Lot n° 407

Léon CLADEL (1835-1892) romancier. 14 lettres ou pièces (dont 11 L.A.S.), Sèvres 1880-1887, à Maurice Lachâtre ou son gendre Henri Oriol ; 29 pages formats divers.. Belle correspondance avec ses éditeurs..30 décembre 1880. « Réflexions...

Estimation : 1 000 / 1 200
Adjudication : 1 536 €
Description
faites, j’estime que mes Romans Plébéiens doivent être publiés dans le format des œuvres de V. Hugo. Nous commencerions par N’a qu’un œil […]. Trente mille exemplaires de mes Va-nu-pieds illustrés ont été vendus en moins de deux ans »… Consignes pour l’impression et les droits. « Bon espoir ! En avant ! & que la République, la vraie, l’ouvrière & la paysanne, la plébéienne, pour laquelle vous & moi, nous avons toujours combattu, triomphe enfin ! »… [Fin décembre 1880]. « Soldats du même drapeau, nous combattons le même combat »… 1er janvier 1881. Il signera volontiers son traité avec « vous, prolétaire », mais doit se « délivrer des bourgeois avec qui j’ai dû traiter avant de vous rencontrer »… – Liste commentée de ses œuvres « qui pourraient figurer sous le titre projeté de Romans Plébéiens » : 9 titres en ordre chronologique, du Bouscassié à Crête-Rouge, et annonce de N’a qu’un œil, « chez Charpentier probablement »… 12 janvier 1881. Il va confier leurs traités signés à son beau-frère Félix Mullem, et donne son bon à tirer pour les livraisons 1 à 20 des Romans Plébéiens : N’a qu’un œil… 13 janvier 1881, contrat pour l’édition des Romans plébéiens, écrit et signé par Maurice Lachâtre, et signé par Cladel. 7 mai 1887. Il a été pris par son roman INRI, « qui fera crier en automne la bourgeoisie de France et de Navarre. Ah ! mon ami, je ne ménage pas la clique qui nous gouverne, vous verrez ça ! »… Il corrige Gueux de marque, qui paraîtra à la fin du mois… Instructions pour des épreuves, recommandations pour des affiches publicitaires, rendez-vous, etc. .On joint 2 lettres-manifestes en fac-similé (défauts) des 1er et 2 février 1881 ; 3 L.A.S. de son épouse Julia, à H. Oriol (ou à Mme) ; une L.A.S. du chansonnier Georges Coutan (Pasquin) sur sa « chanson de village » pour la nouvelle édition de N’a qu’un œil (20 janvier 1881) ; et le traité de cession par Lachâtre des clichés de N’a qu’un œil (et du Capital de Marx) à Marie-Thérèse Garrette (31 décembre 1882).
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