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206 DES POMMELLES (Jean-Christophe). Tableau de la population de toutes les provinces de France. —Mémoire sur les
milices, leur création, leur vicissitude & leur état actuel. — Examen de la question sur la prestation du service
militaire en nature, ou sur sa conversion en une imposition générale.
Paris,
s.n.,
1789.
In-4, en feuilles, cousu.
600 / 800
INED, n°
1396
.
Édition originale, comprenant un grand tableau dépliant libre.
L’intention première de cette étude est de déterminer le nombre d’hommes susceptibles de servir dans un système de
milices, sans ambition immédiatement démographique. Cela dit, Des Pommelles y livre une méthode et des résultats très
intéressants eu égard à l’imprécision des instruments statistiques de l’époque et parvient notamment à chiffrer la
population française à un peu plus de
25
millions d’habitants — assez bonne approximation pour l’époque, qui a depuis été
revue à la hausse.
207 DU BOISAYMÉ (Jean-Marie de Bouès, dit). Examen de quelques questions d’économie politique, et notamment de
l’ouvrage de M. Ferrier intitulé Du Gouvernement considéré dans ses rapports avec le commerce.
Paris, Pélicier, 1823.
In-8, demi-basane prune à coins, dos lisse orné, tranches mouchetées (
Reliure de l’époque
)
.
600 / 800
Kress, C, n°
1052
.
Édition originale de cette contribution originale aux débuts de l’économétrie et de l’application des mathématiques au
domaine commercial. Une seconde édition verra le jour l’année suivante.
Relié à la suite : SAY (Louis).
Considérations sur l’industrie et la législation, sous le rapport de leur influence sur la
richesse des États, et examen critique des principaux ouvrages qui ont paru sur l’économie politique
. Paris, J.-P. Aillaud,
1822
. Unique édition, peu commune, de cet ouvrage de théorie économique composé par l’industriel Louis-Auguste Say
(
1774
-
1840
), frère de Jean-Baptiste Say, dont le nom est associé à la reprise du commerce du sucre en provenance des
Antilles après la fin du blocus continental et à l’entreprise sucrière qui fit sa fortune et celle de sa famille.
Dos très frotté.
208 [DUBUISSON (Pierre-Ulric)]. Lettres critiques et politiques, sur les colonies et le commerce des villes maritimes de
France, adressées à G. T. Raynal.
Genève ; Paris
, s.n.,
1785.
In-8, veau fauve marbré, dos lisse orné, tranches rouges
(
Reliure de l’époque
)
.
600 / 800
Kress, B, n°
850
— INED, n°
1485
.
Édition originale, peu commune, comprenant in fine la
Conversation d’un officier d’artillerie
.
Dans cet ouvrage, l’auteur exprime la nécessité d’autoriser le libre commerce des colonies françaises d’Amérique avec
l’étranger et le maintien de l’esclavage, quoique reconnu immoral, pour des raisons économiques.
L’acteur et auteur dramatique Pierre-Ulric Dubuisson (
1746
-
1794
) avait accompagné son père médecin à la Martinique et
à Saint-Domingue de
1766
à
1770
, avant de devenir en
1778
directeur de la Poste de cette dernière île, et s’était laissé
gagner par les idées des colons. De retour à Paris en
1780
, il composa plusieurs ouvrages sur les îles, puis finit sa carrière
dans le parti hébertiste et mourut guillotiné.
Bel exemplaire malgré quelques frottements, intérieur légèrement terni.
209 DUPIN (Baron Charles). Discours et leçons sur l’industrie, le commerce, la marine, et sur les sciences appliquées aux
arts.
Paris, Bachelier, 1825.
2 volumes in-8, demi-basane grise marbrée à coins, dos lisse orné (
Reliure de l’époque
)
.
200 / 300
Charles Dupin (
1784
-
1873
), frère du célèbre avocat, fut l’un des premiers élèves de l’École Polytechnique où il entra en
1801
. Sous la Restauration, il avait été envoyé en Angleterre pour observer l’organisation des arsenaux britanniques et en
revint avec une foule d’observations scientifiques, techniques et économiques. Il ne cessa plus dès lors de s’intéresser à ces
questions et de répandre en France les éléments principaux de la Révolution industrielle, alors florissante outre-Manche.
De la bibliothèque du comte Frédéric de Pourtalès, avec ex-libris.
Dos légèrement frotté, coin usés, quelques rousseurs.
210 DUPONT DE NEMOURS (Pierre-Samuel). Discours prononcé à l’Assemblée Nationale, sur les banques en général,
sur la caisse d’escompte en particulier, et sur le projet du Premier ministre des finances, relativement à cette dernière.
Paris, Baudouin, 1789.
In-8 de 40 pp., broché, non rogné.
100 / 120
Einaudi, n°
1662
.
Édition originale.