Sélection Bibliorare
Jean COCTEAU. 1889-1963. Écrivain, artiste. L.A.S. avec dessin (à Jean Hugo). (Paris), s.d. 1 pp. in-4, dessin au verso, en-tête à son adresse place de la Madeleine. →Cocteau est très heureux d’annoncer à son ami qu’on vient de lui...
Estimation :
700 / 800 €
Adjudication :
Invendu
Description
confier pour l’Amérique, un travail sur la reconstruction des châteaux. (…)
Tu devines que ce travail me comble de plaisir. Il espère obtenir les papiers avant dimanche et pouvoir le voir avant son départ. Ce matin, j’ai visité ma cellule-péniche avec Trébor. Je compte m’enfermer la semaine prochaine et me mettre à l’œuvre. Tu devines les angoisses que je traverse. C’est chaque fois la même chose et cette fois, le fait d’écrire pour toi et pas pour toi me rend l’entreprise un peu lourde. Mais ta chère lettre me donne des forces et j’ai décidé de vaincre le passé sombre qui me paralyse.
Oui, je veux être digne de toi et de l’image que tu te formes de ton poète-dramaturge. Savoir que je te fais plaisir en t’écrivant m’aide beaucoup (…).
Fais des prières afin que Dubois ne se brise pas contre quelque mu mystérieux (…).
Il pense que les articles américains ne sont pas une mauvaise idée ; il demande de ne pas en parler à Thérèse.
Au verso, Cocteau a représenté à pleine page un personnage de dos, tenant en laisse un chien devant un château, avec la mention : "Vive la France."
▬Joint
•un tapuscrit de Raymond Radiguet, Les Pélican, pièce en deux actes, composée à St-Maur en 1919 (épreuve 2-17 pp. in-4, agrafes sur le côté).
Tu devines que ce travail me comble de plaisir. Il espère obtenir les papiers avant dimanche et pouvoir le voir avant son départ. Ce matin, j’ai visité ma cellule-péniche avec Trébor. Je compte m’enfermer la semaine prochaine et me mettre à l’œuvre. Tu devines les angoisses que je traverse. C’est chaque fois la même chose et cette fois, le fait d’écrire pour toi et pas pour toi me rend l’entreprise un peu lourde. Mais ta chère lettre me donne des forces et j’ai décidé de vaincre le passé sombre qui me paralyse.
Oui, je veux être digne de toi et de l’image que tu te formes de ton poète-dramaturge. Savoir que je te fais plaisir en t’écrivant m’aide beaucoup (…).
Fais des prières afin que Dubois ne se brise pas contre quelque mu mystérieux (…).
Il pense que les articles américains ne sont pas une mauvaise idée ; il demande de ne pas en parler à Thérèse.
Au verso, Cocteau a représenté à pleine page un personnage de dos, tenant en laisse un chien devant un château, avec la mention : "Vive la France."
▬Joint
•un tapuscrit de Raymond Radiguet, Les Pélican, pièce en deux actes, composée à St-Maur en 1919 (épreuve 2-17 pp. in-4, agrafes sur le côté).
