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209.
TALLEYRAND-PERIGORD Charles Maurice de, prince de Bénévent (1754-1838).
L.A.S. «
Talleyrand
», 15 janvier 1823, 1 p., in-8.
150/200 €
«
Je suis toujours, monsieur, dans la même opinion. Je vous prie de donner les mêmes ordres qu’hier. A 88 il faut vendre. Il pourra même dans votre ordre être dit… a
87t 95. Mon titre aujourd’hui, rencontrer HZ la meilleur chance de la…en partant de ce prix. Il n’y a …de nouvelles : le … du calme dans les esprits et le calme n’est
pas. »
210.
TASCHER Ferdinand Jean Samuel comte de (1779-1858),
pair de France.
L.A.S. «
Cte. de Tascher
», à Paris le 5 juin 1838, adressée à Monsieur Buquet, avec cachet de cire rouge, 3 p., in-4.
80/100 €
211.
TROCHU Louis Jules (1815-1896),
général et président du gouvernement de la Défense Nationale.
L.A.S. «
Lou Trochu
», adressée à monsieur de Vatry, à Tours le 23 novembre 1875, 4 p., in-12.
120/150 €
«
J’arrive de Nantes où j’ai marier l’une de mes nièces, et je trouve chez moi votre lettre du 15 novembre à laquelle je regrette de répondre si tardivement. Je regrette
encore plus de ne pouvoir faire la demande que vous souhaitez, mais je ne présume en même temps que personne mieux que vous, me …comprendre les raisons de principe
que j’ai de m’abstenir. Lorsque je suis volontairement sorti de l’armée, des affaires publiques et du monde, ensemble où … des sentiments qui ne sont pas les miens,
c’était sérieusement, tranquillement et pour n’y revenir jamais. Immédiatement, je me suis fais supplication à moi-même d’une de mes plus … doctrines qui est celle-ci :
« On ne peut pas être et avoir été ». Partant de loi, j’ai absolument cessé les recommandations, les demandes pour autrui qui seraient…part de ma vie. J’ai pensé que les
continuer, c'est-à-dire à un crédit, à une influence posthumes que je n’ai à aucun degré, qu’enfin se serais manquer à la bien mérité, même à la dignité de la retraite où
j’entendais me renfermer. Ce que je vous dis là, je l’ai dit depuis quatre ans, par centaines de lettres, aux membres de ma famille, à mes amis, à mes connaissances de
tout ordre. J’ai en effet connu pendant le siège de Paris, non pas particulièrement, le haut fonctionnaire dont vous me parlez. C’était alors un simple avocat, obscur je
pense, à laquelle, par suite de sa remarquable connaissance des…de Paris, il a … des dessins que j’ai appréciés. Je lui garde un bon souvenir, et peut être me le rend
t’il, mais je n’ai jamais ouï parler de lui depuis les événements de 1870-1871, je n’ai eu avec lui aucune sorte de rapports directs ou indirects. Mais j’ai su, ce qui m’a
fort déplu, que divers solliciteurs s’étaient plus d’une fois servi de mon nom auprès de lui pour arriver à leurs fins (…)
»
212.
PERIER Casimir Pierre (1777-1832).
L.S. «
Casimir Perier
», Paris, 1
er
janvier 1825, 1 p., in folio.
100/150 €
«
Nous avons l’honneur de vous prévenir que la Société que nous avions formée avec MM. Ant. Brunet et G.J. Gisquet, sous la raison Périer Frères et Cie, étant expirée
aujourd’hui, nous avons arrêté d’un commun accord qu’elle ne serait pas renouvelée. En conséquence, notre Maison reprend son ancienne raison commerciale de Périer
Frères ; elle seule reste chargée de la Liquidation des affaires de notre précédente Société. La retraite de MM. Brunet n’altère en rien les sentiments d’estime et d’amitié
qui existent entre nous depuis longtemps, et que nos liaisons d’intérêt n’ont faits que fortifier. Nous avons l’honneur de vous saluer avec considération. »
213.
PERIER Casimir Pierre (1777-1832)
.
L.S. «
Casimir Perier
», adressée à un collègue, à Paris, 24 novembre 1831, 1 p., in-folio, à en-tête du ministère de
l’Intérieur.
120/150 €
Monsieur et cher collègue, j’ai l’honneur de vous adresser un extrait des prières qui ont été saisies sans le ... à l’abbaye de Meilleray. Comme M. le Procureur général de
Rennes désire que ces prières soient promptement réintégrer entre ses mains, et qu’il s’agit d’ailleurs de documents qui appartiennent à une instruction judiciaire, j’ai dû
me borner à en extraire ce qu’il pouvait être utile de connaître comme moyen, sous le rapport politique, de justification de la mesure attaquée. Dans le cas toute fois que
vous désirerez prendre connaissance des prières elles-mêmes, vous pourriez en demander communication à M. le Garde, l’assurance de ma considération distinguée. Le
Président du Conseil, ministre Secrétaire d’Etat au Département de l’Intérieur. P.S. Je crois avoir ajouté ces envois copie d’une lettre adressée le 18 de ce mois à M. le
garde des sceaux par le procureur général de Rennes. »
214.
PERIER Casimir Pierre (1777-1832)
.
L.S. «
Casimir Perier
», Paris, 18 juillet 1831, 1 p ;, in-folio, à en-tête du ministère de l’Intérieur.
120/150 €
«
Messieurs, j’ai l’honneur de vous transmettre, 1° une ampliation de l’ordonnance du Roi, en date du 31 Mai dernier, qui a dissous la chambre des Députés, convoqué
les collègues électoraux et fixé au 9 août l’ouverture de la session des deux chambres ; 2° une ampliation de l’ordonnance du Roi, en date du 22 Juin, qui , modifiant la
précédente, a fixé au 23 Juillet l’ouverture de la confession ; 3° un des exemplaires de la lettre close adressée par le Roi à chacun de MM les Députés. Je vous prie de
m’accuser la réception des pièces ci-jointes, qui sont destinées à être déposées aux archives de la chambre. Agréez, Messieurs, l’assurance de ma considération distinguée ;
Le Président du Conseil, ministre Secrétaire d’Etat de l’Intérieur. ».
215.
PERIER Casimir Pierre (1777-1832).
L.A.S. «
Casimir Perier
», adressée à Monsieur John David à Londres, Bordeaux, octobre 1813, 1 p., in-folio.
80/100 €
P
ROVENANCE
:
ancienne collection A. Juncker, portant le n° d’inventaire 1199.
216.
POZZO DI BORGO Charles-André (1764-1842)
.
L.A.S. «
Pozzo di Borgo
», adressée à une dame, Paris, le 9 septembre 1814, 2 p., in-4.
200/300 €
Lettre d’un intérêt considérable où Pozzo di Borgo, dont on sait le rôle important qu’il joua pendant la première et la seconde Restauration, s’y décrit lui-même. Il fut à
cette époque ambassadeur plénipotentiaire de Russie en France.