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l’époque sur l’art de trancher et de présenter les mets. C’est également une source intéressante concernant l’art de la table
et la gastronomie d’une cour italienne au XVI
e
siècle.
Ouvrage illustré de
3
figures sur bois imprimées sur
2
planches dépliantes. La première représente des fourchettes et des
couteaux de cuisine, le recto de la seconde, trois ustensiles, et son verso, deux vues légendées d’une volaille.
La moitié d’une planche, qui manquait, a été refaite à la plume à l’époque de la reliure, ainsi que la partie basse de la
seconde.
Reliure frottée. Des rousseurs claires, plus abondantes aux premiers et derniers feuillets, et plusieurs mouillures marginales
atteignant quelques lettres. La partie manuscrite de la première planche est brunie.
26 CORNEILLE (Pierre). Œuvres de Corneille. Première partie [seule parue].
Paris, Antoine de Sommaville et Augustin
Courbé, 1644.
In-12, veau fauve, double filet, dos orné, tranches mouchetées
(Reliure de l’époque).
600 / 800
Tchemerzine, II,
594
— Picot,
Bibliographie cornélienne
,
98
.
Première édition collective de pièces de Corneille. Elle est ornée d’un titre-frontispice daté de
1645
, répété, et d’un portrait-
frontispice gravé par
Michel Lasne
.
Édition procurée par le dramaturge lui-même à la suite des succès du
Cid
et de
Polyeucte
, contenant les premières pièces,
alors oubliées du public :
Mélite, Clitandre, La Veuve, La Galerie du Palais, la Suivante, la Place royalle, Médée
et
l’Illusion comique
, à savoir uniquement des comédies (sauf
Médée
), toutes précédées de leur dédicace, mais sans les
Examens
qui ne parurent qu’en
1660
.
La seconde partie, projetée sans doute, ne fut pas réalisée en fait, puisque les pièces séparées qui en auraient fait partie se
vendaient encore. Mais en
1647
, parut un tome II, censé compléter notre édition ; mais il s’agit en fait d’un recueil des
pièces parues séparément au format in-
12
coiffé d’un titre factice.
Charnière entièrement fendue, manque aux coiffes.
27 COSTE (Pierre). Targum Koheleth, hoc est Caldaica paraphrasis Ecclesiastis, latina facta. Cui Salomonis Ecclesiastem
ex translatione vulgata, adversum posuimus.
Lyon, Pierre Antesignan (pour Mathias Bonhomme), 1554.
— [Relié
avec :] Typus Messiæ et Christi Domini ex veterum Prophetarum praesensionibus, contra Iudæorum apisian. Accessit
Targum Koheleth, hoc est, Caldaica paraphrasis Ecclesiastis, latine versa.
Lyon, Matthias Bonhomme, 1554.
2 ouvrages en un volume petit in-4, demi-basane mouchetée, dos orné
(Reliure moderne).
800 / 1 000
Baudrier, X,
241
-
242
.
Réunion de deux rares impressions lyonnaires de
Targums de Qôheleth.
Bien qu’ayant une pagination séparée, elles
doivent aller ensemble (normalement, d’ailleurs, le
Typus Messiæ
précède le
Targum
).
Feuillets
61
-
62
et
63
-
64
intervertis dans le premier ouvrage ; interversion des pages
41
à
48
, dans le second, sans manque.
Infimes déchirures latérales à quelques feuillets, usures sur le titre.
28 COTTIN (Sophie). Amélie Mansfied. Seconde édition, revue et corrigée.
Paris, Giguet et Michaud, an XIII
[1805].
3 volumes in-12, bradel cartonnage prune, chaînette dorée en encadrement, dos lisse orné, tranches mouchetées
(Reliure de l’époque).
150 / 200
La première édition de ce roman à succès parut anonymement en
1802
. Troisième œuvre publiée de Sophie Cottin (
1770
-
1807
), elle narre l’histoire du mariage arrangé entre les cousins Ernest de Woldemar et Amélie de Lunebourg, la révolte
d’Amélie à cette perspective et les rocambolesques péripéties qui s’ensuivent.
Exemplaire du maréchal Soult, avec son ex-libris armorié, puis du baron René Reille (
1835
-
1898
), le fils du maréchal, avec
cachet humide.
Coiffes inférieures abîmées.
29 COUILLARD DU PAVILLON (Antoine). Les Antiquitez et singularitez du monde.
Paris, Jean Dallier, 1557.
Petit
in-8, maroquin vert, triple filet, dos lisse orné en long, tranches dorées
(Reliure du XVIII
e
siècle).
1 500 / 2 000
Caillet, I,
2649
— Brunet, II,
334
.
Édition originale extrêmement rare de cet ouvrage qui fut en réalité achevé d’imprimer en février
1556
. Il sera réédité en
1578
à Lyon ; cette seconde édition est la seule que Brunet ait vue, ne relatant l'existence de la nôtre que d'après Du Verdier.
Il s'agit d'une cosmographie dans le genre de l'époque, reprenant, d'après la Bible et les Antiquités, l'origine du monde et
du genre humain. Antoine Couillard, seigneur du Pavillon (près de Lorris, en Gâtinais), dont on ignore presque tout, est
l'auteur de quelques ouvrages de droit, de polémique anti-astrologique et de cosmographie, qui sont autant de curiosités
bibliographiques très peu communes. Comme dans d'autres de ses livres, l'auteur a parsemé l'ouvrage de son anagramme :
On t’a ci rendu loial
.
VRAISEMBLABLEMENT L’EXEMPLAIRE DE L’AUTEUR : il est en effet à la fois couvert de corrections et de ratures
cohérentes, et comprend de nombreux passages biffés (et parfois remplacés par une autre rédaction). Le feuillet blanc
précédant le premier livre forme par exemple une récriture manuscrite complète du début de l’ouvrage.
De la bibliothèque Guyon de Sardière, avec ex-libris manuscrit, et Henri Bonnasse, avec ex-libris.
Exemplaire rogné court en marge supérieure, titre et f.
9
restaurés avec manques, mouillures.