Émile Chartier pseud. ALAIN. 1868-1951. Écrivain, philosophe. Manuscrit aut. signé, « Propos d’un Normand ». S.l.n.d. 2 pp. bi-feuillet in-8.
Estimation :
300 - 400 €
Adjudication :
Invendu
Description
Réflexions sur la guerre et son droit, évoquant la politique de Bismarck et la crise marocaine. Il ne faut pas confondre la guerre avec le banditisme (…) .
La guerre proprement dite est toujours faite en vue de la paix, et pour établir le droit, non la violence.
Les peuples font la guerre non pas afin d’acquérir plus de puissance (…) mais bien afin de mettre un certain droit au-dessus de toutes les attaques et de toutes les résistances. Ainsi on parle assez mal lorsque l’on dit que les droits d’un peuple sont une conséquence de sa force (…).
Le droit est toujours supposé résulter de l’histoire ou du bon sens (…). Pour Alain, les Etats mentent lorsqu’ils se posent en défenseur d’un droit ; il ajoute que la justice est le premier moteur pour invoquer la guerre ; La brutalité toute seule n’est pas l’héroïsme ; il faut que la colère soit sanctifiée par quelque noble idée ; il faut que la guerre apparaisse comme la dernière ressource du droit (…).
La guerre proprement dite est toujours faite en vue de la paix, et pour établir le droit, non la violence.
Les peuples font la guerre non pas afin d’acquérir plus de puissance (…) mais bien afin de mettre un certain droit au-dessus de toutes les attaques et de toutes les résistances. Ainsi on parle assez mal lorsque l’on dit que les droits d’un peuple sont une conséquence de sa force (…).
Le droit est toujours supposé résulter de l’histoire ou du bon sens (…). Pour Alain, les Etats mentent lorsqu’ils se posent en défenseur d’un droit ; il ajoute que la justice est le premier moteur pour invoquer la guerre ; La brutalité toute seule n’est pas l’héroïsme ; il faut que la colère soit sanctifiée par quelque noble idée ; il faut que la guerre apparaisse comme la dernière ressource du droit (…).
