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117 LAMARTINE (Alphonse de). Méditations poétiques.
Paris, Charles Gosselin et C
ie
, Furne et C
ie
, 1837.
2 volumes in-8,
veau bleu nuit, double filet, grande plaque à la cathédrale estampée à froid sur les plats, dos lisse orné en long, roulette
intérieure, tranches dorées (
Reliure de l’époque
)
.
300 / 400
Édition ornée de vignettes gravées dans le texte.
Très belle reliure romantique à la cathédrale.
Infimes frottements, deux mors et une charnière fendus. Rousseurs.
Reproduction de la reliure page 45
118 LAUTRÉAMONT (Isidore Ducasse, dit comte de). Les Chants de Maldoror.
Paris et Bruxelles, en vente chez tous les
libraires, 1874.
In-12, demi-maroquin vert avec coins, dos à nerfs, tête dorée, non rogné, couverture (
Reliure de la
première moitié du XX
e
siècle
)
.
1 500 / 2 000
Édition originale, avec le titre et le faux-titre en second état.
Elle fut imprimée à compte d'auteur en
1869
, à Paris, chez Lacroix & Verboeckhoven, mais non commercialisée, parce que,
selon Lautréamont,
la vie y était peinte sous des couleurs trop amères, et que
[l’imprimeur]
craignait le procureur-général
.
L’édition fut intégralement (à l’exception de cinq ou six exemplaires) rachetée par le libraire bruxellois Jean-Baptiste Rozez
et remise en vente en
1874
sous une nouvelle couverture et avec un faux-titre et un titre réimprimés à cette date. Cet essai
de lancement n’eut aucun succès et les
Chants de Maldoror
restèrent dans les caves de Rozez jusqu’en
1885
, date à laquelle
Max Waller, directeur de
La Jeune Belgique
, créa un premier mouvement d’intérêt autour de Lautréamont (
En français
dans le texte
, n°
293
).
Le premier chant avait été publié séparément en
1868
.
Dos légèrement passé, petites rousseurs sur les
3
premiers feuillets.