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244.
Pierre-Marie-Bartholomé ferino
(1747-1816) général. L.S., Q.G. de Metz 4 germinal XI (25 mars 1803), au
ministre de la Guerre Alexandre Berthier ; 2 pages gr. in-fol., en-tête
Le Général de Division Férino…
, vignette.
70/80
Les fournitures d’habits destinés à la compagnie de cannonniers aux batteries sur les côtes maritimes de la Somme, « ne lui
ont point été faites, elles sont déposées à Metz dans les magasins de campement et d’habillement »…
245.
fermiers généraux
. L.S. par de Verneuil et 3 autres Fermiers généraux de Bretagne, Paris 12 août 1788,
à M. Blerye, inspecteur à Nantes ; 2 pages in-4 (lég. mouill.).
30/40
Ils le prient de mettre le sieur Ravinet à la tête d’un département « au moins pour quelques jours », et aussi de faire un
relevé des tenants pensionnaires qui ne sont point assujettis aux droits de détail : « aucune consideration ne vous engagera à
nous deguiser la vérité »…
246.
Jean-Louis FERRAND
(1753-1808) général de la Révolution et de l’Empire. P.S., copie conforme d’une lettre de
Daru, 18 brumaire V (8 novembre 1796) ; 2 pages et demie in-fol.
50/60
La cavalerie de l’Armée de Sambre et Meuse a un besoin urgent de 4706 chevaux, et les mesures prises n’ont pas été
exécutées. Le général Beurnonville prendra « tout ce qui se trouvera à Bruxelles Malines et Utrecht »… L’infirmerie de
Charleville est trop éloignée de l’armée, il faut la transférer à Huy ou Namur…
247.
fonderies
. L.S. par Robert l’aîné,
Nevers
2
e
sans-culottide II (18 septembre 1794), au citoyen Gotrez, « artiste
canonnier du Comité de Salut public » ; 1 page in-fol., en-tête
Fonderies du Département de la Nièvre. L’Inspecteur
des Fonderies…
, vignette.
60/80
Autorisation de passer 10 jours dans le district d’Autun pour affaire particulière : « Tu peu quitter la fonderie de Nevers
pendant le tems fixé »…
248.
Joseph FOUCHÉ
(1759-1820). Manuscrit,
Rapport au Roi, par le Duc d’Otrante, sur l’intérieur du royaume
,
[1815] ; cahier petit in-4 de 26 pages.
100/120
Copie d’un rapport présenté à Louis XVIII le 15 août 1815. Plusieurs éditions en furent aussitôt publiées, plusieurs avec
« observations critiques » ou réfutation.
249.
Joseph fouché
. Manuscrit autographe, et 8 minutes autographes de lettres ; 6 pages et demie in-fol., et
13 pages in-4 ou in-8 (qqs mouill.).
1.500/2.000
Notes, maximes, citations et réflexions au début de la Restauration, certaines semblant s’adresser à Napoléon. « Le
tems qui détruit tout est lent à détruire les préjugés. […] Il y a quelque chose de plus utile que la force c’est de savoir l’employer.
[…] Après 25 ans de Révolution l’ardeur de nos opinions a du s’epuiser. – Les pouvoirs publics marchent dans leur sphère avec
un mouvement régulier. – Depuis vingt-cinq ans la terre tremble – elle s’ouvrira sous les pieds de ces imprudens qui veulent
remuer les passions […] Comment réunir les partis quand on se voue à l’un d’eux ! […] Le seul moyen de régner longtemps
est de gouverner avec modération. […] Un jour la France vous rendra par sa splendeur la gloire et le bonheur qu’elle aura reçus
de vous. […] – Il ne faut pas se confier aux bras de ceux dont on ne possède pas le cœur. […] J’ai toujours été prêt à me rendre
à la raison et à la justice. Éluder un serment c’est le violer, écouter vos ennemis c’est partager leurs crimes. […] La gloire des
combats ne rappelle plus que des massacres – nous n’en sommes plus éblouis. – Malheur à ceux qui remplissent les pages de
l’histoire ! ils payent leur célébrité du prix de leur bonheur. […] Un grand état ne tombe pas d’un seul coup. – Il a toutes les
passions et n’est content d’aucune. […] C’est dans mes principes, mes occupations et ma conduite que j’ai cherché et trouvé des
armes, des consolations et des ressources contre le malheur. […] L’emp. n’a point de vices, s’il en avoit il auroit des vertus qu’il
n’a pas. Il n’est pas toujours aimable mais il donne toujours à penser »… Etc.
Brouillons de lettres d’exil, à Louise Cochelet (sur son exil sur les bords de la Moldava, sa femme et ses garçons, la
préparation de ses mémoires…), à une Altesse, au duc d’Havré (en faveur de la veuve de M. de Cazalès qui a rendu des services
à la monarchie), à un magistrat victime d’intrigues (« Le Roi a plus de bon sens et plus d’esprit que tout son conseil […] C’est
un étrange aveuglement que de croire que les privilèges de la Noblesse vont renaître ! il n’y a plus de noblesse dès qu’il n’y a
plus d’illusions »…), à Jérôme Bonaparte (de Trieste), au duc de Richelieu (Trieste 30 octobre 1820, le priant d’intervenir pour
mettre fin à son exil, injustice commise alors que « je venois de sauver ma patrie de la guerre civile et de la guerre étrangère qui
alloient devenir des guerres d’extremination. Je venois, à mes riques et périls, de dompter la faction qui s’opposoit au retour du
Roi et j’avois été assez heureux pour que S.M. fît sa rentrée dans sa capitale, comme si tout le monde eu été d’accord »…), etc.
On joint une signature découpée.
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