Lot n° 47
Sélection Bibliorare

FAUJAS DE SAINT-FOND (Barthélémy). Description des expériences de la machine aérostatique de MM. de Montgolfier. Paris, Cuchet, 1783-1784. 2 volumes in-8, basane marbrée, dos lisse orné de pampres à la grotesque, tranches rouges

Estimation : 1000 / 1200
Adjudication : 1100 €
Description
Édition originale complète des deux volumes. # Le géologue Faujas de Saint-Fond « sera pour chaque expérience le témoin privilégié et le chroniqueur de ce qui devait être l’épopée, la folie des ballons » (En français dans le texte). # Faujas de Saint-Fond relate avec précision les différentes étapes de la conquête de l’air, du premier lancer de ballon à Annonay le 4 juin 1783, aux premiers « vols habités », d’abord par un coq, un canard et un mouton, devant le roi à Versailles le 19 septembre, puis par les premiers aéronautes, Pilâtre de Rozier et le marquis d’Arlandes, le 21 novembre de la même année ; le second volume contient la relation des voyages aériens de La Muette, des Tuileries, de Lyon, de Milan, du Champ-de-Mars, etc. # Séduisant exemplaire en reliure du temps aux dos ornés à la grotesque, auquel on a ajouté une gravure supplémentaire, présentant les profils des frères Montgolfier. # Manque le tableau dépliant du tome I. Coins et coiffes un peu frottés, trois planches très légèrement atteintes par le couteau du relieur. # On joint une lettre autographe signée de Faujas de Saint-Fond au citoyen Poedevan, receveur de l’enregistrement à Fontenay, datée du Jardin des Plantes, 26 vendémiaire an 9, relative à des échanges de fossiles : « mais je n’admets dans mes collections que ce qui est parfaitement conservé de manière à pouvoir le déterminer de manière positive, les localités surtout me sont importantes… » (3 pp. in-4). # On joint également une lettre autographe signée de L. de Castro adressée à Paul Tissandier, datée de Monaco, 1918, relative aux origines de la navigation aérienne (4 pp. in-4). # De la bibliothèque Gaston Tissandier, avec ex-libris. # Tissandier, p. 21 – DSB, IV, 548 et IX, 492 – En Français dans le texte, n°175.
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