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145 BARTHÉLÉMY (Auguste Marseille) et Joseph MÉRY. Napoléon en Égypte, Waterloo et Le Fils de l’Homme.
Paris,
Ernest Bourdin,
s.d. [1842]. In-8, demi-maroquin vert avec coins sertis d’un filet doré, dos lisse orné à la romantique,
couverture illustrée (
Devauchelle
)
.
1 500 / 2 000
Carteret, III,
64
-
65
.
Édition illustrée de
17
figures hors texte et de nombreuses vignettes gravées sur bois d’après
Horace Vernet
et
Bellangé
.
Chaque partie de l’ouvrage s’ouvre de plus sur un titre gravé à pleine page.
UN DES QUELQUES EXEMPLAIRES SUR CHINE avec les hors-texte avant la lettre sur chine collé, ici en premier tirage.
Il était habillé de la couverture réimprimée en bleu par Plon frères, que le relieur a conservée.
Très bel exemplaire, malgré son dos passé.
146 BAUDELAIRE (Charles). Les Paradis artificiels.
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, 1860.
In-12, demi-chagrin noir
(
Reliure de l’époque
)
.
300 / 400
Édition originale.
Rares rousseurs.
147 BAUDELAIRE (Charles). — [Les Fleurs du mal]. Revue des Deux Mondes. XXV
e
année. Tome dixième. 5
e
livraison.
Paris, Bureau de la Revue des Deux Mondes, 1
er
juin 1855.
Grand in-8, broché, non rogné, couverture imprimée,
emboîtage moderne de carton ivoire.
400 / 500
Célèbre livraison de la revue, dans laquelle Baudelaire publia
18
poèmes des
Fleurs du Mal
, deux ans avant la parution du
recueil dont le titre définitif apparaît ici pour la première fois.
PARMI CES 18 POÈMES, 15 SONT ALORS TOUT À FAIT INÉDITS, à savoir :
Au lecteur, Réversibilité, Confession,
L’Aube spirituelle, La Volupté
(retitrée dans le recueil
La Destruction
),
Voyage à Cythère, À la belle aux cheveux d’or
(i.e.
L’Irréparable
),
L’Invitation au voyage
,
Mœsta et errabunda, L’Ennemi, La Vie antérieure, Remords posthume,
Le Guignon, La Béatrice
(i.e.
Le Vampire
) et
L’Amour et le crâne
. Autrement dit, seuls
Le Spleen
(i.e.
De profundis
clamavi
),
Le Tonneau de la haine
et
La Cloche
(i.e.
La Cloche fêlée
) avaient déjà paru auparavant.
Les poèmes sont accompagnés de la “petite note, bizarre et paternelle”, aux allures d’excuse, sans laquelle François Buloz
n’aurait sans doute pas publié ces vers au parfum vénéneux.
Déchirures habilement restaurées sur la couverture. Rares petites rousseurs.
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