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TA J A N – 3
des Trésoriers de France, Camus, attestant de la charge de Pomponne de Bellièvre
au siège de Président de Lyon (Paris, 24 mai 1569, pièce sur vélin) ; Avis de
réception de pièces touchant Pomponne de Bellièvre (avril 1569).
Pomponne de BELLIEVRE (1527-1607) sera le principal conseiller et surintendant
des Finances d’Henri III, puis chancelier d’Henri IV.
8 — [BREVET MILITAIRE]. (LOUIS XIV).
P.S. (secrétaire).
Au Quesnoy, 1
er
juin 1693
. Vélin oblong.
150/200 €
Charge d'aide major du régiment Colonel-Général des dragons en faveur du Sr de
Vaudricour, vacante par la retraite du sieur de Saubinet.
9 — Louis vicomte de BONALD.
1754-1840.
Ecrivain, homme
politique royaliste.
L.A.S. à Achard de Bonvouloir.
(Paris), 12 mars (1824).
2 pp. bi-feuillet in-4, adresse au verso.
200/250 €
Belle lettre politique relative au vote de la loi d’indemnité aux émigrés
qui sera
voté le 27 mars. Alors ministre d’Etat, Bonald promet de faire ce qu’il pourra en
faveur de son correspondant, mais il pense que
c’est une loi bien difficile pour ne
pas dire impossible. Comment tirer d’un fonds aussi monstrueusement injuste
que la confiscation et les ventes de biens d’émigré une loi d’indemnité suffisante
et raisonnable ? Comment même oser sonder la profondeur de ce gouffre que
toutes les finances disponibles de tous les états d’Europe ne combleraient pas ?
Quant à lui, il n’espère rien ;
dépouillé sous la révolution religieuse du 16
e
siècle,
dépouillé par la révolution politique, je n’ai rien ou presque rien à retrouver (…).
Tous mes bien à peu près étaient féodaux, comme les biens de tous les premiers
propriétaires de ma province (…).
10 — Joseph BONAPARTE.
1768-1844.
Frère aîné de Napoléon,
Roi d’Espagne.
L.A.S. à l’Archichancelier.
Borgas, 31 juillet 1809.
1 pp.
in-4.
300/400 €
Le roi Joseph annonce à Cambacérès le résultat de la sanglante bataille de
Talavera dont un de ses adjudants commandant lui rendra compte ;
(…) Les
avancées ennemies ont été rejettées au-delà de l’Arbèche. Les Corps des ducs de
Dalmatie, d’Elchingen et de Trévise se trouvent sur leurs derrières (…).
11 — Etienne-Jean-François BORDERIES.
1764-1832.
Aumônier de Mme la Dauphine, évêque de Versailles.
55 L.A.S. à Mme la
marquis de Monteynard,
(dont au château de Tencin).
Décembre 1815
- juin 1832.
Format in-8, adresse au verso avec marques postales.
300/500 €
Belle correspondance religieuse de l’abbé puis évêque Borderies avec
Clémentine de Dreux-Brézé, fille du Grand-Chambellan du Roi et d’Adélaïde
de Custine, épouse d’Hector-Joseph de Monteynard, fils du général,
gentilhomme de la Chambre, Pair de France.
Directeur spirituel de la marquise,
l’abbé Borderies suivra aussi l’enseignement religieux de ses enfants, en particulier
l’aîné Raymond, au Collège Stanislas, page du Roi, qui épousera sur ses conseils
Mlle Le Cornu de Balivière ; abbé à St-Thomas d’Acquin, vicaire général de Paris,
évêque de Versailles, aumônier de la duchesse d’Angoulême, Mgr Borderies
s’entretient régulièrement sur quelques événements, notamment à propos des
discussions sur l’autorité du Pape et les droits du clergé de France, mentionnant
la conversion du pasteur Pierre de Joux, sa correspondance avec Mac-Carthy, sur
l’insurrection de 1832, donnant des conseils de lecture, à propos des Provinciales,
des œuvres de Bossuet, à propos de l’éducation des enfants, sur la publication de
son catéchisme, etc. (…)
Je vous regarde comme la première institutrice du
monde, et si je n’avais peur d’offenser Mme de Gontaut, je plaindrais bien M. le
duc de Bordeaux de ne pas vous avoir eu pour gouvernante (…). Evoquant son
passage à la Cour : M. le Grand Aumônier m’a conduit chez le Roi. Je l’ai suivi
comme un paysan dans la chambre à coucher où j’ai entendu la messe du Roi
(…). On ne m’a pas chassé. Après la messe, j’ai été présenté au Roi qui m’a dit
qu’il y avait dans mes sermons des choses fort belles, fort agréables (…).
