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AUTOGRAPHES
et MANUSCRITS
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AUTOGRAPHES et MANUSCRITS
1 ACTION RUSSE.
Coupon d’action russe. 1822 ; In-folio. Cachet
d’enregistrement au consulat de Russie à Amsterdam.
Encadrée sous verre.
50 / 80
€
2 ALBUM AMICORUM.
Carnet contenant des signatures de : Marlene Dietrich,
Tyrone Power, Alain Bombard, etc. Carnet d’une jeune
fille de 1856 à 1857.
20 / 30
€
3 ARCHIVES PERSONNALITÉS DE LA NIÈVRE ET
DIVERS.
Ensemble de dossiers de personnalités de la Nièvre,
comprenant diverses lettres autographes, manuscrits
: Nièvre et alentours (23), Charles Morizot-Thiébault
(15), abbé Alphonse Bourgoin (6), F. Guyonnet dit Gui,
Achille Millien (58), Louis Mohler (8), Ch. Milandre
(4), un dossier intéressant sur Maxime Léveillé de Raoul
Toscan (39), René Le Droumaguet (11), Maurice Hurbain
(13), Hugues Balagny (environ 100 lettres), dossier sur
Adam Billaut de Raoul Toscan, Raoul Toscan (nombreux
manuscrits), pasteur René Cruse, Albert Drachkovtich,
Henri Drouillet, Louis Mirault, dit Fanchy (21)Etienne
Gaudet (7), Gautron du Coudray (6), Marius Gérin (4),
Charles Girault (oncle de Raoul Toscan) (15), Mgr Jean
Streiff (12), Mgr Michel Vial.
250 / 300
€
4 ARTISTES.
Ensemble de 60 photographies.
Samuel Brabant, Léon Fermond, Gérard Lenorman,
Raymond Magnier, Fernand Maillard, Séverine, Soeurs Suzy
et Lilly, Michèle Torr, Jean Tranchant, Rolph Zavatta, etc.
30 / 40
€
5 ASIE.
Imagerie XIXe siècle. 240 X 170 mm, pliures et trous,
collé sur un support. 2 personnages sur un éléphant.
50 / 100
€
6 BAUDRILLARD
Henri Joseph Léon [Paris, 1821 - id., 1892], économiste et journaliste français de l’école libérale.
Lettre autographe signée. Le 18 mars 1855 ; 4 pages in-8°. Il remercie son correspondant pour sa lettre qui l’a
chaleureusement touché. « En même temps qu’elle me flatte, je ne puis dire à quel point, comme exprimant l’approbation
d’un esprit distingué, elle me touche profondément. Une adhésion si vive et si spontanée, une sympathie d’idées si entière
sont choses bien rares, et il est naturel que je m’en félicite et que je m’en réjouisse comme d’une heureuse fortune. La
condition faite à l’économie politique et à ceux qui s’en occupent est telle qu’il est fort rare que le succès réponde à l’effort
; et par la nature des idées que j’exprime, je me fait un peu l’effet à moi-même de Simon le styliste perché sur sa triste
colonne ; seulement mon isolement est moins volontaire. Si J.B. Say revenait en ce monde, lui qui était traité d’idéologue,
bien sûr qu’il traiterait tout cela à son tour de vaine idéologie, et à dire vrai, je suis fort porté à croire que ses disciples
exclusifs en feront autant à l’égard de mon pauvre article. »
150 / 200
€
7 [BIBLIOTHÈQUE DE SAINTE-HÉLÈNE].
Lettres de Madame de Maintenon. Léopold Collin, Paris,
1806 ; in-12, reliure en veau (rousseurs et accidents). Livre
provenant de la bibliothèque de Longwood Sainte-Hélène
(cachet noir sur la page de titre).
Un manuscrit inséré au début stipule « Ce livre faisait
partie de la Bibliothèque de Napoléon à Ste Hélène que
nous avons achetée du Gouvernement anglais en 1822.»
La vente aux enchères des objets restant à Longwood se
fit, sur place, en neuf jours, l’année suivante du décès
de Napoléon, du 1er avril au 3 juin 1822. Les livres
vendus à Sainte-Hélène, furent ceux laissés par H. Lowe
à Longwood et qui appartenaient au Gouvernement
Anglais.
La bibliothèque de Sainte-Hélène sera constituée de deux
parties principales :
— Les volumes emportés de France qui, issus de
Trianon et éventuellement d’autres fonds impériaux,
peuvent porter comme celui-ci le cachet “Cabinet de S.
M. l’Empereur et Roi” avec les armes : étant considérés
comme la propriété de Napoléon, ils feront partie de la
succession.
— Les 1226 ouvrages brochés ou cartonnés qui seront
envoyés d’Angleterre de 1816 à 1821 et qui, n’étant pas
considérés par les Anglais comme propriété de Napoléon,
seront vendus à Londres chez Sotheby’s en 1823.
De ces deux catégories
de livres, les uns [ceux
provenant de Paris] furent
marqués d’un cachet, timbre
humide, informe et illisible,
les autres [ceux venant de
Londres] d’une empreinte
à la cire où l’on distinguait
vaguement les armes
impériales. (A. Guillois).
Notre exemplaire, qui
porte un cachet aux armes
impériales, appartient au
second groupe de livres, et il
proviendrait de la vente faite
à Longwood.
1000 / 1500
€