Page 77 - cat-vent_piasa27-03-2012

Version HTML de base

75
331.
RÉFRIGÉRATION
.
Charles TELLIER
(1828-1913) ingénieur, pionnier de la réfrigération. 18 L.A.S. et 1 P.A.S., Paris 1913, à Georges-Auguste
L
e
R
oy
 ; 25 pages in-4 ou in-8.
150/200
Correspondance au secrétaire général de l’A
ssociation
française du
F
roid
, auteur d’une notice sur
Charles Tellier, créateur de l’industrie
frigorifique
(1912) et organisateur de la manifestation internationale en son honneur, en juillet 1913. Il y est question de publications
et de réunions, des moyens frigorifiques d’exporter de la viande d’Argentine, d’une récompense qui lui sera remise par le ministre des
Colonies, à la Société de géographie commerciale, etc. O
n
joint
divers documents.
332.
RÉVOLUTION DE 1848
. 21 lettres ou pièces, Paris 1848.
150/200
Dossier constitué par Louis L
ierman
, négociant en faïence de la rue Saint-Antoine, en vue de faire reconnaître sa conduite courageuse
pendant les
journées
de
J
uin
. Laissez-passer nocturne de la mairie du 7
e
arrondissement ; certificat du représentant du Peuple Amable
J
ullien
attestant que Lierman sauva 9 soldats de « la fureur des insurgés » en les cachant chez lui ; certificat du capitaine Brisson
certifiant sa conduite ; rapport manuscrit sur la prise de la barricade Saint-Paul ; reçus pour la remise de fusils et sabres ; billet de
logement ; témoignages de sa conduite par des maires et des grenadiers
; échange de lettres avec le colonel de la 7
e
légion de la Garde
Nationale de Paris ; reconnaissance de Jules S
enard
, ministre de l’Intérieur, au nom du Chef du Pouvoir exécutif… O
n
joint
17 lettres ou
pièces concernant Lierman (1835-1871).
333.
Antoine-Joseph SANTERRE
(1752-1809) général de la Révolution. P.S., octobre 1792 ; 3 pages in-fol.
200/250
« État des appointemens à payer aux Citoyens Employés dans les Bureaux de l’Etat Major » de la G
arde
N
ationale
P
arisienne
(dont il
est le commandant), pour le mois d’octobre 1792 : 36 employés du secrétariat, de la caisse, des convois, casernes, etc., ont émargé,
pour des sommes allant de 500 à 60 francs.
334.
Victor-Amédée II de SAVOIE
(1666-1732) Roi de Sicile puis de Sardaigne. L.S., La Vénerie 18 juin 1712, au sieur de S
aint
-H
ippolyte
, général
de bataille dans ses armées, à Berlin ; 3 pages in-fol., adresse avec sceau aux armes sous papier (fente réparée).
250/300
À la suite de « la Paix du Czar avec le Roy de Suede », et des changements qui peuvent se produire dans les affaires de l’Europe,
il nomme le général comme « celuy le plus propre à pouvoir penetrer et tirer les idées », pour une mission auprès du Roi de Suède,
avec autorisation, auparavant, de communiquer avec S.M. Prussienne : « nous regardons ce Prince avec tous les sentimens d’estime,
et d’amitié »… Ayant appris « son heureuse guerison de la petite verole », le général pourra l’en congratuler de sa part, et « profiter
de cette occasion naturelle pour luy communiquer le dessein que nous avons de nous prevaloir de vôtre personne pour l’effect que
dessus »…
335.
SAVOIE. CHARLES-FÉLIX
(1765-1831) roi de Sardaigne et duc de Savoie. L.S., Turin mars 1824, au cardinal B
ardaxi
 ; demi-page in-fol.,
adresse avec sceau sous papier aux armes ; en italien.
50/60
Il le remercie de ses vœux pour la Noël.
336.
Louis SCHERLOCK
(1771-1812) officier d’État-major, député au Conseil des Cinq-Cents et au Corps législatif. 6 L.A.S. (une non signée)
et 1 P.A., 1797-1812, à
sa mère
ou à son beau-père, M. D
avid
 ; 15 pages formats divers, qqs adresses.
150/200
C
urieuse
correspondance
de
cet
officier
qui
voulait
épouser
D
ésirée
C
lary
.
Florence 23 frimaire VI (13 décembre 1797)
. Impressions de
Modène, Bologne et Florence. L’ambassadeur l’a présenté hier au Grand Duc, jeune homme bien froid « qui doit à la sagesse de son
premier ministre et l’ancien gouverneur de son enfance, C
te
Manfredini, la bonne intelligence qui regne entre notre gouvernement
et lui » ; il va partir pour Pise, et y attendra « le courrier de M. de B
onaparte
 »…
Marseille 25 germinal VI (14 avril 1798) 
: « Je viens
d’être nommé representant du peuple, au conseil des cinq cents, pour ce département,
à la place de trois ans
. Il y a eu une sçéssion
de
quinze électeurs
que l’intrigue seule et non l’amour du bien public avait formée, elle m’a pareillement nommé […], je n’ai pas
accepté »…
[Avignon floréal VI (avril-mai 1798)]
, le Directoire lui a envoyé le brevet de général de brigade. « Je reçois plusieurs fois
des lettres de
Désirée, sœur de Bonaparte
, ce mariage pourra se renouer. J’y suis presque déçidé,
car il faut de l’argent pour vivre
 »…
Rome 30 août 1806
. Il est dans le dénuement, et a écrit à l’Empereur, aux ministres, etc. « Vous avez lu les lettres de J
oseph
, mon ancien
ami, mon ancien collègue, dont j’ai manqué d’épouser la sœur, aujourd’huy roi, qui n’a pas voulu me voir, me recevoir, de crainte de se
compromettre ! ». Il y a eu un tremblement de terre, le 26, qui a détruit à Frascati la maison du sénateur L
ucien
B
onaparte
, qui a failli y
périr avec les siens… – « Notes sur la fortune actuelle et les espérances de Monsieur de Sherlock », détaillant ses rentes, ses héritages,
ses placements et ses espérances, notamment par son beau-père D
avid du
V
ernay
, jurisconsulte du barreau de Lyon…
Paris 4 septembre
1812
, il raconte les déceptions théâtrales de Mme N
aley
-N
euville
, et demande à son beau-père d’étudier et de juger la contestation ;
il évoque aussi l’énorme levée de conscrits, et s’interroge sur la fiabilité des « bruits extraordinaires sur nos opérations militaires de
Russie et d’Espagne »… O
n
joint
son acte de décès (Naples 1812) ; plus 2 intéressantes lettres de Mme N
aley
-N
euville
, et une lettres du
directeur du Théâtre des Arts à l’actrice, avec minute de réponse au dos par Scherlock.
337.
Charles de SCHOMBERG
(1601-1656) maréchal de France, vice-roi de Catalogne. L.A.S., Resies 16 novembre [1642], à M. de B
arbotan
,
commandant le corps de Roquelaure dans Cadaquès ; 1 page in-fol., adresse, cachets cire noire (brisés).
100/150
Ordre de réintégrer dans le régiment de Roquelaure le S. de P
erery
suspendu de son service après une affaire avec son capitaine,
après qu’il aura fait des excuses publiques au S. de S
aint
-C
ristie
, « soit que vous ordonniez quil les face a la teste du bataillon en devant
ses personnes en presance desquelles lexes a esté commis. Je scay bien que laffaire est grave mais vous concidereres quelle a suivy
une injure bien pleine de mespris et tous les jours nous accordons des querelles qui ont une pareil cause »...