Monsieur m’avait salué avec bonté (…) et Mde la duchesse d’Angoulême avait
appelé Mgr le Grand Aumônier pour le charger de me dire qu’elle était fort
contente de ma station (…). Au moment de sa nomination à Versailles : J’ai fait
ma méditation avec un sentiment de paix qui me donne l’espérance que Dieu ne
veut pas que je sois chargé d’un pareil fardeau. Je lisais hier au soir, que Fénelon
est mort à 64 ans. J’ai trouvé si contraire à toute sagesse d’entrer dans l’épiscopat
à un âge où Dieu avait commandé à un prélat si utile et si saint d’en sortir, que
j’ai cru que c’était un avis qui me venait du Ciel même (…).
Mention des familles
de CAUSANS à Beaumont sur Oise, dont il semble très proche, DREUX-BREZE,
MONTEYNARD, LA ROCHEFOUCAULD, de CAMPIGNY, BEAUCOURT, LAS CASES,
BLANQUART, GONTAUT, LE CORNU, etc.
12 — Etienne-Jean-François BORDERIES.
1764-1832.
Aumônier de Mme la Dauphine, évêque de Versailles.
8 L.A.S. à Mme la
marquise de Brézé,
au château de Baclair.
Septembre 1825 - juin 1832.
17 pp. in-8, qqs adresses au verso.
200/300 €
Correspondance religieuse et de courtoisie avec Henriette-Aglaé de Montaut
(1800-1858) épouse du marquis de Dreux-Brézé, le fils aîné du Grand-Maitre
des cérémonies de Louis XVI, dont il héritera de la charge en 1829.
Il lui fait part
de son voyage à Rome, s’entretient de ses nombreux conseils de directeur spirituel
face aux épreuves et la perte du fils de la marquise, encourageant ses sentiments
religieux.
13 — [BUGEY-BRESSE].
300/400 €
- Correspondance de famille adressée à Pierre MONTANIER de BELMONT
(1757-1844)
médecin à Billiat ; 23 L.A.S. (1824-1825), de son fils relative à ses
affaires à Paris, ses projets de commerce avec la Louisiane, à propos
d’investissement dans les assurances, diverses procurations et projet de contrat
de mariage qui est trainé en longueur par la belle famille, inventaire des fortunes,
sur la liquidation du domaine de Grex et du château qu’il refuse de céder ; 6 L.A.S.
(1803) de son cousin Jean-Eléonore Montanier de Belmont (1756-1808) évêque
concordataire de St-Flour, à propos de son frère Joseph, officier qui a fait la
campagne à Saint-Domingue et se trouve prisonnier de guerre en Angleterre ; 2
L.A.S. de Joseph de Belmont, qui a été « coffré » à Ste Pélagie.
- Correspondance à la comtesse Marie-Françoise de CHOLIER de CIBEINS née
Drée
(1752-1816)
: 3 L.A.S. (1814-1815) de l’abbé Berger, curé d’Ars avant
l’arrivée en 1818 du fameux abbé Vianney, sur un différent entre le curé et la
famille, évoquant la maladie du comte de Cibeins.
Joint :
2 L.A.S. à l’abbé Cholier,
chantre de l’église St-Paul à Lyon (1740 et 1748). Joint une copie XIX
e
S. des
preuves faites par Mr d’Hozier pour le chevalier de Cibeins en 1771.
- Correspondance de l’administration du Collège royal de la ville d’Evian.
Début
XIX
e
S
. 7 documents.