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Plats épidermés, petites taches d’encre aux pages
235
-
236
du tome IV et absence de la première garde au premier tome.
Dimensions :
172
x
97
mm.
Provenances
: Joseph Bonaparte ; Joseph-Napoléon Bonaparte, prince de Musignano, avec son « ex-libris » .
Exposition
: […],
Une vie, une collection,
Bibliotheca Wittockiana,
10
oct.
2008
-
28
févr.
2009
, Éditions Faton,
2008
, p.
59
,
46
(notice sur Joseph Bonaparte, avec reproduction).
Huguet (F.),
Les Livres pour l’enfance et la jeunesse…,
Klincksieck,
1997
, pp.
167
-
173
et
389
-
390
; Ferriot (D.), « Madame de
Genlis ou la passion de la pédagogie », in
Madame de Genlis,
CNAM, s.d., pp.
7
-
15
; Lamort (A.),
Reliures impériales,
p.
73
.
DELILLE (J.). L’Homme des champs, ou les géorgiques françoises.
À Paris, chez Levrault, Schoell et C
ie
, 1805
, in-8°,
chevrette rouge maroquinée, autour des plats, roulette de postes et fleurons, au centre, décor rayonnant, dos à nerfs
orné, doublure et gardes de tabis vert d’eau, roulette intérieure dorée, tranches dorées (
Rel. Par Drian
).
800 / 1 200
Nouvelle édition, augmentée, imprimée par Pierre Didot, l’aîné.
Une figure hégémonique du Parnasse français à la fin du XVIII
e
siècle et sous l’Empire.
Jacques Delille (
1738
-
1813
) se fit connaître en
1769
par sa traduction en vers français des
Géorgiques
de Virgile, dont
Frédéric II de Prusse aurait dit : « Traduire ainsi, c’est créer ! » Dès lors sa renommée littéraire ne cessa de croître, lui
épargnant presque les aléas révolutionnaires, pour s’achever en apothéose, en
1813
, avec des funérailles quasi impériales.
Après la parution des
Jardins
, poursuivant la veine bucolique, Delille avait publié, en
1800
,
L’Homme des champs,
poème en
4
chants, sur le thème du bonheur rural, où il évoque les phénomènes de la nature en émule de Buffon.
Un frontispice,
4
figures et
8
bandeaux gravés d’après les dessins de Franz-Ludwig Catel (
1779
-
1856
).
Né à Berlin et élève de Karl Friedrich Schinkel, Catel vécut et travailla essentiellement à Rome, où il arriva en
1811
. Peintre
de paysages, dont ses voyages lui fournissaient les sujets, il fut l’un de ceux à remettre en faveur la peinture de
vedute
.
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