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Cet ouvrage fondamental représente et synthétise assez bien le courant de la Kabbale Chrétienne dans lequel on
trouve quelques belles figures de l’époque ; Gaülmin, Du Bartas, Guy Lefèvre de la Boderie, Simon Goulard, etc. Le
Thrésor
comporte près d’un tiers, de ses quelques mille pages, consacré à la Kabbale et ainsi constitue une bibliographie, une
anthologie, une analyse, un historique de première importance qui, il convient de le souligner, emprunta abondamment,
entre autres multiples sources, au
Traité des Chiffres
(
1586
) de Blaise de Vigénère, son cousin bourbonnais. Voir les travaux
de François Senet :
Les Kabbalistes Chrétiens de la Renaissance.
1963
et du même auteur :
L’Ésotérisme de Guy Lefèvre
de la Boderie.
1969
. Mais une autre variante, ou avatar des pratiques Kabbalistiques intéressera aussi fortement notre
auteur, celle-ci plutôt implantée dans les populations «mores et africaines» à savoir La Zaigaria, que Duret exposera dans
le chapitre «De la Cabale des Arabes turcs et africains».
Un tableau dépliant.
Bon exemplaire malgré de rares rousseurs, un petit manque angulaire à la p.
915
, avec perte de texte (restitué en fac-similé)
et un petit travail de vers en haut de marge de quelques ff.
Dorbon, 1416 — Caillet, 3444.
202 FABRE D’OLIVET. Le Troubadour poésies occitaniques du XIIIe siècle.
Paris, chez Henrichs, 1803.
2 tomes en un
volume in-8 de une page de titre gravée, IV, LXVIII, 222 pp., 1 f. d’errata ; une page de titre gravée et IV, 292 pp., 1 f.
d’errata, pleine basane racinée de l’époque, dos orné.
400 / 500
L’une des sources de ce recueil de légendaire occitan fut exploitée par Fabre d’Olivet, pour la première fois, dans l’une de
ses toutes premières œuvres :
Azélaïs et le Gentil Aimar
, histoire provençale, «Paris, An VII de la république».
Texte inconnu de toutes les bibliographies (Caillet, Dorbon, Guaita), cependant mentionné dans la préface de notre volume.
Le
Troubadour
comporte à la suite les récits et poésies occitans, une dissertation sur la langue d’oc, des observations sur
son vocabulaire, et de très nombreuses notes biographiques et bibliographiques. Longue notice dans Caillet,
3787
. Guaita,
304
et
305
pour un volume d’épreuve provenant de la famille de Fabre d’Olivet. Pas d’exemplaire dans Dorbon.
Bon exemplaire. Infime manque à la coiffe supérieure, un mors fendillé sur
3
cm.
203 FLUDD (Robert). Fasciculus geomanticus, in quo varia variorum opera geomantica continentur opus maxime
curiosum et a multis hactenus desideratum.
Vérone, 1704.
In-8 de 524 pp., vélin souple du début du XX
e
siècle
.
600 / 800
Seconde édition ornée de
6
tableaux dépliants, non signalée par Caillet qui ne recense que l’originale de
1687
. Celle-ci, fort
rare, comporte également, sur cette matière, l’
Opus Geomantia Completum
de H. de Prisis ainsi que le
Quæstiones
Geomantiæ Liber de Tribus Ultimis Alfakini
.