Page 76 - Catalogue AUTOGRAPHES

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439.
KELLERMANN François-Etienne Fils, duc de Valmy (1770-1835),
général, l’un des auteurs de la
victoire de Marengo.
L.A.S. «
Le lieutenant général, duc de Valmy
», adressée au roi Louis-Philippe, Paris, le 6 novembre 1833, 1 p., et ½,
in-folio.
150/200 €
Il sollicite du Roi la dignité de Maréchal de France, et pour cela rappelle ses services : «
La campagne d’Italie, sous Napoléon – mes nombreux succès
dans celle de Naples sous Macdonald - la charge de Marengo qui sauva la France – la convention de Cintra qui lui rendit une armée – la victoire d’Alba de Torines en
Espagne, où je commandais en chef – le combat de Mormans en 1814 sous Paris, de moitié avec le maréchal Gérard – mon affaire aux 4 bras en Belgique… sont des
titres que je soumets à votre Majesté.
»
P
ROVENANCE
:
Jacques Lambert (Librairie de l’Abbaye), expert en Autographes à Paris, vers 1970.
Voir la reproduction en page 6 de la plaquette
440.
LAURISTON Jacques-Alexandre-Bernard LAW, comte (1768-1828)
.
L.A.S. «
Alex. Lauriston
», au Général César Berthier, Raguse, 6 juin 1807, 2 p., in-4.
120/150 €
Lauriston est à cette époque gouverneur de Raguse. Berthier lui est à Naples et va devenir gouverneur des îles Ioniennes
.
«
… J’ai été d’autant
plus content de recevoir le 73éme bulletin, que les Russes avaient répandu la nouvelle d’une victoire, remporté par eux en Pologne le 30 avril ; j’en savais la fausseté,
mais il fallait la prouver aux incrédules. Je calcule que la place de Dantzig aura été rendue au 15 may. Rien de nouveau de nos côtés, c'est-à-dire de la partie de la
Turquie. Les Russes ont envoyé un vaisseau de 800 tonneaux du côté de la Dalmatie, j’ignore ce qu’ils veulent faire…
»
.
Il se plaint ensuite de droits qui sont
indûment réclamés à certains vaisseaux et demande à Berthier de faire le nécessaire pour qu’ils soient supprimés.
P
ROVENANCE
:
Jacques Lambert (Librairie de l’Abbaye), expert en Autographes à Paris, vers 1970.
Voir la reproduction en page 6 de la plaquette
441.
LAURISTON Bernard LAW marquis de (1768-1828).
L.A.S. «
Le maréchal de Lauriston
», Paris, 31 août 1821, 1 p., in-4.
120/150 €
«
Vous n’avez pas besoin Monsieur de justification. D’après la conduite que vous avez tenu, j’aurais donné l’ordre que vous fussiez payé de dettes d’être des pensionnaires
du second théâtre français. Cet ordre ayant été exécuté trop tard, je me suis borné à prescrire l’amende qui vous a été imposée. Lorsqu’on commence une carrière, il faut
savoir obéir et se soumettre aux règles établies. J’espère que la conduite que vous avez tenu ne viens pas de vous, mais des mauvais conseils que l’on vous a donné.
Réparez le ton que je vous avez eu, travaillez et vous me trouverez disposé à vous être utile. J’ai l’honneur de vous saluer.
»
442.
LEFEBVRE François Joseph duc de Danzig (1766-1820).
L.A.S. «
Lefebvre
», adressée au capitaine Th…, 2 vendémiaire 1 p., in-4.
50/80 €
«
Le jeune homme qui vous présentera cette lettre mon cher Mr Th…, désire entrer au service. Veuillez lui faire expédier un ordre de … pour rejoindre le corps étant vous
être attaché, et recommandez le de ma part au commandant du corps.
»
Voir la reproduction en page 5 de la plaquette
443.
LOBAU Georges Mouton comte de (1770-1838).
L.S. «
Lobau
», adressée à Monsieur Robert, Paris, 1
er
mars 1831, 1 ½ p., in-folio, à en-tête de la Garde nationale
de Paris.
180/250 €
«
J’ai reçu, hier, et avec le plus grand plaisir la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’adresser le 26 du mois dernier ; je suis bien sensible à la nouvelle preuve de
confiance que vous voulez bien m’y donner,… la calomniateur, et peut être à cause des calomniateurs : depuis que j’existe, j’ai toujours consacré toutes mes facultés à la
liberté, à la gloire et à la prospérité de mon pays, à tel point que si ma vie était à recommencer, je ne croirais pas devoir y rien changer. Quant à l’indemnité qui a fait
criailler elle est bien au Dessous de la réalité de la dépense, et vous pouvez m’en croire sans réserve après cela, le père éternel serait à ma place qu’il ne serais pas à l’abri
du traité du méchante, il faut donc qu’un pauvre mortel, sache sous à rapport, de résigner. Je ne m’opposerai pas, tout s’en …, à ma réélection puisqu’elle doit être la
conséquence réitérée, de l’approbation de mes commettant. Assurez-les que ce que j’aurai, constamment les plus à cœur sera de justifier leurs suffrages. Ma position est du
plus difficile, je le sentais avant de l’accepter ; mais il n’y avait pas à hésiter, puisqu’on ne pouvait y servir le pays, et qu’il y avait quelques dangers à braver. Conservez-
nous vos bons sentiments et croyez que ma femme, comme moi, savons les apprécier ; agréez, au surplus, mon cher Monsieur Robert, l’expression, bien sincère, de mon
affectueuse considération.
»
444.
LOBAU Georges Mouton comte de (1770-1838).
L.S. «
Lobau
», adressée au Lieutenant Général Comte Milhaud, Paris, 7 août 1831, 1 p., in-folio, à en-tête de la
garde Nationale du département de la Seine.
80/100 €
«
J’ai reçu, le 3, du couvent, la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’adresser le même jour les choses obligeantes que vous voulez bien me dire à raison de ma
promotion, m’ont fait le plus grand plaisir, je vous prie d’un recevoir nos remercîments bien sincères, et d’agréez l’expression de mes sentiments les plus distingué.
»
445.
LYAUTEY Hubert Maréchal (1854-1934)
.
L.A.S. «
M. Lyautey
», adressée à Monsieur Félix Ricois, 4 Juin 1904, 4 p., in-8.
100/150 €
Lettre de réponse envers une plainte ayant eu lieu concernant un passage entre l’un de ses bois et celui de la tante du destinataire. « […]
Les
affaires entre voisins doivent toujours se traiter à l’amiable d’abord, personne n’a le droit de se faire justice soi-même, même quand on se croit dans son bon droit… »
P
ROVENANCE
:
Jacques Lambert (Librairie de l’Abbaye), expert en Autographes à Paris, vers 1970.