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175 DUCHENNE (docteur Guillaume-Benjamin). Mécanisme de la physionomie humaine ou Analyse électro-physique
de l’expression des passions. Paris, Librairie J.-B. Baillère et fils, 1876. 2 volumes grand in-8, percaline verte estampée,
tranches lisses (Reliure de l’éditeur). 4 000 / 5 000
Deuxième édition de cet important ouvrage, qui avait d’abord paru en 1862. Elle se constitue d’un volume de texte et d’un
atlas rassemblant 90 planches photographiques en tirage albuminé montées sur papier fort, dont un frontispice représentant
le docteur Duchenne avec un patient.
À l’instar de la première édition, celle-ci fut publiée en trois formats. Notre exemplaire appartient au tirage intermédiaire
appelé édition de luxe ; il existe également une édition courante en un volume et une édition in-folio.
Duchenne fut le premier à utiliser des stimulations électriques pour étudier le système musculaire et les maladies
neurologiques et l’un des premiers scientifiques à utiliser la photographie pour ses expériences. Cet ouvrage notamment
est illustré de curieux clichés prises par Adrien Tournachon (1825-1903), le frère cadet de Nadar.
Rousseurs dans le volume de texte.
Reproduction en couverture du catalogue
176 ENSEIGNEMENT MÉDICAL. — Recueil sur l’enseignement de la médecine. Paris, 1816-1821. 8 pièces en un
volume in-8, basane fauve racinée, dos lisse orné, tranches mouchetées (Reliure de l’époque). 200 / 300
Très intéressant recueil, consacré au renouveau de l’enseignement des sciences médicales sous la Restauration.
Il comprend : RÉGNAULT (Jean-Baptiste). Considérations sur l’état de la médecine en France, depuis la Révolution
jusqu’à nos jours. Paris, Méquignon-Marvis, 1819. — PORTAL (Antoine). Opinion sur l’enseignement de la médecine et
de la chirurgie dans les nouvelles écoles du Royaume. Paris, Ballard, 1820. — MARQUAIS (Jean-Théodore). Réponse au
discours de M. le professeur Hallé, prononcé dans la séance publique de la Faculté de Médecine de Paris, le 4 novembre
1815. Paris, Demonville, 1816. — PELLETAN (Philippe-Jean). Observations sur une Académie des sciences médicales.
[Paris], Chaigneau jeune, s.d. [1821]. — CARON (Jean-Charles-Félix). Démonstration rigoureuse du peu d’utilité de
l’Ecole de médecine, du grand avantage que l’on a retiré, et que l’on retirera toujours du rétablissement du Collège de
chirurgie. Paris, Pillet aîné, 1818. — Réflexions sur la réforme projetée de l’enseignement de la médecine et de la chirurgie,
et sur la commission nommée pour préparer cette réforme. [Paris], Cellot, s.d. [1816]. — BÉRARD (Frédéric). Mémoire
sur les avantages politiques et scientifiques du concours en général, et en particulier de la nécessité de le rétablir dans les
Facultés de Médecine, qui seules en sont privées. Paris, Delaunay, février 1820. — LARROQUE (Joseph-Brice de).
Observations cliniques opposées à l’Examen de la doctrine médicale [de Broussais]. Première partie [seule parue]. Paris,
Méquignon-Marvis, 1818.
Dos frotté, coiffe inférieure arasée, mors fendu avec manque.
177 FODÉRÉ (François-Emmanuel). Traité du goître et du crétinisme, précédé d’un Discours sur l’influence de l’air
humide sur l’entendement humain. Paris, Bernard, germinal an VIII [avril 1800]. In-8, broché, sous couverture
d’attente rose. 150 / 200
Édition originale.
Joseph-Benoît, dit (après la mort de son frère aîné) François-Emmanuel Fodéré (1764-1835) était né sujet sarde à Saint-
Jean-de-Maurienne, mais avait étudié la médecine et la chirurgie à Paris à l'aide d'une bourse accordée en 1787 par Victor-
Amédée III. Après la réunion de la Savoie à la France en 1792, il entra dans le corps des chirurgiens militaires et fit ensuite
une belle carrière en France, jusqu'à figurer parmi les précurseurs de la médecine légale.
Couverture réparée et doublée, page de titre légèrement déchirée.
178 GARIOT (Jean-Baptiste). Traité des maladies de la bouche, d’après l’état actuel des connoissances en médecine et en
chirurgie. Paris, L. Duprat-Duverger, 1805. In-8, demi-basane olive, dos lisse orné de filets et larges fleurons dorés,
tranches mouchetées (Reliure du XIXe siècle). 400 / 500
J. Sanz & M. Ruel-Kellermann, « J.-B. Gariot », in Actes de la Société française d’histoire de l’art dentaire (2006).
Édition originale, illustrée d’un frontispice allégorique, d’un titre-frontispice et de 13 planches techniques gravées en taille-
douce.
Unique traité composé par Jean-Baptiste Gariot (1761-1835), de Sainte-Menehould, qui occupa les fonctions de chirurgien-
dentiste de Charles IV et de la famille royale espagnole.
Exemplaire du docteur Thioly, dentiste à Genève, avec ex-libris.
179 GASTALDI (Girolamo). Tractatus de Avertenda et Profliganda Peste Politico-Legalis. Bologne, Typographia
Manolessiana, 1684. In-folio, basane marbrée, dos à nerfs orné, tranches rouges (Reliure de l’époque). 400 / 500
Bayle & Thillaye, Biographie médicale, II, 76-77 —Wellcome, III, 93
Première édition, illustrée de 42 planches comprises dans la pagination, et ornée de bandeaux, initiales historiées et cul-de-
lampes.
Cet important traité fut composé par le cardinal Girolamo Gastaldi (mort en 1685), qui fut nommé en 1657, sous le pape
Alexandre VII, commissaire général des hôpitaux puis de la santé publique. La ville de Rome fut ravagée en 1656-1657 par
une peste meurtrière. Dans le présent ouvrage — véritable code de législation sanitaire en temps d’épidémie — , l’auteur
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