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3 6 – TA J A N
157 — André RAULIN.
Peintre, dessinateur.
Correspondance à
Alexis Le Go.
1826-1847.
12 L.A.S. in-8.
400/500 €
Très abondante correspondance sur des projets de voyages en Italie qui se
concrétiseront ; entretient sur ses promenades à Rome avec Albert de Broglie en
1847 ; il se plaint de son silence, n’ayant des nouvelles que par personnes
interposées ; il a fait connaissance avec Magimel ; sur le peintre Aligny qui lui a
montré ses derniers tableaux et avec qui il s’entretient régulièrement, le départ
d’Ingres de la direction de l’Académie de Rome, laissant trois candidats, Blondel,
Delaroche et Schnetz ; relatant de ses visites avec Ingres ; discutant de la politique
et d’évènements à propos de la famille d’Orléans, notamment sur la naissance du
comte de Paris et récit de son baptême à Notre-Dame, des festivités qui ont suivi,
sur la tentative de coup d’état du prince Bonaparte, sur l’action du roi
Louis-Philippe, etc. Mentionnant TALLEYRAND, BROGLIE, D’HAUSSONVILLE,
SALVANDY, CAFFARELLI, INGRES, MAGIMEL, ALIGNY, DEFLY, etc.
Joint
une notice
nécrologique de Marc-Auguste Raulin conseiller au Conseil d’Etat, accompagnée
de 2 lettres de condoléance dont d’Alexis Le Go.
158 — Jean-Victor SCHNETZ.
1787-1870.
Peintre académique,
directeur de la Villa Médicis 1841-46 et 1853-66.
Correspondance à Alexis Le Go.
1850-1864 et 1869.
15 L.A.S., format
in-8 pour la plupart.
500/700 €
Intéressante correspondance de Schnetz avec le bibliothécaire de la Villa Médicis,
principalement sur ses séjours à Paris, sur son implication à l’Institut et sa
nomination comme directeur de l’Académie à Rome ; apportant d’intéressantes
critiques sur l’art pendant le second Empire, Schnetz cite les peintres Benouville
(notamment sur son mariage), Cabanel, Picot, Delaroche, Lenormand, Hébert (dont
un tableau fut acheté par Fould à l’exposition universelle), Ingres, Viollet-le-duc,
etc. Après un séjour en Normandie, Schnetz est retenu dans la Capitale pour finir
« sa petite chapelle » de St-Séverin.
J’aurai certainement profité de la belle saison
d’automne pour faire un petit voyage jusqu’à Rome, mais ce clou me retenait et
me retient encore car avec les mauvais jours qui vont arriver, je ne compte pas finir
avant le mois de décembre.
Il aura plaisir à le revoir sans être directeur à Rome
et poursuit à propos du renouvellement de sa candidature ; 1851 : sur Raoul
Rochette, sur le général Levaillant se plaignant de la rigueur du général de
Castellane ;
C’est aujourd’huy que nous nommons le membre de l’académie en
remplacement de ce pauvre Drolling. Vous aurez vu par les journaux que notre ami
Allaux n’est que le 2
e
sur la liste des candidats et cela grâce à l’acharnement de
Ingres pour son élève. Il n’ya cependant rien de désespéré pour Allaux et j’espère
qu’il triomphera (…).
Sur l’armée d’occupation de Rome ; 1852 : sur les
candidatures retenues à la direction de l’Académie de Rome, puis sa nomination
face à Horace (Vernet) et Abel de Pujol ; critique sur l’ouverture du salon de
peinture :
Il ya peu de grands tableaux ; de ce nombre, un des meilleurs est le
Siège de Rome par Vernet (…)
; à propos du budget de l’Académie de Rome, sur
l’instauration du nouveau régime ; mentions du comte de Rayneval, ambassadeur
à Rome, sur les familles Broglie, Guizot, Colonna duc de Rignano, Visconti, etc.
1855 : de retour en France, en passant par Marseille rempli des blessés de la
guerre de Crimée, il décrit les transformations de la Capitale : constructions rue de
Rivoli et au Louvre, promenades du Bois de Boulogne, exposition universelle ;
discussion concernant les transactions pour le paiement des travaux fait à la Villa
Médicis ; sur le salon de peinture à l’exposition universelle ; remarque sur l’élection
du successeur de Gauthier ; 1864 : discussion sur la suppression de l’Académie
de Rome ;
(…) Le malheureux décret est signé par l’Empereur (…). Les uns et les
autres sont dans un tel état d’irritation que c’est devenu un duel ; la question des
arts n’y est plus que pour la forme. Violet-le-Duc vient de rompre avec la cotterie
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