Sélection Bibliorare
[MELLAN, Claude, 1598-1688]. ‘La Sainte Face’, burin par Dudesert d’après Claude Mellan, signé en bas à gauche, ‘[C]. Mellan In. Dudesert Sculp. 1735’. 455 x 324 mm aux coupes de planche. Feuille montée, un peu bruni avec quelques...
Estimation :
1200/1500
Description
légères tâches d'humidité.
Copie fidèle par Dudesert, son seul œuvre connu, de la gravure renommée de Claude Mellan (1649) formée d’un seul trait. Comme il explique Mariette ‘Mellan pose la pointe de son au centre de sa planche, et, partant de là, il lui faut décrire une ligne spirale, qui circule et continue sans interruption ses révolutions parallèles, jusqu’à ce qu’elle ait entièrement couvert la surface du cuivre. Quand il le faut, il fait doucement serpenter ce trait circulaire, et lui fait prendre des ondulations insensibles ; il le nourrit et il le fortifie, il le diminue d’épaisseur et l’affoiblir, selon que l’exige la rencontre des ombres des demi teintes et des clairs, et, par cette ingénieuse marche, il parvient il lui faire dessiner, avec beaucoup d’expression et de précision, toutes les parties du visage de son Christ, et généralement tout ce qu’il veut mettre dans son estampe’.
I. F. F. 18e siècle, t. 7, p. 491.
Copie fidèle par Dudesert, son seul œuvre connu, de la gravure renommée de Claude Mellan (1649) formée d’un seul trait. Comme il explique Mariette ‘Mellan pose la pointe de son au centre de sa planche, et, partant de là, il lui faut décrire une ligne spirale, qui circule et continue sans interruption ses révolutions parallèles, jusqu’à ce qu’elle ait entièrement couvert la surface du cuivre. Quand il le faut, il fait doucement serpenter ce trait circulaire, et lui fait prendre des ondulations insensibles ; il le nourrit et il le fortifie, il le diminue d’épaisseur et l’affoiblir, selon que l’exige la rencontre des ombres des demi teintes et des clairs, et, par cette ingénieuse marche, il parvient il lui faire dessiner, avec beaucoup d’expression et de précision, toutes les parties du visage de son Christ, et généralement tout ce qu’il veut mettre dans son estampe’.
I. F. F. 18e siècle, t. 7, p. 491.
