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28 BOUGEANT (G. H.). Histoire des guerres et des négociations qui précédèrent le traité de Westphalie.
Paris, Pierre-
Jean Mariette, 1744.
3 volumes in-4, veau raciné, dos orné, tranches rouges (
Reliure de l’époque
)
.
250 / 300
Quérard, I,
447
.
Édition originale des tomes II et III, le premier ayant déjà paru en
1727
.
Une très grande figure hors texte dépliante illustre le tome I ; gravée par
J. Suyderhoef
d’après
G. der Burch
, elle représente
la signature du traité.
Plusieurs accrocs à la reliure avec petits manques, deux coiffes rognées. La grande planche est déchirée sans manque.
Feuillets légèrement roussis.
29 BOUHOURS (Dominique). La Vie de saint Ignace, fondateur de la Compagnie de Jésus.
Paris Sébastien Marbre-
Cramoisy, 1679.
In-4, veau brun, dos orné, tranches jaspées (
Reliure de l’époque
)
.
150 / 200
Édition originale, ornée de
3
vignettes, dont une sur le titre.
Du père D. Bouhours (
1628
-
1702
), Voltaire écrivait :
Il vivait dans la meilleure compagnie de Paris ; je ne parle pas de la
compagnie de Jésus, mais de celle des gens du monde les plus distingués par leur esprit et par leur savoir. Personne n’eut
un style plus pur et plus éloigné de l’affectation : il fut même proposé dans l’Académie française de passer par-dessus les
règles de son institution pour recevoir le P. Bouhours dans son corps
. (
Encyclopédie
, art.
François Xavier
).
Cachet de bibliothèque latin : Société de Jésus, maison des examen de Liège.
Reliure abondamment restaurée : charnières, coiffes et coins. Gardes renouvelées récemment, feuillet de titre restauré.
Rousseurs dans le texte, cahier Ppp très bruni.
30 BOURBON-PARME (Princesse Isabelle de), Archiduchesse d’Autriche. Méditations chrétiennes.
Vienne, J.-Th.
Trattner, Imprimeur de la Cour, 1764.
In-8, maroquin bleu, filet pointillé sur les plats, fleuron aux angles, dos orné
de filets pointillés dorés, tranches dorées (
Reliure de l’époque
)
.
1 200 / 1 500
Écrit en français par l’Infante Isabelle (
1741
-
1763
; petite-fille de Louis XV par sa mère, Madame Louise dite Madame
Première), première femme du futur Empereur d'Autriche Joseph II.
ÉDITION ORIGINALE TIRÉE À PETIT NOMBRE, À L’USAGE DE LA FAMILLE IMPÉRIALE.
Très jolie impression viennoise, sur papier fort, chaque page encadrée d'un filet.
Remarquable ornementation, exclusivement typographique, composée d'assemblage de fleurons formant bandeaux,
lettrines et culs-de-lampe.
EXEMPLAIRE OFFERT PAR L'IMPÉRATRICE MARIE-THÉRÈSE À MADAME GEOFFRIN LORS DE SON PASSAGE
À VIENNE EN 1766.
Dès son élection au trône de Pologne, en
1764
, Stanislas Poniatowski - qui s'était lié à Paris d'une affection filiale envers
M
me
Geoffrin - invita « sa chère Maman » à venir lui rendre visite dans son nouveau royaume.
M
me
Geoffrin se mit en route en mai
1766
et fut invitée par l'Impératrice Marie-Thérèse à faire halte à Vienne. « Elle y
parvint le samedi
6
juin et là commence véritablement la période triomphale de sa vie » (P. de Ségur). Accueillie avec les
plus grands égards, comblée d'honneurs, M
me
Geoffrin fut reçue à Schoenbrunn et à Vienne où elle vit notamment la petite
archiduchesse Marie-Antoinette. M
me
Geoffrin la trouve « belle comme un ange » et on assure qu'elle s'exclama : « Voilà
une petite archiduchesse charmante ; je voudrais bien l'emporter avec moi » - « Emportez, emportez » répondit en souriant
l'Impératrice qui recommanda ensuite à M
me
Geoffrin « d'écrire en France qu'elle avait vu cette petite et qu'elle la trouvait
belle ».
Ce souvenir ne fut sans doute pas étranger à la bienveillance que « la petite archiduchesse », devenue reine de France,
témoigna par la suite à M
me
Geoffrin (P. de Ségur.
Le Royaume de la rue Saint-Honoré. M
me
Geoffrin et sa fille)
.
C’est lors de l’un de ses entretiens avec l’Impératrice que celle-ci lui remit - non sans malice peut-être - cet ouvrage écrit
par sa belle-fille et qui fustige au passage les esprits forts... qui peuplaient le royaume de la rue Saint-Honoré.
TRÈS BEL EXEMPLAIRE EN RELIURE DE PRÉSENT EXÉCUTÉE À VIENNE PAR LES SOINS DE L’IMPÉRATRICE.
31 BOURGOGNE (Antoine de). Mundi lapis Lydius.
Augsbourg, Johanne Ulrich Kraus, 1711.
Petit in-4, demi-veau vert
olive, dos orné or et à froid (
Reliure du début du XIX
e
siècle
)
.
600 / 800
Nouvelle édition de ce livre d’emblèmes, dont la première édition parut à Anvers en
1639
. Le texte en latin a été donné par
Aurèle Augustin Clément (quatrains et commentaires) ; il comprend également une traduction en allemand.
Le titre (la pierre lydienne, variété de jaspe noir) explique l’objet de cet ouvrage qui présente les divers moments de la vie
sous deux aspects, la Vanité (apparence) et la Vérité : cet ouvrage a ainsi la particularité d’opposer deux textes à une seule
image.
L’illustration comprend un frontispice au verso du titre représentant la Vanité qui fait des bulles de savon et la Vérité qui
tient un soleil, et
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emblèmes dans des encadrements ovales ou hexagonaux, gravés sur cuivre d’après
A. van Diepenbeeck,
peintre anversois et élève de Rubens.
Charnières fendues. Petite restauration angulaire au titre.