bienfaisance ne reviennent ceux de la religion »…
* Eustache P
oitevin
. Mémoire autographe : « Pièces relatives à l’établissement d’un hospice de charité à Montpellier, 1785 » (27 p.
in-4). Cahier autographe de copies de lettres échangées entre Poitevin, Mme Necker et Mme Cassegrain (1785). P.A.S., reçu pour la
somme de 2000 livres, don de Mme Necker à l’hospice (1785). Minutes autogr. (une signée) de 11 lettres à Mme Necker et d’une à Mme
Cassegrain (1785-1787), avec copie d’une lettre de Mme Necker. L.A.S. de Mme Cassegrain à Poitevin.
* Auguste B
roussonet
, professeur en médecine (1761-1807). L.A.S. à Mme Necker, pour recommander un collègue pour une place de
médecin dans l’hospice (déchir.)…