Page 110 - cat-vent_rossini8-06-2012

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108
Oberlé,
Fastes
,
983
.
SUITE DE LA PLUS EXTRÊME RARETÉ des
8
planches (seules parues) lithographiées en couleurs, représentant les
cépages de la vallée du Douro avec lesquels on fabrique les meilleurs vins de Porto. Ces planches ont été dessinées par
Emilio Pimentel
et gravées à Bruxelles dans l’atelier de
F. de Tollenaere
.
Elles étaient destinées à accompagner les
Preliminares da Ampelographia... do Douro
du vicomte de Villa Maior dont
seulement
4
fascicules virent le jour et qui sont joints ici en fac-similés. Le premier fut publié à Lisbonne en
1865
, les
3
autres en
1866
et en
1869
. Mais l’entreprise n’eut pas de suite. Ces quatre fascicules décrivent la partie centrale et
supérieure du Douro et les principales Quintas cultivant les
8
principaux cépages dont on fait le porto le plus réputé. Ces
quatres fascicules sont presque introuvables, mais les
8
planches qui devaient les orner sont encore plus rares et manquent
toujours.
Quelques rousseurs sur les planches.
349 VIRGILE. Les Bucoliques, traduites en vers français.
Paris, Giguet et Michaud, 1806.
In-8, veau raciné, roulettes
dorées, dos lisse orné, pièce de titre rouge (
Reliure de l’époque
)
.
300 / 400
Traduction française par le chevalier de Langeac, en regard du texte latin.
Imprimée sur beau papier vélin, elle est illustrée d’un portrait gravé par
Saint Aubin
d’après
Bouillon
, et
10
figures avant
la lettre gravées sur acier par
Copia
d’après
Huet,
avant chaque églogue.
Bel exemplaire (charnières légèrement frottées).
350 VIRGILE. L’Énéide, traduite en vers français par Jacques Delille. Paris, Giguet et Michaud, 1804. — Les Bucoliques,
traduites en vers français.
Paris, Giguet et Michaud, 1806.
2 ouvrages en 5 volumes in-4, demi-basane rouge avec
petits coins, dos lisse orné de filets dorés, tranches lisses (
Reliure de l’époque
)
.
800 / 1 000
Cohen,
1021
et
1023
.
Réunion de l’
Énéide
dans la traduction de Jacques Delille et des
Bucoliques
dans celle de Langeac, avec le texte latin en
regard. Ces deux éditions ont également été tirées en format in-
8
les mêmes années.
Le premier ouvrage est illustré de
4
figures hors texte d’après
Moreau
et le second de
10
hors-texte et
10
culs-de-lampe
d’après
J.-B. Huet
et
Fragonard fils
gravés par
Copia
.
Cet exemplaire de l’
Énéide
est enrichi de
12
figures de
Girodet
et
Gérard
de l’édition Didot (
1798
) et de
13
figures de
Zocchi
et
Moreau
de l’édition Plassan (
1796
), ici avant la lettre, ainsi que de quelques autres d’origines diverses, portant le nombre
de ses hors-texte à
38
.
Une figure de
Moreau
enrichit l’exemplaire des
Bucoliques
. Une des figures de J.-B. Huet est ici avant la lettre.
Bel exemplaire malgré quelques petites rousseurs.
351 [VIVANT DENON]. Point de lendemain.
Paris, P. Rouquette, 1889.
In-8, demi-maroquin vert, tête dorée, couverture
(
Reliure de l’époque
)
.
80 / 100
Édition illustrée de
13
gravures dans le texte et d’un portrait hors texte signés
Paul Avril
.
Infimes frottements.
352 VOYAGE D’ÉGYPTE. — Henri CHEVREAU et Léon LAURENT-PICHAT. Voyage - 1841. [Manuscrit, daté 1841-
1845]. In-4, demi-chagrin vert serti d’un double filet, dos orné, chiffre doré en queue, tête dorée (
Reliure de l’époque
)
.
3 000 / 4 000
Manuscrit de
152
et
30
pages utilisées plus une vingtaine de feuillets vierges.
Curieux journal, écrit en vers et en prose, relatant un voyage effectué entre août et décembre
1841
en Italie, en Grèce et
en Égypte par deux jeunes poètes, Henri Chevreau (
1823
-
1903
) et Léon Laurent-Pichat (
1823
-
1886
). Consacré en grande
partie à l’Égypte, ce manuscrit a été recopié après le retour en France et se termine par un article daté
1845
.
Partis de Paris vers le milieu d’août
1841
, les voyageurs descendent le Rhône en bateau à vapeur puis s’embarquent sur le
Léonidas
avant d’arriver à Rome, où ils visitent les ruines, assistent à une procession et se promènent dans les jardins de
la villa Borghèse. Ils composent ensuite plusieurs poèmes à Naples avant de s’embarquer sur l’
Eurotas
puis sur le
Minos
,
qui les emmène à Syra, dans l’archipel grec. Ils prennent ensuite un paquebot autrichien pour Athène, puis Corinthe et
Sparte, mais c’est le
Scamandre
qui les conduit à Alexandrie. Ils consignent alors dans ce journal de nombreuses
observations sur les femmes égyptiennes, le déchargement des grains sur le canal de Mahmoudié, le
fléau permanent
de
la peste, les villes de prédilection du Pacha, le ramadan... Puis ils se rendent au Caire, où ils visitent la citadelle, un asile
d’aliénés, sont reçus par le colonel Varin et Soliman Pacha (le colonel Sève), puis par le docteur Clot-Bey, qui leur montre
ses collections. L’ascension des pyramides donne lieu à quelques poèmes et à l’histoire curieuse d’un antiquaire vendeur de
fausses momies. Leur retour à bord du
Dante
le
7
novembre, la quarantaine à Malte et l’arrivée à Marseille en décembre
1841
sont autant d’occasions de poèmes.