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430.
VIN
. Cahier de comptes autographe signé « François Plantenay », Volnay 1809-1842 ; 95 pages in-4, couv.
cartonnée (usagée).
300/400
Cahier de comptes d’un vigneron bourguignon de Volnay, né vers 1782. Plantenay note ses ventes de gamay, « vin
fin » et « vin commun », parfois avec précision du millésime, à des négociants ou gens du pays, tous identifiés ; il inscrit des
rentrées d’argent et des créances, commente des récoltes précoces et le prix des vendangeurs. « Moy François Plantenay, je me
suis mariée le dix sept janvier mil huit cent neuf agée de 26 ans et Jeanne Pagaud ma femme âgée de vingt trois ans. Nous avons
dépencé dans notre année la somme de treize cent livres. Et nous avons vendangés le 16 octobre nous avons fait pour nous huit
pieces de bon vin, tant avec ma tante qu’avec Monsieur Duchemain, et dix pieces de vin commun, surquoi j’ai vendu deux pièces
de vin commun le vingt sept mai même année à Pierre Billoin tonnelier à Pommard à raison de cent deux livres »…
431.
Eugène d’Armand, baron de VITROLLES
(1774-1854) homme politique. L.A.S., Aix 13 août 1809,
à M. d’Hauterive, conseiller d’État ; 3 pages et quart in-4, adresse (petite déchir. par bris de cachet).
100/150
À Aix dans l’espoir de se faire juger avant les vacances de la Cour d’Appel, il avoue préférer ses juges du Conseil d’État : « on
est plus frappé ici qu’ailleurs de ce que l’ordre judiciaire peut avoir perdu en grandeur, en savoir, et en considération ; on espère
généralement que la nouvelle formation annoncée pourra avoir quelqu’heureuse influence, mais qui leur rendra cette base
colossale sur laquelle l’imagination avait placé les parlements ? Leur fonction de
jugeurs
y sera toujours insufisante »… Il relate
l’entrée la veille du Pape Pie VII dans Aix avec une petite suite, pour repartir le lendemain sur la route de Nice. « Le colonel de
gendarmerie qui dirige son voyage lui a fait proposer trois fois de prendre ici un jour de repos : trois fois il a répondu :
comme
on voudra
et est reparti ce même jour après avoir donné la bénédiction à 3 ou 600 curieux »…
432.
Arthur Wellesley, duc de WELLINGTON
(1769-1852) général et homme politique anglais. L.A.S. comme
colonel, Seringapatam 21 juillet 1799, [au lieutenant Mac Gregor] ; 2 pages in-4 ; en anglais.
400/500
Instructions à un officier, qui doit escorter 19 déserteurs européens, et les mener par la route de Channapatna et Bangalore à
Rykotla où il les remettra à l’officier commandant la place avec une lettre du colonel Wellesley. Il recevra du lieutenant deux
mois de solde pour les prisonniers, dont il faudra leur donner 30 cath par jour…
Reproduction page 127
433.
Louis WIRION
(1764-1810) général de gendarmerie de la Révolution et de l’Empire. L.S., Aix-la-Chapelle
12 prairial VII (31 mai 1799), au Ministre de la Guerre [Milet-Mureau] ; 4 pages grand in-fol. (petits défauts sur
les bords).
100/150
Le projet de remonte des Compagnies de Gendarmerie nationale du département de la Roer, en traitant à des conditions
avantageuses, et aumoyen d’une retenue mensuelle de 24 francs sur la solde de chaque sous-officier et gendarme, est compromis :
« les revers momentanés que nos armées ont éprouvés en Italie n’ont pas peu contribué à ramener l’espoir des ennemis de la
République dans les quatre nouveaux départements, les bruits les plus absurdes colportés dans ces contrées avec une perfide
éxagération ont en peu d’instants alterré la confiance qui déjà n’était pas très bien assise […] un Français n’obtiendroit pas un
sol de crédit dans ces contrées »… Réunis à Cologne pour une cérémonie funèbre en l’honneur des plénipotentiaires assassinés
à Rastadt, les membres de l’administration centrale ont proposé au général Jacobé, commandant le département, de faire
remonter la Gendarmerie par les administrations de cantons. Mais le prix accordé par l’administration pour chaque cheval,
400 francs, dépasse celui fixé par le ministre : on a « observé qu’il fallait tirer les chevaux de la Prusse, ou du Holstein »…
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