Lot n° 3
Sélection Bibliorare

Marcel ARLAND (1899-1986) 9 LAS, 1935-1967, à Henry de Montherlant ; 15 pages in-4 ou in-8 Belle correspondance littéraire - 11 nov 1935 À propos de La Vigie, qu’Arland a souhaité clore sur une note « d’obstination » et non d’espérance...

Estimation : 300 / 400
Description
: « Les trois dernières pages sont pour moi les plus amères, parce que, au moment où mon héros se croit délivré, tout recommence, pire qu’avant : orgueil, faiblesse, déchirement Si j’avais voulu terminer sur une impression de triomphe, j’aurais fait se tuer mes personnages Mais je n’ai pas voulu l’accorder au public, ni au livre (ni à moi-même) »…Il n’a pas encore achevé la lecture de Service inutile, « mais ce que j’en ai lu est beau et de grande allure Votre fidélité à vous-même […], l’image que vous m’offrez d’un homme possédé et qui le sait et qui le juge et qui accomplit son destin, votre solitude, votre orgueil même, tout cela me touche au plus vif »
- 23 novembre 1946 Arland demande à Montherlant « un petit livre » pour la collection dont il s’occupe, « dans une nouvelle maison d’édition en marge de Quadrige […] La collection s’appelle le “Salon Carré” »… 51246 Revenant sur ce projet, il indique que Malraux et Jouhandeau, entre autres, lui ont confié des inédits…
- 25 novembre 1951, au sujet de sa chronique sur La Ville dont le prince est un enfant
- 17 janvier [1957] « Je pense que ce qui a pu vous toucher aussi dans L’Eau et le Feu, c’est une solitude assez violente Vous n’ignorez certes pas ce sentiment ; chacun l’exprime à sa manière, selon sa nature »…
- 17 décembre [1958] Il n’a pu voir la représentation de son Don Juan mais a pu le lire « et mesurer l’aveuglement ou la sottise de la plupart des critiques que l’on en a faites C’est une œuvre libre et belle, vivante, pleinement fondée et nourrie, dont les éléments tragiques et les éléments de farce se rejoignent dans un accent vraiment singulier »…
- 11 février 1964 « Quand nous avons repris la NRF, j’ai pensé, espéré, que vous en seriez l’un des collaborateurs essentiels, dont elle ne pouvait se passer J’ai mal compris votre éloignement, mais j’aurais dû le comprendre » Lui-même s’est souvent trouvé en désaccord avec le choix des textes publiés »…
- 1er avril 67 Il achève une chronique sur les Carnets de Montherlant : « J’aurais voulu aborder un ou deux points sur quoi je ne me sens pas d’accord avec vous Mais la discussion m’eût mené trop loin, et dans un domaine où rien n’est sûr »…
On joint 4 brouillons de réponses de Montherlant, avec ratures et corrections, dont un daté du 30 juin 1944.
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