Sélection Bibliorare
Pierre-Augustin Caron de BEAUMARCHAIS. 1732-1799. Écrivain. Minute aut. d’une lettre au Président du Comité de Sûreté publique. (Paris), 21 avril 1793. 2 pp. in-4, ratures et corrections ; ▬ joint • une note au crayon « (…)...
Estimation :
800 - 1 000 €
Adjudication :
Invendu
Description
donné par Jacques de Beaumarchais ».
Importante lettre sur la fourniture d’armes pour la République dont Beaumarchais fut chargée ; Il vient de lire la sage demande du Comité de Sûreté de se faire rendre un compte exact des armes, des chevaux, des munitions, et vêtemens qu’on rassemble de toutes parts, et dont il ne sort presque rien pour le bien de la République (…).
Il fustige les « gaspillages de cet hivers » qui coutent tant de millions en pertes sêches. Si quelques éclaircissemens sur la partie (si nécessaire) des armes vous paraissent utiles, appelez moi au Comité ; vous y saurez de moi les mesures de Sagesse que j’ai prise en Angleterre pendant qu’on me vexait ici, pour que la guerre inopinée qu’on nous a fait déclarer cet hiver à la Hollande, ne put priver la [Patrie] France des 60 milles fusils (…).
Il serait essentiel que l’on daignât enfin s’en occuper. Tout s’entame et rien ne s’achève. Quel fruit pourrait sortir de cette cruelle inaction (…). Plus loin en postscriptum, il demande d’accuser réception de sa lettre ; (…) Il ne m’est point indifférent de prouver que je ne cesse de m’occuper des intérêts de la [Nation] Patrie sur un sujet aussi instant que celui de ces armes, pendant que l’injustice me tient depuis 5 mois sous le couteau d’une accusation scélérate pour avoir servi mon pays et empêché qu’on ne le pillât (…).
▬ JOINT :
• Mémoires de M. Caron de Beaumarchais (…) Lieutenant-Général des Chasse au baillage et Capitainerie de la Varenne du Louvre, grande Vénerie & Fauconnerie de France, accusé de corruption de Juge, Contre M. Goezman (…). Paris, Chez Ruault, 1774. (42 pp. in-4 en feuille, forte mouillure)
Importante lettre sur la fourniture d’armes pour la République dont Beaumarchais fut chargée ; Il vient de lire la sage demande du Comité de Sûreté de se faire rendre un compte exact des armes, des chevaux, des munitions, et vêtemens qu’on rassemble de toutes parts, et dont il ne sort presque rien pour le bien de la République (…).
Il fustige les « gaspillages de cet hivers » qui coutent tant de millions en pertes sêches. Si quelques éclaircissemens sur la partie (si nécessaire) des armes vous paraissent utiles, appelez moi au Comité ; vous y saurez de moi les mesures de Sagesse que j’ai prise en Angleterre pendant qu’on me vexait ici, pour que la guerre inopinée qu’on nous a fait déclarer cet hiver à la Hollande, ne put priver la [Patrie] France des 60 milles fusils (…).
Il serait essentiel que l’on daignât enfin s’en occuper. Tout s’entame et rien ne s’achève. Quel fruit pourrait sortir de cette cruelle inaction (…). Plus loin en postscriptum, il demande d’accuser réception de sa lettre ; (…) Il ne m’est point indifférent de prouver que je ne cesse de m’occuper des intérêts de la [Nation] Patrie sur un sujet aussi instant que celui de ces armes, pendant que l’injustice me tient depuis 5 mois sous le couteau d’une accusation scélérate pour avoir servi mon pays et empêché qu’on ne le pillât (…).
▬ JOINT :
• Mémoires de M. Caron de Beaumarchais (…) Lieutenant-Général des Chasse au baillage et Capitainerie de la Varenne du Louvre, grande Vénerie & Fauconnerie de France, accusé de corruption de Juge, Contre M. Goezman (…). Paris, Chez Ruault, 1774. (42 pp. in-4 en feuille, forte mouillure)
