Lot n° 7

Barbey D'aurevilly (Jules). Les Quarante médaillons de l'Académie. Paris, Nouvelle librairie parisienne Albert Savine, [1889]. In-12, (2 blanches)-vi-135-(1 blanche) pp., maroquin vert, dos à nerfs ; décor fileté de noir et mosaïqué parlant...

Estimation : 4.000 / 5.000
Adjudication : 3 000 €
Description
représentant notamment la coupole, un bicorne, une épée et une cible ; coupes filetées, doublure intérieure de maroquin rouge fileté, gardes de soie rouge, tranches dorées, couvertures et dos conservés, dos passé avec mors un peu frottés et accroc à un nerf (G. Huser). Seconde édition. envoi autograPhe signé, à l'encre rouge : « à maDame Laure, ces épigrammes Désespérées et inutiLes ! mais qui lui plairont malgré cela. Son dévoué ami... » Il s'agit de la comédienne Marie-Laure Bertrand de Saint-Rémy, qui se fit connaítre au théâtre du Château-d'Eau sous le nom de scène de Marie Laure. Barbey d'Aurevilly lui dédicaça plusieurs ouvrages dont celui-ci, et fit son éloge dans une critique du 3 octobre 1881 : « Elle est digne des plus beaux écrins de théâtre [...]. Cette jeune fille, qui sait ? est peut-être l'aurore d'une autre Marie Dorval ». - cousin (Victor) : « ... Hier, je suis allé à Paris une demi-heure, et j'ai fait porter chez vous les trois premiers dialogues qui doivent entrer dans le premier volume et en composer la moitié... » (aux éditeurs Bossange, Cachan, 7 février 1822). Il s'agit du premier volume des ^uvres de Platon qu'il fit paraítre chez Bossange de 1822 à 1846. - guizot (François) : « J'ai lu... avec un vif intérêt, le manuscrit du feu roi Louis XVIII que vous avez bien voulu me communiquer. C'est un document historique très sérieux, dont l'authenticité n'est pas douteuse, puisqu'il est tout entier de la main du roi, et dont la publication seroit un vrai service rendu à l'histoire de notre tems [Félix Martin-Doisy publierait ce Manuscrit inédit de Louis XVIII en 1839]... » (à Félix Martin-Doisy, Paris, 14 aout 1838). - hugo (Victor) : « ... Nous voudrions bien que vous vinssiez, vous et votre cher fils, diner avec nous, optime poeta ! - Oui, n'est-ce pas ? » (s.l., « 20 février »). - mérimée (Prosper) : « Ce n'est pas une petite affaire que de composer une inscription. Je ferai de mon mieux cependant. Pourquoi ne mettriez-vous pas : aux armées françaises, supprimant le mot de gloire qui est devenu bête parce qu'on en a trop abusé... » (à un « cher ami », s.l., ). -lamartine (Alphonse de) : « ... Demandez à Cazalès trois ou quatre de ma lettre politique pour vous et vos amis [Sur lapolitique rationnelle, texte paru dans la Revue européenne d'Edmond de Cazalès en septembre 1831, et qui fit l'objet d'un tiré à part]... » (à son « cher Léon », château de Saint-Point, « 20 octobre »). - sainte-Beuve (Augustin) : « J'ai reçu l'exemplaire des Annales romantiques que vous avez bien voulu m'offrir, je vous prie d'en recevoir mes remerciemens ainsi que pour y avoir inséré la pièce que je vous avois recommandée... » (au directeur de la revue, Louis Janet, ou à son directeur littéraire, Charles Malo, s.l., 10 février 1831). - vigny (Alfred de) : « Seriez-vous assez bon, Monsieur, pour vous souvenir de m'envoyer une loge... lorsque l'Odéon joueraFrançois le Champi. Je suis assurément le seul habitant de Paris qui ne l'ait pas applaudi... » (au directeur de l'Odéon, Pierre Martinien dit Bocage, Paris, 7 mai 1850). - Etc. Provenance : bibliothèque Robert Nossam (vignette ex-libris).
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