Page 84 - cat-vent_rossini29-11-2012-cat

Version HTML de base

82
en mesure de réprimer aussitôt les tentatives de désordre (12 avril). Le général de Rumigny fait le point sur l’emplacement et
l’état des barricades des rues Saint-Martin, Transnonain et Michel Le Comte ; il a eu 2 tués et 12 blessés (13 avril à 11 h. 3/4
du soir)… Le maréchal Bugeaud réclame un rapport (l.a.s., 14 avril à 6 h. du matin). D’Arriule presse Lascours d’occuper les
positions désignées… Il donne des ordres pour le déploiement des troupes (14 avril)… Bulletin : « Les insurgés sont maintenant
retranchés dans les rues Beaubourg, rue de Gravilliers et rue Transnonain. L’état major des insurgés est dans cette dernière
rue »… 2 états nominatifs des officiers, sous-officiers et soldats du 35
e
de ligne, tués ou blessés dans la journée du 14, ou qui se
sont distingués, signés par le colonel A. de Tarlé (15 avril). État nominatif des officiers, sous-officiers et soldats susceptibles de
recevoir une récompense spéciale, signé par le colonel Négrier (16 avril). Minutes de 2 rapports de Lascours (16 avril), sur les
événements auxquels il a assistés, les mouvements des insurgés et de ses troupes, l’attaque de la barricade de la rue Transnonain,
la conduite des officiers, sous-officiers et soldats sous ses ordres...
On joint 2 L.S. du colonel, chef d’état-major et futur général Jacques Aupick au général Lascours,
Paris
13 mai 1839.
Reproduction page précédente
275.
inventaire
. P.S. par Marie Catherine Olivier veuve de Pierre Simon Jault, ses enfants et autres, Paris 31 juillet
1793 ; cahier de 15 pages in-4 plus couverture.
200/300
« Description générale des meubles,menus-meubles, argenterie et autres objets provenants de la succession du citoyen Pierre-
Simon Jault, ci devant contrôleur au bureau des ci-devant états de Bretagne, décédé en sa demeure, à Paris, Rüe S
t
Claude n° 5
Section de Bonne-nouvelle »… Cet état détaillé établit la liste et la valeur de ses biens (meubles, literie, vêtements, argenterie,
vaisselle, ustensiles, tableaux, gravures, bustes en plâtre ou en bronze dont celui de la cantatrice Mme de Saint-Huberti), ainsi
que quelques livres et manuscrits, se rapportant pour la plupart à l’histoire et à la généalogie… Suit un état des papiers de
famille et des comptes. [Pierre-Simon Jault (Pontarlier 1737-Paris 1793) fut généalogiste, archiviste et commis des rentes de
la province de Bretagne. Il avait obtenu une pension du Roi pour son don d’une collection de livres à la Bibliothèque du Roi.]
276.
ITALIE
. Manuscrit,
Roma. Souvenir de mon pélerinage à la Ville éternelle
, 1883 ; volume in-8 de [2 ff]- 141 p.
(et qqs ff. blancs), relié maroquin vert foncé, dos à nerfs, titre or, double filet sur les coupes, dent. int., doublures et
gardes de moire verte, tête dorée (rel. de l’époque).
700/800
Joli journal manuscrit d’un voyage en Italie, calligraphié avec le plus grand soin sur beau papier vergé, à l’encre noire,
avec filet d’encadrement à l’encre rouge, illustré, outre le titre, de 3 jolis dessins hors texte à la plume et d’un cul-de-lampe.
L’auteur, un Français résidant à Sens (le cul-de-lampe final représente sa maison), ne s’est pas contenté de visiter Rome, dont
il donne la description des musées, églises et monuments, mais s’est aussi rendu, dans le sud, en Campanie (visite obligée à
Pompéi), et a visité Venise en remontant vers la France. Outre le titre, orné d’une vue de Florence et de la place Saint-Pierre,
les 3 jolis dessins à la plume montrent une vue de Venise, le forum de Pompéi et l’intérieur du sanctuaire de Notre-Dame de
Lorette. Finement réalisé à l’encre noire et rouge, ce manuscrit est un modèle d’élégance calligraphique. À la fin, un petit billet
autographe accompagne l’envoi de l’ouvrage à une amie.
Reproduction page précédente
277.
Henri de JOMINI
(1779-1869) général et historien militaire suisse. 5 L.A.S., Paris mai-juillet 1852 et s.d., [au
général Michel Roguet, aide de camp du Prince-Président, puis de Napoléon III] ; 1 page in-4 ou in-8 chaque.
500/700
1
er
mai [1852 ?]
, une maladie de poitrine le met hors d’état de profiter de son invitation…
21 mai 
: « Le déplorable état de
ma santé, et une surdité non moins fâcheuse, me mettent tout à fait hors d’état de figurer convenablement dans quelque salon
que ce soit »…
25 mai
, remerciant pour l’invitation au nom du Prince-Président. « La marche régulière aurait voulu que je
fusse préalablement présenté par notre Ambassade, mais puisque vous avés bien voulu vous dispenser de cette formalité je
suis enchanté »…
11 juillet
. Il se fera un devoir et un honneur de se rendre à l’invitation du Prince-Président, mais il réclame
toute son indulgence : « ma surdité, augmentée par les grandes chaleurs, est devenue presque complette »…
S.d.
À cause d’un
scrupule protocolaire de son ambassadeur, M. de Kisselef, il pourrait avoir recours au général pour expliquer à Son Altesse
« pourquoi je n’ai pas suivi M
r
Kisselef à la présentation du Corps diplomatique qui précède celle des autres invités »…
278.
Gaspard JOSNET DE LAVIOLAIS
(1753-1822) général. L.A.S., Paris 1
er
germinal V (21 mars 1797), au
Directoire exécutif, avec apostille a.s. de Paul BARRAS ; 2 pages et demie in-fol.
100/150
Général de brigade depuis le 8 ventose an II, Josnet eut pendant deux ans les fonctions de général divisionnaire à l’Armée
des Côtes de Brest « sans en avoir ni le grade, ni les appointemens » ; le 5 messidor le Directoire arrêta qu’il serait proposé à un
commandement de place, et qu’en attendant une vacance, il se rendrait à la suite de l’état-major de la place de Bayonne, ce qui
le placerait « dans un grade inférieur et à des appointemens inférieurs »… Josnet supplie les Directeurs de l’employer dans son
grade ou de l’y réformer ; la guerre civile l’a « ruiné dans la Vendée »… Barras a noté : « Renvoyé au ministre de la guerre »…
279.
Friedrich Adolf von KALCKREUTH
(1737-1818) général prussien. L.S., Königsberg 26 juillet 1807, au maréchal
Soult (gouverneur de la Vieille-Prusse) ; 1 page in-fol.
120/150
L’article 21 de la convention militaire du 12 juillet [suivant le traité de Tilsit, du 7] arrête que la date de l’évacuation de
Stettin sera déterminée par les plénipotentiaires ; « cette incertitude étoit fondée sur la situation militaire dans cette partie,
puisque cette contrée ne pouvoit être considérée comme pacifiée, que lorsque tout seroit arrangé avec la Suède. Or, comme je ne
doute point que cet arrangement n’ait lieu bientôt […] il seroit nécessaire de convenir d’avance du terme »…