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193 CLAVEL (François-Timoléon Bègue). Histoire pittoresque de la Franc-Maçonnerie et des Sociétés secrètes anciennes
et modernes.
Paris, Pagnerre, 1844.
In-8 de IV, 408 pp., frontispice et 23 (sur 24) planches hors texte, demi-basane de
l’époque, dos lisse, couverture conservée.
200 / 300
Troisième édition, comportant en appendice quelques pages sur les fendeurs-charbonniers, sur les sociétés secrètes
allemandes, sur l’origine de l’écossisme, sur l’ordre royal de Hérédom de Kilwinning, ne figurant pas dans l’édition de
1843
.
Manque une planche. Pâles taches aux derniers feuillets.
Caillet, 2388 — Fesch, 326 — Dorbon, 759.
194 [COURET DE VILLENEUVE]. L’École des Francs-maçons.
Jérusalem
[Orléans],
chez Nathan-Saddi, 1765.
In-12 de
2 ff. n. ch., 155 pp., veau de l’époque, dos orné.
400 / 500
Collation légèrement différente dans Fesch (
437
) pour une édition originale de
1748
comportant un frontispice ne figurant
pas dans la présente édition, cette dernière fort rare puisque non signalée dans l’ensemble des bibliographies maçonniques
ou occultistes.
195 [COUSTOS (Jean)]. Procédures curieuses de l’Inquisition de Portugal contre les Francs-Maçons.
Dans la vallée de
Josaphat, 2803
[Hollande, 1745]. In-12 de VIII, 264 pp., demi-basane de l’époque, dos à nerfs.
400 / 500
Dorbon (
932
) souligne l’extrême rareté de ce texte divisé en
3
parties, la première consacrée à la relation du procès de Jean
Coustos, organisé par le Saint-Office portugais, qui se conclut sur sa condamnation à quatre années de galère pour n’avoir
pas révélé certains secrets de la franc-maçonnerie, ainsi que pour le prosélytisme dont se serait rendu coupable notre
auteur. La seconde partie se présente comme un historique des pratiques inquisitoriales, ses champs d’investigation et
d’intervention, partie comportant la description et relation de nombreux cas et troisième partie « faits authentiques et
avérés qui servent de preuves aux deux autres parties ».
Caillet, 2671 — Guaita, 195 — Fesch, 438 signale une autre édition en 1754.
196 DES ÉTANGS (Nicolas Charles). Œuvres maçonniques.
Paris, Berlandier, 1843.
In-4 de IV, XVI, 384 pp., un portait
gravé en frontispice, demi-maroquin rouge de l’époque, dos lisse orné
.
300 / 400
La seconde partie se présente comme une réfutation des thèses Maçonnerie, le lien de cette dernière avec l’institution des
Illuminés de Bavière de Weishaupt, et ceux que Des Étangs nomme : « Autre illuminés ». Saint-Martin, Madame Guyon,
Swedenborg, Catherine Théos (personnage dont l’action et l’enseignement furent instrumentalisés afin de mettre en cause
et de, finalement, faire condamner Maximilien Robespierre), etc.
En préface une courte biographie de notre auteur qui fut Vénérable de la Loge des Trinosophes.
Quelques rares rousseurs, bon exemplaire.
Dorbon, 1192 — Caillet, 3055 — Fesch, 477 — Wolfstieg, 1109.
197 DES ÉTANGS (Nicolas-Charles). Œuvres Maçonniques.
Paris, Berlandier, 1848.
In-4 de IV, XVI, 384 pp. et un
portrait gravé en frontispice, demi-veau de l’époque, dos lisse orné.
300 / 400
Édition publiée l’année suivant sa disparition, comportant la description des différents grades, une courte biographie de
l’auteur signée Pillot, plusieurs passages de la partie
Œuvres diverses
consacrées à une réfutation des thèses de Barruel,
ainsi que plusieurs sous-chapitres sur les Illuminés, sur Weishaupt et sa doctrine, sur le lien entre la Maçonnerie et l’Ordre
du Temple.
Fesch, 477 — Dorbon, 1192 — Caillet, 3055 — Wolfstieg, 1109.
198 DIVONNE (Le Comte L. de ). La Voie de la science divine ou développement des principes et des bases fondamentales
de cette science, indépendant de toute opinion et de tout système particulier en trois dialogues. Traduction libre de
W. Law ; précédés de la Voix qui crie dans le désert par Lodoïk.
Paris, chez Levrault et Schoell, 1805.
In-8 de XVI, 76,
282 pp., basane racinée de l’époque, dos lisse orné, motif sur les plats.
600 / 800
Caillet,
3170
pour ce texte se présentant comme un commentaire de l’enseignement de Jacob Boehme, traduit par «un ami»
qui n’est autre que Louis-Claude de Saint-Martin.
Selon une note de Guaita : « Ce livre de Law donne au lecteur attentif la vraie clé de la Théosophie de Boehme… Le présent
ouvrage … est une lumière. » (Guaita,
247
,
1319
). Manque à Dorbon.
Exemplaire de la bibliothèque Chacornac. Ouvaroff,
53
.
L’auteur, ami de Saint-Martin fut également disciple de Martines de Pasqually. Ont été tirés de cette édition originale, fort
rare, quelques exemplaires sur papier fort, bleu.
A propos du pseudonyme de Lodoïk, auteur du premier texte, une autre hypothèse privilégie la personne de Samuel Porta,
avocat domicilié à Lausanne.