Sélection Bibliorare
Paul ÉLUARD. 1895-1952. Écrivain poète. Manuscrit aut. « Poèmes. s.d.
Estimation :
50000 / 60000
Description
30 pages in-4 ou in-8, au verso de papiers divers, montées sur onglets en un vol. in-4, relié plein vélin bradel, titre doré au dos (reliure Semet &Plumelle).
Important ensemble de poèmes en vers et en prose, avec une table des recueils publiés par Éluard jusqu’en 1942, des premiers poèmes de 1914 au Livre ouvert II.
Le recueil s’ouvre sur la préface parue dans Cubism, futurism, dadaism, expressionism and the surrealist movement in literature and art, catalogue n°15, publié à New York en 1948 :
Il est à fois trop tard et trop tôt pour parler utilement du surréalisme. Si sa tête et son cœur se sont un peu alourdis, ses pieds ont très souvent quitté la terre. Les surréalistes ont été dans la pureté comme des poissons dans leur élément. Mais n’étant pas cet élément, ils se voulurent sorciers. L’avenir nous dira si les plus sensationnels de leurs tours ont réussi à transformer l’expression artistique et esthétique en expression vraiment commune, humaine.
Suivent les pages mêlant prose et vers qui ouvriront les Poèmes politiques, préfacés par Aragon, en 1948 également, puis une suite de 15 poèmes, manuscrits de travail avec ratures et corrections ou mis au net et un feuillet dactylographié avec ajouts autographes, déjà parus ou à paraître, notamment dans Les Mains libres, Cours naturel, Le Livre ouvert I, Poésie et vérité, Poésie ininterrompue, etc.
Le poids d’un chien, Ténèbres de janvier,
« Elle est noyau »… [Don],
« Si tu aimes l’intense nue »,
« C’est la pierre pâle »…, A l’échelle animale,
« J’ai passé les portes du froid »…,
« Rue noire »…, Diable-Dindon, Pour ne plus être seuls,
« A quoi penses-tu ? »,
« Un grand crime, c’est quelque fois un poème », Le Sort, Douter du crime,
« J’ai dit l’asile »… Avec deux manuscrits des deux poèmes Le poids d’un chien et Ténèbres de janvier.
Les feuillets de table, paginés au crayon rouge, présentent le titre de 23 recueils, avec les poèmes qu’ils contiennent et la date de leur publication.
Important ensemble de poèmes en vers et en prose, avec une table des recueils publiés par Éluard jusqu’en 1942, des premiers poèmes de 1914 au Livre ouvert II.
Le recueil s’ouvre sur la préface parue dans Cubism, futurism, dadaism, expressionism and the surrealist movement in literature and art, catalogue n°15, publié à New York en 1948 :
Il est à fois trop tard et trop tôt pour parler utilement du surréalisme. Si sa tête et son cœur se sont un peu alourdis, ses pieds ont très souvent quitté la terre. Les surréalistes ont été dans la pureté comme des poissons dans leur élément. Mais n’étant pas cet élément, ils se voulurent sorciers. L’avenir nous dira si les plus sensationnels de leurs tours ont réussi à transformer l’expression artistique et esthétique en expression vraiment commune, humaine.
Suivent les pages mêlant prose et vers qui ouvriront les Poèmes politiques, préfacés par Aragon, en 1948 également, puis une suite de 15 poèmes, manuscrits de travail avec ratures et corrections ou mis au net et un feuillet dactylographié avec ajouts autographes, déjà parus ou à paraître, notamment dans Les Mains libres, Cours naturel, Le Livre ouvert I, Poésie et vérité, Poésie ininterrompue, etc.
Le poids d’un chien, Ténèbres de janvier,
« Elle est noyau »… [Don],
« Si tu aimes l’intense nue »,
« C’est la pierre pâle »…, A l’échelle animale,
« J’ai passé les portes du froid »…,
« Rue noire »…, Diable-Dindon, Pour ne plus être seuls,
« A quoi penses-tu ? »,
« Un grand crime, c’est quelque fois un poème », Le Sort, Douter du crime,
« J’ai dit l’asile »… Avec deux manuscrits des deux poèmes Le poids d’un chien et Ténèbres de janvier.
Les feuillets de table, paginés au crayon rouge, présentent le titre de 23 recueils, avec les poèmes qu’ils contiennent et la date de leur publication.
