Page 64 - Catalogue AUTOGRAPHES

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que «
la Fille de la Comédienne ne forme qu'un seul roman avec l'héritage d'Arthur
» et d'envoi de ces documents.
MURGER Henry (1822-1861).
L.A.S., adressée à un Monsieur, 2p, in-8.
WEYER Constantin (1881-
1964).
Pièce en vers signée, 2p, in-4/fol.
200/300 €
378.
ROSTAND Edmond (1868-1918).
Carte de visite appartenant à M. Romain Regaud habitant 31 rue
Grenette à Lyon, sur laquelle Edmond Rostand y a inscrit son nom, la date 28 Avril 1901, ainsi que le lieu,
Cambo (les Bains).
50/80 €
379.
ROUSSEAU Jean-Jacques (1712-1778).
Couplet inédit de six vers autographes, sur un papier
découpé qui aurait été trouvé au château d’Amboise (selon une annotation manuscrite jointe, vraisemblablement
de M. Juncker), 1 p., in-8 oblong.
400/600 €
«
Dans une espérance vaine, Mon amour peut m’abuser : Mais ne crois pas l’épuiser, A force d’être inhumaine. Mes yeux ont formé ma chaîne, Ma main ne peut la
briser.
»
Cet autographe est accompagné d’une lettre d’envoi de Mr
Grangier
(1814-1882), en date du 23 octobre 1835, 2 p., in-8, envoyée
vraisemblablement à la femme du collectionneur A. Juncker, dans laquelle il est question de deux autres lettres de la collection, une de Jules
Janin (n°643), et une autre de Thiers (n°100).
«
Madame, arrivé depuis deux jours seulement à Paris, tout plein de votre bon souvenir, vous comprendrez sans peine que je m’empresse de vous adresser tous mes
remerciements et mes sincères amitiés. Je voudrais pouvoir vous rendre un peu du bonheur que vous nous avez prouvé : je ne sais comment m’y prendre, et dans mon
extrême embarras, dans mon extrême désir, me souvenant que vous nous avez demandé des autographes, je vide avec joie mes poches, sur vos genoux. Plus tard, je viderai
les poches de mes amis. Je vous avoue une chose, c’est que je jure d’employer toutes ces ruses et toutes les bassesses pour augmenter votre collection : j’en soustrairai, j’en
volerai. Je serais fier et glorieux d’être criminel, si je vous suis agréable. Ici, ce sont deux lettres et une chanson. La première est de J. Janin, à un pharmacien, à qui il
demande un remède ; la deuxième de Mr Thiers à mon grand père, avant la révolution de Juillet ; enfin la chanson est un couplet inédit de J. Jacques Rousseau laissé
avec beaucoup d’autres papiers dans le château d’Ambroise, où se passa la célèbre conjuration, ou J. Jacques a depuis habité, et où ma mère l’a reçu, en cadeau. Puisse
le tout vous faire le moindre plaisir ! Maintenant me permettez-vous une démarche indiscrète ? Seriez-vous assez bonne pour demander au beau frère de Kersausie s’il
compte toujours faire imprimer la correspondance de Latour d’Auvergne ? Je lui offrirais de l’examiner et de la livrer au public, si je la jugerais digne d’intérêt, en y
mettant son nom, en lui abandonnant tout bénéfice et en ne gardant que la chance défavorable. Je crois que ce peut être utile à l’histoire et c’est de là que vient tout mon
désintéressement. Car vous m’avouerez que je lui laisse le bon côté et à ma réserve que le mauvais. Je finis en vous priant, Madame, d’assurer Monsieur Junker de toute
ma considération, de tout mon dévouement et de toute ma connaissance : de donner des baisers à votre joli enfant, pour moi, si ce n’est pas inconvenant ; enfin d’accepter
mes hommages sincères et mes civilités les plus dévouées.
».
P
ROVENANCE
:
ancienne collection A. Juncker, portant le n° d’inventaire 621.
Voir la reproduction en page 5 de la plaquette
380.
SAINTE-BEUVE Charles Augustin de (1804-1869).
L.A.S. «
St Beuve
», 28 septembre 1851, 1 p., in 8.
80/100 €
«
Monsieur, je vous ai cherché hier rue de Majorque pour vous serrer la main et vous remercier de votre inépuisable bienveillance à mon égard, mais (…) que vous étiez
dans l’autre quartier, et je suis trop pris (…) pour aller jusqu’à (…).Je (…) pourtant pas altérer pas longtemps à vous dire ma reconnaissance (…) lesquels je fais
. ».
381.
SARDOU Victorien (1831-1908).
C.A.S. «
Vict. Sardou
», adressée à un ami, Paris, 15 octobre, à en-tête de son domicile du 64 avenue Boulevard de
Courcelles.
80/100 €
«
Mille remerciements mon cher Mariagui. Vous êtes si gentil que je deviens audacieux. Je ne bois que du vin blanc ; et on me dit que vous en avez préparé comme le
rouge. La prochaine fois, faites m’en goûter, et encore merci de votre très. De votre très affectueusement dévoué. »
382.
SCRIBE Eugène (1791-1861),
auteur dramatique, membre de l’Académie Française.
L.A.S. «
E. Scribe
», adressée à Rachel (Elisabeth Rachel Félix (1821-1858), célèbre actrice française), 15
novembre 1854, 1 p., in-8.
100/150 €
«
Je vous remercie, ma toute puissante tzarine de la bonne nouvelle que vous m’annoncez. Je reçois avec reconnaissance le nouvel allié qui nous arrive, quoique, grâce à
vous nous puissions nous passer de tout secours étranger….
». Il parle ensuite du théâtre et lui dit qu’en auteur très exigeant il la supplie de ne plus
penser qu’à lui.
P
ROVENANCE
:
cabinet Pierre Cornuau, expert en Autographes à Paris.
383.
STAEL-HOLSTEIN Anne-Louise baronne de, née Necker (1766-1817).
L.A.S. «
Necker Baronne de Staël
», adressée au comte de Blacas d’Aulpes (ministre de la Maison du roi), sans date (ce
vendredi soir) 1 p., in-folio.
On y joint une lithographie de Delpech, avec au bas du document un fac-similé de sa signature : «
Necker de Stael
Holstein
».
150/200 €
«
J’ai l’honneur d’envoyer à Monsieur le comte de Blacas la copie du bon du Roi qu’il m’a permis de lui adresser. Il me semble que les paroles en sont bien claires. Je
voudrais trouver une manière nouvelle d’exprimer à Monsieur le comte de Blacas un attachement pour lui, mon respect que son caractère et mon admiration pour son
esprit.
».
P
ROVENANCE
:
Cabinet Pierre Cornuau, expert en Autographes à Paris.
Voir la reproduction en page 5 de la plaquette