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145 MANUSCRIT. — JORT DE FRIBOIS (Jean de). Dissertation sur
le droit de régale [vers 1760]. In-4, veau fauve marbré, dos orné,
tranches rouges, étui moderne (
Reliure de l’époque
)
.
1 500 / 2 000
Beau titre en rouge et brun encadré d’une bordure florale
multicolore sur fond doré, contenant au centre les
armoiries de l’auteur finement dessinées à l’encre et
rehaussées d’aquarelle.
Le manuscrit se compose de [
16
],
195
pp. calligraphiées avec soin à
l’encre brune, chacune contenue dans une bordure tracée au filet,
ornée de fleurons manuscrits aux angles et coloriée dans divers
tons pastels. Les chapitres s’ouvrent sur un bandeau ornementé en
couleurs dans le goût rocaille et
24
d’entre eux s’achèvent sur un
joli cul-de-lampe manuscrit, également colorié et parfois rehaussé
d’aquarelle et d’or ;
8
de ces culs-de-lampe sont à mi-page. Les
notes figurent en manchettes, à l’extérieur de la bordure.
Plusieurs références attribuent à l’avocat au Parlement de Rouen
Jean de Jort, mort en
1727
, un
Traité de la garde-noble
et une
Dissertation sur la régale
; on n’a cependant pas trouvé trace
d’un texte imprimé correspondant à ce manuscrit. Les armes de
la famille normande des Jort de Fribois figurant au titre du
manuscrit, l’auteur pourrait en avoir été le premier propriétaire.
La régale était l’ensemble des droits qu’avaient les rois sur les
diocèses vacants, c’est-à-dire temporairement privés d’évêque
titulaire.
Bel exemplaire provenant de la bibliothèque Lamoignon,
avec cachet (
1791
,
Catalogue particulier des manuscrits
, n°
32
).
Coins un peu émoussés.
146 MANUSCRIT. —Tractatus de Religione et Ecclesia. [XVIII
e
siècle]. In-4, basane fauve mouchetée, dos à nerfs, pièce de
titre ocre, tranches rouges (
Reliure de l’époque
)
.
200 / 300
Beau manuscrit contenant un traité anonyme sur la religion et l’Église chrétiennes, en
417
ff. et [
8
] ff. de table,
soigneusement rédigé à l’encre brune, sans ratures. Les cahiers sont signés en pied comme ceux d’un ouvrage imprimé.
Le premier contreplat porte un ex-libris qui semble de la même main que le manuscrit.
Quelques épidermures sur les plats, petit manque sur un mors, trou au f.
2
atteignant quelques lettres.
147 MARGUERITE DE NAVARRE. L’Heptameron français.
Berne, Nouvelle Société Typographique, 1780-1781.
In-8,
demi-maroquin bordeaux à coins, dos à nerfs, tête dorée (
Reliure moderne
)
.
300 / 400
Suite des illustrations de Freudenberg pour l’
Heptameron
, recueillie en album sans le texte.
Elle rassemble un frontispice de
Dunker
gravé par
Eichler
et
72
figures gravées à l’eau-forte par divers artistes d’après
Freudeberg
, la plupart avec la signature des artistes et le numéro, pour les tomes II et III. Sans la dernière figure (n°
73
).
Cohen, 680
.
148 MAROT (Clément). Les Œuvres, reveuës & augmentées de nouveau.
La Haye, Adrian Moëtjens, 1700.
2 volumes
in-12, maroquin rouge, triple filet doré, dos orné aux petits fers, coiffes guillochées, coupes filetées, dentelle intérieure
dorée, tranches dorées sur marbrure (
Reymann
)
.
500 / 600
Premier tirage de cette charmante édition, l’une des plus recherchées des œuvres de Marot, indique Brunet. On la joint
à la collection elzévirienne.
Très bel exemplaire, finement relié par Reymann dans le dernier quart du XIX
e
siècle.
Signature ancienne sur les deux titres. La marge de gouttière des
8
ff. de table a été rognée au ras de l’imprimé.
Brunet, III, 1458 — Tchemerzine, IV, 506 — Rahir, n° 3003
.
149 [MONNOYE (Bernard de)]. Noel borguignon de Gui Barôzai. Quatreime édicion. Don le contenun at an Fransoi aipré
ce feuillai.
Ai Dioni
[Dijon],
ché Abran Lyron de Modene, 1720.
In-8, veau marbré, dos orné, pièce de titre rouge,
tranches rouges, étui moderne (
Reliure de l’époque
)
.
200 / 300
Livre rare et célèbre renfermant des petites pièces badines et dramatiques qui se jouaient et se chantaient dans les foires
de Bourgogne, recueillies par l’ingénieux poète bourguignon Bernard de la Monnoye. Cette édition renferme un intéressant
glossaire alphabétique du patois bourguignon.
Bel exemplaire en reliure contemporaine. Il contient les
36
pages de musique notée et un
Éloge funèbre
de l’auteur en
7
pages (mal relié).
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