Page 90 - Catalogue AUTOGRAPHES

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«
Je m’empresse de vous prévenir, Monsieur, que je viens d’accorder à Messieurs Tulon et Vogt l’autorisation qui leur est nécessaire pour paraître dans la représentation
qui doit avoir lieu, sur le théâtre de Vaudeville, au bénéfice de mademoiselle Minette, mon désir d’être agréable à S.A.R. Madame la Dauphine et lui prouver, en toute
occasion, mon dévouement, a pu seul me décider à faire une exception aux règlements qui défend aux artistes des théâtres royaux de paraître sur les théâtres secondaires.
Recevez, monsieur, l’assurance de mes sentiments distingués.
»
520.
LA ROCHEJAQUELEIN DU VIVIER Henri marquis de (1805-1867).
P.A.S. «
Mis de la Rochejaquelein
», et P.S. « Henri », adressée à M. Rogeau, concierge à Fleury, 19 ? 1835, 1 p., in-
8, avec adresse.
100/150 €
Il informe son correspondant de l’acquittement de son oncle qu’il a chargé de lui dire
« …Qu’il a pensé (tout) de suite au plaisir que vous auriez à le
savoir… ».
Il s’agit de l’acquittement du général Auguste de la Rochejaquelein accusé en 1832 d’avoir fromentée des troubles en Vendée que
la cour de Versailles déchargea en 1835). Avant le PS 4 lignes A.S. « J de R » disent ne pouvoir faire connaître à Rogeau quand l’acquitté ira
le voir. De la main de ce dernier, en marge, une note dit « …
C’est Monsieur Jules qui a écrits cela
»
521.
LARIBOISIÈRE Charles comte de (1788-1868).
Deux L.A.S. «
Cte de Lariboisière
», 1er octobre et 16 mars, 2 p., in-8.
150/200 €
522.
LATOUR-MAUBOURG Marie Victor marquis de (1768-1850).
L.A.S. «
Bon V Latour-Maubourg
», 17 mai 1813, 1 p., in-folio.
On y joint une P.S. «
Mis V de Latour-Maubourg
», Paris, 14 juillet 1820, sur papier à en-tête imprimé du ministère
de la Guerre.
150/200 €
Nomination au nom du roi pour l’emploi d’un adjoint auprès de l’intendant militaire de la 5ème division.
Voir la reproduction en page 6 de la plaquette
523.
LEBRUN Charles François, duc de Plaisance (1739-1824),
troisième consul et prince
Architrésorier du Premier Empire.
L.A.S «
Lebrun
», au citoyen Amanton sur le professeur d’artillerie Lombard, 30 nivôse de l’An 11, 1 p., in-8.
50/80 €
524.
LÉON Comte (1806-1881).
Billet à ordre signé «
Comte Léon
», Versailles, 17 juin 1837, 1 p., et demi, in-8.
50/80 €
« Le 15 juillet prochain il vous plaira payer par cette lettre de change à l’ordre de moi-même la somme de cinq cent soixante sept francs valeurs que vous avez reçu de moi
en espèce sans autres avis de votre serviteur (il s’agit d’une lettre de change) ».
525.
LÉVIS-MIREPOIX Antoine duc de (1884-1981).
A.A.S «
duc de Lévis
», adressée au grand aumônier de France, Paris, 9 juillet 1816, 1 p. 1/2, in-folio.
80/100 €
Lettre de recommandation rédigée en marge de la lettre qui lui est adressée par M. Denis Cochet, ancien garde du corps du roi Louis XVI.
526.
LYNCH Jean-Baptiste comte de (1749-1835).
L.A.S. «
Lynch
», adressée à la duchesse de Tourzelle (1749-1832), Paris, 3 mars 1821, 2 p., in-8.
60/80 €
Il invite la duchesse à dîner et la prie de considérer cette invitation comme une marque de son souvenir et de son respectueux attachement.
527.
MARIGNY Charles René Louis de Bernard vicomte de (1740-1816).
L.S. «
Le vice-amiral commandant de la Marine, Bernard de Marigny
», Brest, 26 janvier 1816, 1 p., in-4.
80/100 €
Il se joint aux autorités respectables qui ont apostillé le mémoire de M. Chabert pour le recommander au roi (Louis XVIII) en déclarant
que
:
«
… Les honorables attestations qui accompagnent la pétition et les états de services de Mr Chabert prouvent assez qu’il est digne de l’intérêt du gouvernement
dont il a soutenu la cause dans les circonstances difficiles…
»
528.
MÉDA Charles-André Merda dit (1770-1812).
L.S. «
C. Méda
», adressée au Maréchal Davout (Louis-Nicolas (1770-1823)), commandant en chef l’armée du
Rhin, Weyden, 8 avril 1809, 2 p., in-folio. Petits accidents mais bon état dans l’ensemble.
200/300 €
Très intéressante lettre sur les préliminaires de la campagne d’Autriche. Il vient d’obtenir des renseignements sur l’arrivée des troupes
autrichiennes à la frontière. Tous les villages sont remplis d’infanterie, les paysans sont occupés à réparer les routes. 25 pièces de canons sont
arrivées au Frauenberg, des renforts sont attendus. Des environs de Waidhausen, il apprend que les autrichiens doivent, le lendemain, forcer
la frontière de la Bavière. Tous ces postes sont à cheval et sur le qui-vive. Il a envoyé des émissaires en reconnaissance et comme ils ne sont
pas rentrés, il craint qu’ils n’aient été arrêtés.
P
ROVENANCE
:
Jacques Lambert (Librairie de l’Abbaye), expert en Autographes à Paris, 1969.