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81 PARK (Mungo). Voyage dans l’intérieur de l’Afrique, fait en 1795, 1796 et 1797. Avec des éclaircissemens sur la
Géographie de l’intérieur de l’Afrique, par le Major Rennell.
Paris, Dentu, Carteret, an VIII
[1800]. 2 volumes in-8,
veau fauve raciné, roulette dorée en encadrement, dos lisse orné de fleurons et roulettes dorés, pièces de titre rouge
et de tomaison verte, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées (
Reliure de l’époque
)
.
400 / 500
Première édition française dans la traduction de J. Castéra et M. Benoît du récit complet du voyage de l’Écossais Mungo
Park en Afrique. L’originale anglaise, en un volume in-
4
, date de
1797
. Elle avait été traduite en français par Lallemant à la
suite des lettres du Major Houghton en l’an VI.
Cette édition est illustrée d’un portrait de l’explorateur gravé en taille-douce par
N. Courbe
, de
5
planches et
3
cartes
dépliantes, dont une grande carte de l’Afrique septentrionale tracée par le Major Rennell représentant
les nouvelles
découvertes dans le Nord de l’Afrique
, avec l’indication de l’itinéraire de Mungo Park.
Ce voyage avait été commandité par l’African Association pour continuer l’exploration initiée en
1793
par le Major Daniel
Hougton, mort avant d’avoir terminé sa mission. Mungo Park (
1770
-
1805
) devint ainsi le premier occidental à effectuer
l’exploration du Niger, relatée dans son récit, où l’on trouve notamment des informations uniques sur les marchés aux
esclaves.
Séduisant exemplaire, très frais, en reliure strictement d’époque.
Petites craquelures et légers frottements sur le dos, quelques discrètes restaurations, gardes blanches dont une doublure de
tabis a pu être enlevée, déchirure réparée sur une carte.
82 PERRAULT (Charles). Le Cabinet des beaux Arts, ou Recueil d’estampes gravées d’après les tableaux d’un plafond ou
les beaux Arts sont représentés.
Paris, Edelinck, 1690.
In-4 oblong, demi-basane fauve marbrée, dos lisse orné,
tranches rouges (
Ch. Girard, Angers
)
.
200 / 300
Brunet, IV,
509
.
Édition originale de cet ouvrage entièrement gravé.
Il comprend un titre, un frontispice par
Le Paultre
,
3
pages de dédicace gravée avec une vignette de
Chauveau
d’après
Le
Brun
,
42
pages, dont la dernière est ornée d’un cul-de-lampe également gravé par
Chauveau
d’après
Le Brun
, et
12
planches
hors texte dessinées et gravées par divers artistes (
Dolivar, Corneille, Boulongne, Houasse, Coypel fils, Audran,
Simonneau
), représentant une vue générale du plafond peint, Apollon, Mercure, Minerve, et
8
allégories des Beaux-Arts :
l’éloquence, la poésie, la musique, l’architecture, la peinture, la sculpture, l’optique et la mécanique.
Coiffes frottées. Légères rousseurs, plusieurs déchirures restaurées, notamment sur le titre.
83 PERRAULT (Charles). La Marquise de Salusses, ou la Patience de Grisélidis. [Compris dans :] Recueil de plusieurs
pièces d’éloquence et de poësie présentées à l’Académie Françoise pour le prix de l’année 1691.
Paris, veuve de Jean-
Baptiste Coignard, et Jean-Baptiste Coignard fils, 1691.
In-12, veau brun moucheté, dos orné, tranches mouchetées
(
Reliure de l’époque
)
.
1 200 / 1 500
PREMIÈRE PARUTION DU PREMIER CONTE DE PERRAULT.
Le conte en vers
Grisélidis
avait été lu lors d’une séance de l’Académie, le
25
août
1691
, et vivement applaudi. Il connut
deux éditions cette année-là, l’une dans le présent recueil, l’autre en volume séparé. Or, bien que les bibliographes aient
toujours décrit l’édition séparée comme l’originale (cf. Tchemerzine, V,
172
), il semble maintenant établi qu’elle parut après
le présent recueil. Tony Gheeraert écrit notamment dans son édition critique des
Contes merveilleux
(Honoré Champion,
2005
, p.
19
) :
Cette pièce paraît deux fois en 1691, d’abord dans le Recueil de plusieurs pièces d’éloquence... donné cette
année-là, puis, isolément, dans un petit volume in-12° de 58 pages
.
Ce recueil réunit de plus des contributions d’autres noms illustres, tels Corneille ou Fontenelle.
Reliure restaurée, quelques rousseurs.
84 PERRAULT (Charles). Grisélidis, nouvelle.
Paris, veuve de J.-B. Coignard & J.-B. Coignard, 1694.
In-8, veau brun,
triple filet doré, armoiries au centre, dos orné, tranches rouge (
Reliure de l’époque
)
.
600 / 800
Seconde édition, la première sous ce titre, de cet intéressant conte en vers de Charles Perrault, contenant l’adresse au bas
du dernier feuillet. L’originale parut en
1691
sous le titre :
La Marquise de Salusse ou la patience de Griselidis
(
voir lot
précédent
).
Le conte a ici été relié à la suite de : [MESLÉ (Jean)].
Nouveau traité des minoritez, des tutelles et des curatelles
. Paris,
J. Cochart,
1714
. Édition originale.
Charnières frottées.